"C’est � la faveur d’un concert estudiantin � l’INC Alger en d�cembre 2004 que le groupe se forme. Ce jour l�, Jamil, qui ne quitte jamais sa guitare, est invit� � se produire sur sc�ne. Il s’entoure de Fethi au violon et de Zouhir � la derbouka. Abdou � la guitare �lectrique et au goumbri, Mehdi aux percussions ainsi que Karim � la basse les rejoignent spontan�ment. Quelques semaines plus tard et toujours sous le coup de l’euphorie de cette rencontre musicale improvis�e, ils se renforcent en int�grant Lamine aux percussions, Moh � la batterie et M’hamed � la clarinette et au Saxophone :
Les Djmawi Africa sont n�s.
Compos� de 9 membres (actuellement 8), chacun ayant �t� berc� par des styles musicaux diff�rents (chaabi, andalou, rock, m�tal, reggae, gnawi, musique classique), les Djmawi Africa fusionnent naturellement les genres et les influences pour partager ces richesses issues des m�tissages.
Plaisir, �change, g�n�rosit� sont la raison d’�tre de cette formation musicale qui se veut libre de tout carcan. Identit� ind�finissable puisque multiple.
Les Djmawi Africa avec le dynamisme et la fraicheure de leur jeunesse, offrent � chaque prestation � un public fid�le et de plus en plus nombreux un sourire, une f�te et une ambiance des plus enivrante.
Apres avoir accumul� une exp�rience sc�nique cons�quente; et notamment en assurant la premi�re partie de cheikh sidi bemol et de gnawa diffusion les djmawi hibernent pour sortir leur premi�re galette. � suivre
sortie de "MAMA" prmier album des Djmawi Africa
".Au fil des morceaux, nous avons le plaisir de d�couvrir l’�tendue du r�pertoire des membres du groupe, qui d’ailleurs, trouvent tous leur place � travers les diff�rents titres, en y m�lant chacun sa patte, sans surcharge.
Plus surprenant encore, les sonorit�s qu’osent Djamwi Africa, � travers l’album sont remarquables. Citons l’exemple du titre � M’sahra jina � qui oscille all�grement entre gnawi et sonorit�s du Mali reconnaissables entre mille, en passant par des passages au violon enthousiaste des gens du voyage. La fusion est culot�e mais le tout fonctionne � merveille.
Aussi cette reprise de � Ben Bouziane �, qui est fra�che et surprenante � la fois, avec un d�but des plus classiques, qui laisse place au fur et � mesure � de larges passages � la clarinette et une guitare tant�t reggae tant�t rock �lectrique, puis � un final festif et remarquable au t’bal et karkabou.
Notons aussi quelques collaborations prestigieuses parmi lesquelles Monsieur Cheikh Sidi B�mol est invit� � partager le titre � Lil twil �. Il est toutefois � noter que Djmawi Africa est l’origine de 100% des textes, musiques et arrangements des compositions originales du groupe, figurant sur l’album.
En d�couvrant l’album pour la premi�re fois, on ne peut s’emp�cher d’y voir des r�f�rences certaines � l’ONB, aux grands fr�res d’Index (notamment sur le titre � Jbal �), je veux bien y entendre aussi des influences Raina Rai et des r�f�rences certaines � Gnawa Diffusion. On en peut s’emp�cher de faire ces parall�les, � tort ou � raison. Apr�s tout, ce sont ces groupes qui ont forg� la sc�ne gnawi / fusion en Alg�rie.
Mais ne nous m�prenons pas, � Mama � n’est pas une p�le imitation de ce qui existe d�j�. � Mama � est tout sauf du d�j� vu.
Pour ma part, et il y va de mon avis propre, le premier album de Djmawi Africa est cin�matographie ! Je m’explique.
Prenez les introductions de � Jbal � et � Ben Bouziane �. Ces intro ne sont pas sans rappeler les films western. Elles me rem�morent imm�diatement le film western postmoderne s’il en est, qu’est � U Turn � d’Oliver Stone.
Prenez aussi � M’sahra jina �, dont l’intro semble tout droit sortie de � Microscosmos � ou de l’univers japonisant du � Dernier samoura� �. J’h�site.
Ou encore cet �poustouflant � Lala Aicha vs. Under Rakua �, en collaboration avec le groupe fran�ais Joke qui donne lieu � un morceau, qui, � mon sens est le mix cin�matographique sans pr�c�dent ; L’intro rappelle � s’y m�prendre les morceaux soul m�lancoliques fa�on Otis Redding, et l’ambiance des pubs de Dublin qui abritent le film � The commitments � d’Alan Parker, puis, s’invite en premier contre-pied, une transition au goumbri, nette et franche, des incantations qui montent crescendo, port�es par les ch--urs du groupe, pour aboutir � un autre contre-emploi surprenant et saisissant ; les cuivres joyeux et festifs de Joke, qui nous transposent dans un univers comme sorti de l’un des films de Emir Kusturica, joyeusement emmen�s par la musique de Goran Bregovic. On en ressort le souffle haletant mais b�at, sous le coup de ces encha�nements �nergiques mais on en redemande encore. Tout bonnement jouissif !
De l’audace mes amis, de l’audace !
De l’audace et du talent, c’est ce qui r�sume l’album � Mama � de Djmawi Africa." B.B www.lekra3.com
".Les ex �tudiants de l'INC d'Alger form� en 2004 viennent enfin de r�alis� leur premier album et quel tabsi mes potes! J’avais entendu de la fusion, mais de cette envergure c'est la premi�re fois . Un v�ritable d�luge de rythmes de quoi vous faire tourner en bourrique tellement les genres s'entrecroisent , s'entrechoquent, se tamponnent, se m�tissent comme un d�p�t de feux d'artifice qui s'allume accidentellement . �a saute de partout,on est cern�s de tous c�t�s, a gauche c'est les gnawis , a droite les irlandais en face les rockers, au milieu les a�ssaoua et puis vous tournoyez comme des derwichs tourneurs sur du zendali constantinois. Happ� dans ce d�dale sonore pyrotechnie vous perdez le pieds, pris au pi�ge, les Djmawi Africa ont gagn� . Bravo! Excellent.
PS: le groupe s'est offert sur un titre les services du king du gourbi rock, Mister Cheikh Sidii B�mol. Quand a la pochette du CD, c'est une oeuvre d'art. Regardez la bien." BLED CONNEXION
