DESCRIPTION:
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Basse : Don Marquez
Batterie : Professeur Ghis
Guitares : Anthony 'Hooky'
Claviers : Arno Jules
Percussions : Ras Daweed
Sax : Guillaume Grosso
Trompette : Félix Pinquier
Trombone : Thomas Cornier
Enregistrement : Jérôme Boussard au Sexy Studio
Arrangements : David Djidji
Dub & Mixe : Jérémie Jeh au Honey Studio
Finalisation : Rodolphe Sampieri
Mastering : Salvator à TriTone Digital
Photo : Emilie Wood

"Puisqu’il est de coutume de s’engager
Que ce soit une posture, que ce soit pour de vrai
Je m’en vais de ce pas décrire notre contexte
Avec ce qu’on appelle une chanson à texte
Oh j’pourrai énumérer tous les problèmes du monde
Aborder tous les thèmes, la planète, le tiers monde
Mais il est préférable quand on croise une route
D’y laisser plus de rire et de joie que de doutes
J’pourrais me lamenter m’en prendre à qui de droit
Oui j’ai connu l’errance la solitude, le froid
Et plus t’es dans la merde et moins tu as le choix
Ma stratégie de survie s’appelle l’art de la joie

Pour la majorité un quotidien si terne !
Il faut bien essayer d’éclairer les lanternes
Les élus ont beau raconter leurs balivernes
Chaque jour les éveillés sortent de la caverne
L’histoire est éternelle de fureur et de luttes
il paraît irréel d’y déceler un but
pourtant elle a un sens et une direction
mais il paraît prudent d’éviter la question !
on a déjà essayé les barricades
ils nous ont bien baisé, depuis on rétrograde !
que les églises se vident n’attriste pas le diable
désormais que président les bouffons qui paradent
oh ma mama !

Y’a bien ceux qui disent non et marchent dans la rue
mais j’ai comme l’impression qu’ils font qu’se faire taper dessus
on nous compartimente, on nous traite, on nous cible
on nous mange on nous chie ah ce qu’ils peuvent être avides !
bien sûr on est gentils, oh c’est tout ce qu’on sait faire
alors oui on s’indigne et non à la misère
on s’bat, on s’organise, on parle autour d’une bière
on compense comme on peut ce sentiment amer
on s’fait mettre profond on l’sait et on se laisse faire
la faute est partagée vous le savez mes frères
on a juste ce qu’il faut de confort nécessaire
pour ne pas s’occuper enfin de leurs affaires

on n’aime plus ce pays ou on n’sait plus le faire
pourtant comment grandir en insultant sa mère
dur d’être fils de colon pas de quoi être fier
dire que les vrais coupables ne savent même pas se taire !!!
prochaine étape de leur plan débile
une enième croisade ou bien une guerre civile ?!
les jeunes désoeuvrés choisissent l’armée de terre
pour pouvoir assouvir leur pulsion mortifère
on nous amène sagement vers le grand sacrifice
un dernier holocauste accueillant l’antéchrist
dans cette décadence où triomphe le vice
la France se fait violer sous le regard de ses fils
oh ma maman…"