LVACHIR

Location:
Tizi-Ouzou, Kabylie, DZ
Type:
Artist / Band / Musician
Genre:
Roots Music / Alternative / Melodramatic Popular Song
Site(s):
Label:
ULAC PROD
Type:
Indie
++++Lvachir présenté par Vururu++++ Interview parue dans Le Jamaistriel de Nulle Part bientôt sur Internet.



Lvachir est son Nom. Il fait de la musique depuis son jeune âge. A l’âge de six ans il s’est confectionné une guitare avec un bidon d’huile de moteur (la 40), c’est le mythe du chanteur kabyle , si tu dis pas ça, ça va pas, donc il l’a fait à 6 ans.



Lvachir a commencé à reprendre IDIR, vava inouva à l’âge de 8 ans, ça aussi c’est « obligi » en Kabylie. A ses 12 ans il commence à animer les fêtes de mariages forcés dans son village (d'abord celui de sa cousine).

Parallèlement il s’est fait arrêté plusieurs fois par la sécurité militaire- des miliciens de l’Etat Algérien qui ont pris le relais des colons terrorisant les populations- dans la foulée des évènements du printemps berbère. Son statut de militant politique est donc définitivement acquis.



Aujourd’hui, il vit toujours dans la petite maison(si on peut appeler ça une maison) héritée de ses défunts parents et travaille dans un cybercafé près de son village.

Il compose des chansons en solitaire, inspirées par le train-train de vie qu’il mène.



Au pays de la Chanson à texte, j'ai choisi de faire de la chanson à Sexe, a t-il répondu un jour.



Depuis, beaucoup de sang a coulé sous les ponts et cela l’a renforcé dans une radicalité inédite. Il s’en prend à tout ce qui l’entoure. Mais rien n’y fait, il ne veut pas quitter son village car, d’après lui, les montagnes font office de rempart contre les idées capitalistes nauséabondes qui se propagent comme la peste a travers le monde.



Je serais partis si je n’avais pas mes réseaux pour télécharger de la musique, aime-t-il à répéter à qui lui pose la question.

Il dit aussi qu’il n’est pas fier d’être kabyle, mais il n’en a pas honte non plus. Je n’ai pas choisi de naître dans ce bled, c’est juste mon père, décédé aujourd’hui , qui avait décidé(car chez moi c'est toujours l'homme qui décide) de tirer son coup avec feu ma mère dans ce village et si les Algériens avaient le choix, ils seraient tous nés en Californie, comme toutes les victimes du système imposé par les Etats voyous, c’est à dire, dit-il, les membres permanents du conseil de sécurité de l’ONU.

C’est donc sans surprise que la première interview du N°0 du Journal libertaire de Kabylie , Le Jamaistriel de Nulle Part, est accordée à LVACHIR VOUCHLAGHEM
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