Martí - Ieu coneissi un païs - Video
PUBLISHED:  Jul 03, 2014
DESCRIPTION:
Album : L'Ome Esper
Label : Ventadorn
Année : 1974. "Il y a chez Martí le goût du réalisme, de l'histoire et de l'héroïsme. Sa vie ressemble à ses chansons, mais ce qui nous importe encore plus, c'est qu'il nous ressemble comme un frère. Lorsqu'il a commencé à parcourir le pays, à chanter dans les villages et les universités, dans la langue d'enfance et non plus de maître, Martí avait fait un choix décisif, un acte d'insubordination qui s'apparentait à un retour à sa propre vérité. Il fallait y voir une manière d'être encore plus soi-même. Chaque nouvelle chanson de Marti a été un germe d'espoir dans cette Occitanie mail aimée, chaque refrain a meublé le grand silence de ce pays déserté par ses propres enfants. Non pas que Martí ait été le premier, mais il a été la voix que l'Occitanie à la fois populaire et intellectuelle attendait sourdement et patiemment. Martí a toujours su exprimer l'essentiel du combat occitan avec des moyens simples. Il a dit ce qu'il avait à dire, avec rudesse parfois, mais aussi avec tendresse et lyrisme. Pamphlétaire, il écrit des refrains qui sentent la poudre et qui vont vite et droit au cœur des foules dans les grands rassemblements. Mais qu'il cesse d'être polémiste, et on n'entend plus que la voix d'un poète amoureux de sa terre, d'un homme qui a deux racines et qui assume cette destinée en conscience : "Voici l'homme aux deux racines, chanteur au cœur éclaté, riche de deux terres promises, pauvre de ne les avoir trouvées, moitié fumée, moitié pierre." L'audace de Martí, c'est d'avoir voulu avec toute une génération, c'est d'avoir espéré avec elle, c'est de n'avoir jamais baissé pavillon et de n'avoir douté. Son album aujourd'hui bénéficie d'une musique plus somptueuse qui renforce la vie sonore des mots et prolonge la portée d'une voix qui sait tous les enchantements et les secrets de la langue d'oc." M. L. Roubaud
Paraulas :
De la mar de calor
Als pins de la gran Lana,
De montanhas de Foish
A Lemòtges l'abançada
Ieu coneissi un païs.
Jamai lo meteis gost,
Jamai la meteissa cara.
Comença a Aigas-Mòrtas
Vira en aigas vivas.
Seca dins sas garrigas,
Pensa a l'Orient
Son nòrd verd de brumas
Es fàcia a l'Occident.
Bastida de justícia
Siás guèrras camisardas
Vestida per deman
Dins la votz de Ferrol
E d'un pòble que crida :
« Gobernèm-nos ! »
Fas nàisser Trencavèl.
E puèi quand siás malauta
Es un nanet sagnós
Que se ten a ta rauba.
D'autres encara uèi
Ne vòli pas parlar.
Un jorn seràs espèr,
L'autre desesperança ;
E puèi te'n vas dormir
En braces de notables
Poirits e repoirits.
S'acaba ma cançon
E ma votz se fa basca.
L'aire que respiram
Pren un gost de Bretanha
E mos enfants sauràn
Qual èra Paoli.
E un jorn de Comuna
Naisserà mon païs :
Occitània !
follow us on Twitter      Contact      Privacy Policy      Terms of Service
Copyright © BANDMINE // All Right Reserved
Return to top