TABU LEY ROCHEREAU - Mokolo Nakokufa - Video
PUBLISHED:  Sep 20, 2016
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[D’après Wiki] :

Star de la rumba congolaise, Tabu Ley Rochereau, aussi écrit Tabuley Rochereau, né Pascal Emmanuel Tabu Ley le 13 novembre 1940 à Bagata et mort le 30 novembre 2013 à Bruxelles, était un musicien (chanteur, parolier, compositeur) et homme politique congolais (RDC).

Il nous laisse une discographie pléthorique au terme d’une carrière entamée dans les années 1950. Tout aussi pléthorique est sa descendance : il aurait eu une centaine d’enfants, de lits différents cela va de soi ! Dont cinq de Georgette Mowana (alias « Tété »), six de Jeanne Mokomo (Miss Zaïre 1969), et une fille (Mélodie Tabu) de la chanteuse M’Bilia Bel, autre grande star de la rumba congolaise.

En début de carrière Tabu propose ses chansons à l'African Jazz, qui l'engage, et il prend le nom de scène de Rochereau, en référence au gouverneur de Belfort, Pierre Philippe Denfert-Rochereau, surnom donné par ses camarades de classe, à la suite d'une question d'histoire dont il aurait été le seul à connaître la réponse.

Il quitte l'African Jazz et rejoint l'orchestre Jazz Africain en novembre 1960, puis crée la formation African Fiesta Flash en 1965. Il y composera, entre 1964 et 1968, près de 200 chansons.

En 1969, Rochereau recrute des danseurs et un groupe de danseuses appelées «les Rocherettes», qu'il emmène à Paris l'année suivante pour ses concerts à l'Olympia.

Comme l'avait fait Kallé son mentor, Rochereau a apporté avec son orchestre l'African fiesta National pas mal d'innovations dans la rumba congolaise. En adoptant tout d'abord la batterie, à l'image de ce que l'on trouvait dans les groupes de pop ou de rythm 'n' blues.

C'est Seskain Molenga, un des fondateurs de l'orchestre Bakuba, qui fut le premier batteur à inaugurer le genre dans le groupe de Rochereau qui se produisit à l'Olympia.

Cette mode entraîna la création de plusieurs orchestres comme les Bella Bella des frères Soki.

Parmi les orchestres qui embrassèrent cette mode, il en est une qui allait faire vraiment peur au groupe de Rochereau, pendant que ce dernier était en tournée en Afrique de l'ouest. L'orchestre les grands Maquisards emmené par Dalienst (judicieux mélange des lettres de Ntesa Daniel) dont la majorité des musiciens ont fait ou feront partie du groupe de Rochereau.

Se voyant menacé, Rochereau allait riposter de manière assez stupéfiante en lançant depuis Dakar, avec 3 disques 45 tours, la fameuse danse Soum Djoum. Ces 45 tours contenaient les titres qui allaient devenir cultes comme 'Seli Ja', 'Silikani', 'Mundi' et 'Samba'.

Le Soum Djoum, comme tous les rythmes lancés par Rochereau, sera à l'origine de la naissance des orchestres comme Continental qui lui donnera ses lettres de noblesse.

Tandis que les apports de Kallé dans la musique congolaise étaient très influencés par les rythmes afro cubains (African Jazz puis African Team), Rochereau était lui très inspiré par la pop musique et le rhythm and blues des années 1960-1970. Tant et si bien qu'il n'hésitait pas à se produire sur scène avec des pantalons 'patte d'éléphant' et coiffure Afro (pochette d'un de ses 33 tours).

Son amour pour la pop s'est manifesté par la chanson 'Lal'a bi' qui n'est autre qu'une interprétation, dans une langue du Congo de la célèbre chanson des Beatles 'Let it be'.

À la suite des mesures de zaïrianisation lancées en octobre 1971 par le président Mobutu Sese Seko, Pascal Tabu devient « Tabu Ley ». Mais le musicien préfère prendre de la distance avec le régime et s'exile aux États-Unis puis en Belgique, d'où il prend parti contre la dictature de Mobutu. Il revient au Congo après la chute du régime. À la tête du mouvement La Force du Peuple, il participe alors à la vie politique du pays tout en poursuivant ses activités artistiques. Il est nommé député à l’Assemblée consultative et législative de transition. Il se rapproche alors du Rassemblement congolais pour la démocratie. En 2005, il devient vice-gouverneur de la ville de Kinshasa.

En 46 ans de carrière, Tabu Ley a composé plus de 3 000 chansons et vendu plusieurs milliers de disques. Quatre de ses fils parmi ses 102 enfants, Pegguy Tabu, Abel Tabu, Philémon et Youssoupha, ont percé dans le milieu de la musique en tant que chanteur, compositeur.

Style

La particularité des chansons de Tabu Rochereau résidait dans le fait qu'elles étaient accompagnées par des arrangements musicaux très léchés. C'est ainsi que souvent, dès leur sortie, on s'empressait de les écouter langoureusement pour apprécier autant la musique que le message qu'elles transmettaient, avant de les adopter et danser sous leur rythme. Cette particularité, on la retrouvera également dans les chansons de Lutumba de l'OK Jazz.
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