zero

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The
first album "Joke box" is born from the ashes of
Bästard and Narcophony. The 2d album "Diesel dead
machine" goes straight in, we can feel that the band toured a
lot, the vital energy of the live shows is here restored with ardour.

No
need for high-tech to make this work. Everything is done just the way a
live performance should be done with a group that is both rigorous and
laid back, the sound being the only motive for perfectionism and
determination. All you have to do to understand this is to see them in
concert. It's undoubtedly alive that
Zëro's message unveils the way they see the rock
"genre": with total freedom of expression, a mix of
cultures and influences where the early Devo's punk, Sun
Ra's jazz and Captain Beefheart's blues are not far
from being completely assimilated.

Obviously,
Zëro's music has more to do with creativity than
with staying in the beaten path of rock with a specific identity. It's
as much Jack Berrocal and Gene Vincent playing a "Drag Queen
blues" under ecstasy, as it is the krautrock by Can and
Kraftwerk in "Luna Park", an entertaining song
which provokes an addictive cerebral experience. You can also hear some
Cramps in a devastating "Sick to the bones",
Battles during an improbable "Viandox" and a bunch
of other freaks, who, all off the beaten path have constantly
re-written the language of rock with intelligence and singularity.

Each
title escapes from the previous one, unclassifiable, escaping from the
routine, leaving the listener with a smile and a chuckle. The music is
like the smirk of an illusionist about to open his magic box. Pleasure
and surprise are always present.

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Le
premier album « Joke box » est né des
cendres de Bästard et Narcophony, deux anciens groupes dont
faisaient partie ¾ des membres de Zëro. Le EP
vinyle « Bobby Fischer » l'annonçait,
« Diesel dead machine », second album du groupe le
confirme : Zëro accélère le rythme sans
rien perdre de ses capacités à le perturber et
à développer des arrangements d'une richesse
rare. On sent que le groupe a tourné,
l'énergie brute des concerts est ici
restituée avec ferveur. Le son Zëro
s'affirme.

Pas
besoin de haute technologie pour bien faire. Ici, tout est fait comme
il l'a toujours été, live et en groupe,
entre rigueur et totale décontraction, le son
étant leur seul motif de perfectionnisme et
d'obstination. Il suffit de les voir en concert pour le
comprendre. C'est sans doute là que le message de
Zëro se révèle, approchant avec une
totale liberté d'expression ce que le rock
représente à leurs yeux: un métissage
de cultures et d'influences où le punk des
premiers Devo, le jazz d'un Sun Ra et le blues d'un
Captain Beefheart ne sont pas étrangers mais
complètement assimilés.

Il
est clair que la musique de Zëro s'aventure plus
dans des contrées inventives que dansles sentiers battus du
rock à identité fixe. On y croise autant Jack
Berrocal et Gene Vincent en « Drag Queen blues »
sous extasy, que le krautrock de Can et Kraftwerk dans un «
Luna Park » ludique où psychédelisme et
harmoniques offrent un roller coaster cérébral et
addictif. On y croisera également des Cramps
ressuscités le temps d'un « Sick to the
bones » écorché, des Battles en pleine
poussée pour un « Viandox » improbable,
tout comme un paquet d'autres freaks qui en marge de tout
courant auront constamment réécrit avec
singularité et intelligence le langage du rock.

Chaque
titre s'évade du précédent,
fuyant la routine et l'étiquette comme la peste,
un sourire au coin des lèvres, une bonne boite à
blague sous le bras. Les disques se dévoilent avec la malice
d'une boite d'illusionniste, d'un vice
sans fin où le plaisir et la surprise sont sans cesse
renouvelés.

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href="http://www.dailymotion.com/video/xbt3o0_music">ZËRO
- The Cage / Concert INTIMEPOP n°34-2

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- Pigeon Jelly / Concert INTIMEPOP n°34-1 href="http://www.dailymotion.com/intimepop">

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