La compression de base par Pierre Jacquot (KR293) - Video
PUBLISHED:  Feb 28, 2014
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La notion de dynamique... une confusion répandue. Dans le domaine de l'acoustique, elle se réfère souvent au niveau maximum qu'une source est capable de générer et donc au niveau sonore de cette source. En revanche, lorsque l'on parle d'un appareil audio ou d'un support d'enregistrement, on évoque l'écart entre le niveau maximum admissible et le bruit de fond propre de l'appareil. On voit bien que d'une certaine manière, ces deux définitions s'opposent.

Un exemple ? J'entends fréquemment des clients me demander « plus de dynamique » sur un mastering, alors qu'ils souhaitent élever le signal moyen perçu (RMS) et donc une réduction de l'écart entre les niveaux faibles et forts et, de fait... une réduction de la dynamique réelle ! Un comble, non ?

Un autre paradoxe issu de cette gigantesque confusion consiste dans l'amélioration permanente des capacités de nos supports alors que nous assistons à la réduction forcenée de la dynamique réellement exploitée. Les raisons fondamentales sont marchandes (voir encadré « Un peu d'histoire ») et deviennent, de facto, culturelles et donc esthétiques. Un microsillon pouvait espérer au mieux 50 à 55 dB de marge dynamique utile (lorsqu'il était neuf et bien gravé), un CD offre une dynamique de 96 dB, un fichier 24 bits, de 144 dB, (la règle est simple : 6 dB par bit supplémentaire !). La norme qui s'applique aujourd'hui à la musique « amplifiée moderne » exige un niveau RMS supérieur à - 10 dB et sous-entend une marge dynamique réelle du message mixé-masterisé de moins de 15 dB ! Cherchez l'erreur !

A suivre sur le numéro KR293, actuellement en kiosque...
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