DESCRIPTION:
Une chanson de Enrico Lunghi
Orchestration de Raphaël Rippinger
Illustration animée de Deborah Velazquez
Dédiée à Bert Theis (1952-2016) qui aimait le bleu infini de Yves Klein et de Domenico Modugno
Luxembourg, 2016

Paroles

J’habite une planète bleue, qui tourne dans un grand univers,
Elle est recouverte d’eau, et pourtant on la surnomme Terre
La vie n’y est jamais tranquille, faut dire que ça bouge tout le temps,
Les marées montent et descendent, et parfois se réveille un volcan

Il y a les continents qui dérivent, et les nuits où les vents se déchainent,
Il y les accidents qui arrivent, et aussi les guerres qu’on mène

Il y a les baleines que l’on chasse, et qui sont en voie d’extinction,
Et toutes ces courses de voitures, que l’on suit à la télévision
Le vol des oiseaux migrateurs, qui donnent des ailes aux poêtes,
Les réfugiés sans patrie, que l’ont traite comme des bêtes

Partout des usines qui fument, et leurs ouvriers fatigués,
et tout cet argent qui circule, entre les mains des gangsters et des banquiers

Et puis on retourne les sols, pour en sortir de l’or et du fer,
Et pour extraire le pétrole, on creuse même le fond des mers
On produit de plus en plus vite, ce dont on n’a pas grand besoin,
On brûle des montagnes de déchets, et ailleurs on souffre encore de la faim

La planète bleue si jolie, qui tourne dans le grand univers,
Est un petit coin de paradis, et aussi la forge de l’enfer

La la la…

La planète bleue si jolie, qui tourne dans le grand univers,
C’est là qu’a surgi la vie, et là sera mon cimetière.