Dis, Quand Reviendras-tu ? ~ Sarah Le Carpentier - Video
PUBLISHED:  May 22, 2012
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Dis, Quand Reviendras-Tu ? - Auteur/Compositeur: BARBARA (1964)
Cette chanson a pour narratrice une femme séparée de son amoureu(x/se) , à qui elle s'adresse dans l'attente de son retour. Le texte ne donne pas le genre ou le sexe des personnages, sauf dans le dernier vers ("Je n'ai pas la vertu des femmes de marins"), dont il existe une variante pour les hommes ("des chevaliers anciens").
La forme de poème régulier, très maîtrisée, en fait un classique de la chanson française. Elle se compose de trois couplets, des huitains en alexandrins, et d'un refrain, un sizain d'hexasyllabes. Les rimes sont suivies.
Le refrain se compose de deux phrases interrogatives, mais se ferme sur un point d'exclamation à l'évocation du temps perdu.

Interprète : Sarah Le Carpentier - L'Amour en Acoustique, Vol. 2 (2007)
Illustrations d'après les Œuvres d'Annick Bouvattier*
Except. Pict 1 -- 12(Damian Klaczkiewicz)

Voilà combien de jours, voilà combien de nuits...
Voilà combien de temps que tu es reparti !
Tu m'as dit ;
Cette fois, c'est le dernier voyage,
Pour nos cœurs déchirés, c'est le dernier naufrage.
Au printemps, tu verras, je serai de retour.
Le printemps, c'est joli, pour se parler d'amour ;
Nous irons voir ensemble les jardins refleuris,
Et déambulerons dans les rues de Paris.
Dis !
Quand reviendras-tu ?
Dis ! Au moins le sais-tu ?
Que tout le temps qui passe
Ne se rattrape guère...
Que tout le temps perdu
Ne se rattrape plus !
Le printemps s'est enfui depuis longtemps déjà,
Craquent les feuilles mortes, brûlent les feux de bois...
A voir Paris si beau en cette fin d'automne,
Soudain je m'alanguis, je rêve, je frissonne...
Je tangue, je chavire, et comme la rengaine ;
Je vais, je viens, je vire, je tourne, je me traîne...
Ton image me hante, je te parle tout bas...
Et j'ai le mal d'amour et j'ai le mal de Toi.
Dis !
Quand reviendras-tu ?
Dis ! Au moins le sais-tu ?
Que tout le temps qui passe
Ne se rattrape guère...
Que tout le temps perdu
Ne se rattrape plus !
J'ai beau t'aimer encore, j'ai beau t'aimer toujours ;
J'ai beau n'aimer que toi, j'ai beau t'aimer d'amour...
Si tu ne comprends pas qu'il te faut revenir,
Je ferai de nous deux, mes plus beaux souvenirs...
Je reprendrai la route, le Monde m'émerveille ;
J'irai me réchauffer à un autre Soleil...
Je ne suis pas de ceux qui meurent de chagrin,
Je n'ai pas la vertu des femmes de marins.
Dis !
Quand reviendras-tu ?
Dis ! Au moins le sais-tu ?
Que tout le temps qui passe
Ne se rattrape guère...
Que tout le temps perdu
Ne se rattrape plus !

*Annick BOUVATTIER est née à Nevers au milieu des années soixante. Son père, pédiatre et amateur d'art, lui transmet dès sa prime enfance le goût de la peinture. En 1982, baccalauréat scientifique en poche, elle délaisse la tradition familiale des études de médecine pour s'inscrire à l'école de mode "Berçot - Marie Rucki" où, pendant deux ans, elle reçoit une formation de styliste. Ses créations, présentées à Paris et à la Villa Médicis (Rome), connaissent un succès d'estime auprès des professionnels et font l'objet de nombreuses parutions dans la presse spécialisée. Cependant, plus attirée par la mode spectacle que par celle des boutiques, elle s'oriente très vite vers le cinéma et la publicité. Costumière styliste, elle travaille souvent dans les studios de Cinecittà à Rome. De ses séjours italiens, elle gardera le goût des couleurs chaudes, sensuelles, profondes : ocres ensoleillées, rouges sourds, bleus intenses, verts profonds. Début 1990, elle décide de se consacrer exclusivement à la peinture. Après deux années de recherche autodidacte, elle devient de 1992 à 1996 l'élève de Pierre Ramel, disciple et massier de Mac'Avoy, qui lui enseignera la technique de l'huile au couteau qu'elle travaille lissée, sans épaisseur de matière, tout en transparence. Aujourd'hui, Annick BOUVATTIER peint des femmes, seules ou entre elles, dans des appartements de ville presque vides, meublés d'ombres et de lumière. Belles, jeunes, sans fausse pudeur, indifférentes aux éventuels regards extérieurs, elles ne sont pas en représentation. Elles ne cherchent pas à séduire, ou alors comme par inadvertance. Petits gestes anodins du quotidien, moments sans importance, regards insaisissables, non-dits, histoires sans parole, Annick BOUVATTIER est le peintre des silences.
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