DESCRIPTION:
"Anaïs" tiré du premier album de First Rage "Carton Rouge"

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LYRICS :
Une bougie s'est éteinte, évanouie dans un soupir.
La peine ressert son étreinte avec une corde en souvenir, mélangeant sans distinction les mauvais comme les bons, mais je ne vois que son sourire s'enfuir dans un air de violon.
J'ai pas sorti le MIC de ma poche pour mettre la peine aux enchères,
pour la famille, les potes, les proches, l'objet de leurs prières.
Leur dire qu'y a pas d'manières d'encaisser ce genre de nouvelles, c'est comme chopper un oiseau en vol pour lui arracher les ailes.
C'est pire qu'un crochet quand le téléphone a résonné, des larmes une voix qui tremble, j'ai pas eu l'temps d'raccrocher.
Elle a décroché mon esprit de la réalité, débrancher mes émotions dans le vide de l'éternité.
J'ai jamais eu la foi, ma religion c'est l'amitié.
J'prierai tous les dieux du monde pour qu'il la prenne en pitié.
Qu'ils lui érigent un trône, la place qu'elle a méritée pour nous c'est une sainte, Anaïs ange de la félicité.
Silence exclu, le First enrage et sèche ses pleurs, pour rendre un hommage aux fleurs qui de notre jardin ont disparu.
Pour mes frères et sœurs, qui sont tombés au champ d'honneur.
Ils ne seront jamais des inconnus et restent toujours dans nos cœurs.

Pour un ange au coeur de lys, pour ma soeur Anaïs.

J'ai son nom au bord des lèvres, son image dans ma tête
et mon cœur ce soir saigne quand j'pense aux choses que t'as pas faite.
Mon hommage à un ange perdu dans l'inconnu,
c'est pour toi qu'on garde la rage et que le combat continue.
Si les sentiments s'effacent quand les gens mûrissent,
au fond de nous tu gardes ta place.
C'est pour ma sœur Anaïs.


Alors on se rassure.
On se dit que le temps guérit les blessures, mais quand ta mémoire te torture pour être sincère je t'assure que je reste amer, une larme au coin du sourire et plus passent les heures plus je regarde en arrière.
Déjà 5 putains d'années depuis cette foutue matinée, depuis ce coup d'poignard que le sort nous assénait.
Le genre de mal lancinant auquel on reste enchaîné, j'en haïrais même la destinée pour t'avoir abandonnée.
Quand l'encre et les larmes se mêlent dans mon carnet, que ton âme se dessine soudain comme réincarnée, si le manque est une arme personne ne sera épargné, alors mon sang bouillonne.
J'me raccroche à la hargne et je sais qu'tu nous veux fort, que l'on doit être fier, d'avoir été ton père, ta mère, ton frère ou juste un ami cher.
Alors jusqu'à mon dernier souffle, pas question d'tourner la page.
Si on voit la vie en rouge ma sœur, c'est pour te rendre hommage.

J'ai son nom au bord des lèvres, son image dans ma tête
et mon cœur ce soir saigne quand j'pense aux choses que t'as pas faite.
Mon hommage à un ange perdu dans l'inconnu,
c'est pour toi qu'on garde la rage et que le combat continue.

Pourquoi toi?