Église Saint-Patern de Vannes - Sonnerie dominicale intérieur - Video
PUBLISHED:  May 10, 2014
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Sonnerie des 3 Cloches sur 4 que compte l'église Saint-Paterne de Vannes le 10 mai 2014 pour la messe anticipée du Dimanche

5 cloches de 1897 fondues toutes par Adolphe Havard dans l'actuelle fonderie de cloches Cornille-Havard à Villedieu-les-Poêles. (Do3-Ré3-Mi3-Sol3-Do4)

L'édifice, détruit par les Normands au Xe siècle et reconstruit au siècle suivant, est pendant tout le Moyen Âge une importante étape de pèlerinage. Saint-Patern, premier évêque connu de Vannes, est en effet l'un des sept saints fondateurs de Bretagne, et ses reliques conservées à Vannes attirent la foule des pèlerins du Tro-Breiz qui accomplissent le tour de Bretagne pour vénérer les reliques des saints fondateurs. Au XIVe siècle, ce pèlerinage crée de grands troubles dans la ville car le clergé de Saint-Patern et les chanoines de la cathédrale se disputent le droit de présenter les reliques, c'est-à-dire de recevoir les vénérations, et donc les offrandes, des pèlerins en quête d'indulgences. Les paroissiens de Saint-Patern défendent leurs droits contre les chanoines aidés dans la circonstance par des sergents du duc. On fait le guet et on s'enferme dans l'église à l'arrivée des « ennemis », tout en recommandant aux fidèles de continuer à jeter leurs offrandes' par les fenêtres. L'affaire va même, pour être réglée, jusqu'en cour de Rome. Le culte de saint Patern a presque disparu aujourd'hui comme son église romane victime des tempêtes en 1721-1726. L'édifice actuel a été reconstruit dans les années qui suivirent, sur les plans de l'architecte vannetais Delourme. Le grand escalier, la tour de granit et sa lanterne sont commencés en 1769 mais la flèche ne peut être achevée qu'en 1826 grâce à une souscription lancée par le recteur, M. Guénanten.
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