DESCRIPTION:
LE TALENT SE VOIT PAS ON L ENTEND..92..Ce département est moins ancien que ses "cousins" du 93 et du 94 dans le monde du banditisme, mais y tient pourtant une place de premier choix, et tout particulièrement en matière de stupéfiants. Dès les années 80 (et jusqu'au début des années 90) il concentre le deal d'héroïne du côté de Gennevilliers, à la cité du Luth. Les Hauts-de-Seine vont par la suite prendre une place de premier plan dans le trafic de haschich en Ile-de-France, arrosant tous les départements voisins en kilos de teuh-teuh. Et ce sont les cités du nord du département, comme Pablo Picasso à Nanterre, qui concentrent l'essentiel du trafic. Cet état de fait est en partie dû à la proportion de mecs d'origine marocaine qu'on y trouve, plus forte que dans le reste de l'IDF, ce qui a dès le départ facilité les connections avec les producteurs du Rif (zone montagneuse du nord du Maroc qui produit 80% du cannabis consommé en Europe et 30% de la production mondiale). Bref, un département où les grossistes du H tiennent depuis un moment le haut-du-pavé en région parisienne.