DESCRIPTION:
Gioachino Rossini (1792 -- 1868)

Péchés de vieillesse (volume IX)
Prélude, Thème et Variations pour cor avec accompagnement de piano
Andante maestoso - Allegro moderato

Guido Corti, horn
Riccardo Caramella, piano
Torino, 1995

Une larme, Thème et variations pour violoncelle et piano, the Fantaisie pour clarinette et piano, and again the Prélude, Thème et Variations pour cor avec accompagnement de piano all belong to a genre which was extraordinarily successful in the French and Italian salons of the early nineteenth century - heritage and diffusion of a wave of instrumental virtuosity with all its most hedonistic and spectacular connotations.
Though written in different periods (the Fantaisie, composed for the clarinettist Valentin de Lapelouze, member of the entourage of the banker Aguado, is dated 1829, whilst the piece for piano and horn "à l'aimable Vivier, petit souvenir d'amitié" is dated 11 May 1857, and Une Larme is part of the rich volume IX of the Péchés), the three works follow more or less the same compositional pattern, consisting in an introduction, a theme followed by a number of variations and a closing section in which an explosion of bravura inspiration sparks off the musician's fantasy, stimulated by the virtuosity of an instrumental player no less strongly than by that of a singer. The virtuosi who frequent the salon in Chaussée d'Antin count pianists among their ranks, as Thalberg or Anton Rubinstein, artists all of whom we are delighted to see tackling the demanding "accompagnements" of these pages and who, at times, as in the first Variation of the Fantaisie, are given esclusive gratification under the gaze of their brother-artist (in this particular instance, the clarinettist) who tacet with bis instrument under bis arm.

Tanto Une larme, Thème et variations per violoncello e pianoforte che la Fantaisie pour clarinette et piano e il Prélude, Thème et Variations pour cor avec accompagnement de piano appartengono a un genere che ebbe strepitosa fortuna nel salotto soprattutto italiano e francese di primo Ottocento, retaggio e irradiazione del dilagante virtuosismo strumentale nelle sue connotazioni più edonistiche e spettacolari. Benché scritti in periodi diversi (La Fantaisie, composta per il clarinettista Valentin de Lapelouze, dell'entourage del banchiere Aguado, è del 1829, mentre il pezzo per piano e corno "à l'aimable Vivier, petit souvenir d'amitié" è datato 11 maggio 1857 e Une larme appartiene al ricchissimo volume IX dei Péchés de vieillesse) i tre lavori seguono a un dipresso il medesimo disegno compositivo, constando di una introduzione, un tema seguito da alcune variazioni ed una sezione conclusiva nella quale esplode l'estro bravuristico che accende la fantasia del musicista, non meno stimolata dal virtuosismo di uno strumentista di quanto non lo fosse stata da quello di un cantante. E tra i virtuosi frequentatori del salotti alla Chaussée d'Antin sono da annoverare anche i pianisti, come Thalberg o Anton Rubistein, che vediamo volentieri alle prese con i non facili "accompagnements" di queste pagine e che talora, come nella prima Variazione della Fantaisie, vengono esclusivamente gratificati sotto gli occhi del sodale (nella fattispecie, il clarinettista) che tacet con lo strumento sotto il braccio.

Une larme, Thème et variations pour violoncelle et piano tout comme la Fantaisie pour clarinette et piano, et le Prélude, Thème et Variations pour cor avec accompagnement de piano appartiennent à un genre qui eut un succès retentissant dans les salons italiens et français surtout au début du dix-neuvième siècle, héritage et rayonnement de la virtuosité instrumentale déferlant dans ses connotations les plus hédonistes et les plus spectaculaires. Bien qu'elles aient été écrites à des époques différentes (La Fantaisie, composée pour le clarinettiste Valentin de Lapelouze, de l'entourage du banquier Aguado, est de 1829, tandis que le morceau pour piano et cor "à l'aimable Vivier, petit souvenir d'amitié" date du 11 mai 1857 et Une larme appartient au très riche volume IX des Péchés de vieillesse), ces trois œuvres suivent à peu près le même schéma de composition qui comprend une introduction, un thème suivi de quelques variations, et une conclusion où l'on voit exploser la bravoure géniale qui attise l'imagination du musicien stimulée par la virtuosité de l'exécutant comme elle l'avait été par celle d'un chanteur. Parmi les virtuoses qui fréquentaient le Salon de la Chaussée d'Antin se trouvaient aussi des pianistes, comme Thalberg et Anton Rubinstein, que nous imaginons volontiers aux prises avec les accompagnements épineux de ces pages et qui parfois, comme dans la première variation de la Fantaisie, sont exclusivement gratifiés sous les yeux de leur partenaire (le clarinettiste, en l'occurrence) qui tacet avec son instrument sous le bras.