Soirée Brutale au Cabaret des Foufs @ Montréal – 13 avril 2024

Published: April 21, 2024

Voici le compte rendu et les photos prises par Louise Girard lors de la Soirée Brutale au Cabaret des Foufounes Électriques de Montréal le 13 avril 2024 et qui mettait à l’affiche Vengeful, Purity In Perversion et Flesh Shrine.

 

Une soirée brutale qui fait honneur à son nom

 

Flesh Shrine

Flesh Shrine ont ouvert les hostilités en servant les compositions de leur album «The Grand Apostasy». J’ai bien aimé les intonations du chanteur, Spencer Blass, qui étaient très variées passant du growl au harsh en passant par le pig squeal. Par contre, le groupe aurait intérêt à laisser les pièces respirer un peu plus car le vocal est pratiquement présent sur tous les riffs des chansons. Bonne présence sur scène et interactions nombreuses avec la foule qui a reçu des épées en mousse faites maison pour se dégourdir dans le thrash. Pour terminer le set, ils ont interprété «Eaten» de Bloodbath.

 

Purity in Perversion

Les kids de Purity in Perversion de Rimouski offrent une vibe Dying Fetus version 1995 mêlée à un humour Gronibard avec leurs titres juteux. Pinky avait de la compagnie ce soir au kiosque puisque PiP avaient érigé deux dildos roses sur leur table de merch. Leur musique est entraînante et, ce qui est génial de leur style de compos et de leur prestation, c’est que c’est contagieux! Pas besoin de connaître les chansons pour les apprécier et laisser notre cou suivre la cadence des beats mosh. Le chanteur, Éric Lévesque, qui arbore une magnifique coupe Longueuil, est constant avec son vocal guttural bien fond d’égouts. High Five au guitariste David Rioux qui est allé jouer une pièce en plein centre du circle pit!

 

Vengeful

Quand Vengeful sont arrivés, on a senti une certaine frénésie s’installer. Leurs pièces sont construites de sorte que l’atmosphère de chacune s’incruste lentement comme un mantra lugubre. Une agressivité subtile nous martèle progressivement jusqu’à avoir raison de notre conscience de mortel. La voix d’outre-tombe d’Etienne Bayard sur cette solide exécution de Philip Truesdell au drum, d’Olivier Pinard à la basse et du duo de Jean-Marie Leblanc et de Nick Nucciarone à la guit est rodé. Sans quoi, la subtilité des harmoniques pourrait devenir cacophonique. Il y a dans leurs compositions lourdes une espèce de suspens qui nous tient au bord du gouffre et qui nous laisse sans mots.

L’envoûtement musical et l’omniprésence de Martin Lacroix (R.I.P. brother, xx), illustrateur et «6e membre du groupe», a laissé l’audience captivée jusqu’à la toute dernière pièce, «Counterfeit Deity», une chanson de 10 minutes, livrée en bonus avec leur premier chanteur, Marc-André Grenier.

 

La fraternité d’une soirée comme celle-ci est précieuse et nous ramène à l’essence même de notre communauté metal québécoise soit celle de se rassembler entre amis de mêmes passions et de, non seulement supporter l’art et la créativité de chacun, mais d’apprécier les humains qui le serve en prenant le temps d’échanger une poignée de main sincère.

Une réussite sur toute la ligne.

-Lou-

Rock / Metal / Alternative
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