DESCRIPTION:
Morceau enregistré et mixé au studio LGNS2P avec DaCruz, clippé, monté et réalisé par MariusArtwork. Prod de Krysto Likid et scratchs de DJ Alien pour agrémenter le tout. Le clip vous emmène dans les rues de Bruxelles.

Lyrics:
1er couplet

Une fois d'plus j'rapplique pour plier l'instru

Tu verras que chaque fois qu't'essayes d'm'oublier j'm'incruste

J'ai un style encore plus fâché qu'un rap de brute

Pendant qu'ça parle cru, j'fais dans la finesse, pas l'farfelu

J'préfère te prévenir qu'ça vient d'BX

T'attends pas à d'l'ensoleillé, ici en terme de temps y a rien d'terrible

Je vois qu'la fin s'précise

On s'fait berner par des chiens bien plus dangereux que les parrains d'Trévise

3/4 des Africains grandissent le frigo vide

J'devrais observer sans rien dire, t'es fou !

Pourquoi tu crois qu'j'use de mon stylo bille

J'suis du côté des faibles et d'ceux qui vivent des crimes horribles

Pas des dirigeants corrompus qui clouent les miens aux piloris

La crise est pire qu'la gangrène

Des euros, aux familles, elle en extirpe par centaines

Regarde la Grèce, finit la vie à l'ancienne

Des gens s'retrouvent sans toit et vagabondent l'âme en peine



2ème couplet

De temps en temps j'suis un adepte des textes sans thème

J'adore gâter ma plume donc j'donne toujours tout pour qu'elle s'entraîne

Rien qu'ce mois-ci, cette instrumentale c'est sa trentième

Pas question d'régimes, j'veux qu'elle s'empiffre et qu'les bass s'enchaînent

Hier sur du Mani Deiz, aujourd'hui du Krysto Likid, on fait dans l'brutal

J'me demande si les minots timides endurent ça

J'te laisserai jamais indifférent même quand tu râles

Je donne grassement de ma personne pour qu'le silence t'emmure pas

A la radio, à la télé, trop d'merdes incalculables

J'redresse la barre grâce à mes nombreux seize d'impacts durables

J'suis comme le bon vin, plus je vieillis, plus j'me bonifie

Mes neurones sont tous en pleine forme et plus que prolifiques

J'suppose que t'as compris qu'j'me tairais pas

Que trop d'folie s'empare des hommes, et que demain j'remettrais ça

Je suis dans c'qu'on appelle une phase tueuse de beats

J'éclate les prods, j'écoute même pas c'que les plus pieuses me disent


3ème couplet

J'suis trop bouillant même à côté d'moi l'Vésuve ferait pâle figure

J'fais grimper les degrés, brûler les prods pour moi c'est pas si dur

Les jeunes peuvent s'accrocher, j'ai encore d'quoi les amocher

J'rappe pas pour les ptites poufs écervelées et pressées d'radoter

J'veux pas qu'les jeunes finissent comme les toxards de Baltimore

Mais qu'ils croquent la vie avec l'estomac d'un carnivore

Plus le respect s'perdra plus j'écrirai des "seize"

Plus le racisme et son rejet naîtra, plus j'détruirai ses thèses

Mes lyrics font mal comme un kick de Buakaw dans les côtes

Trop d'sons pas mal qui finalement d'viennent pouraves tant c'est faux

Tellement l'contenu est pauvre et digne d'un livre de Oui-Oui

Ça m'fait marrer comme au temps où j'entendais le rire de Willy

Plutôt qu'les muscles faut qu'les cerveaux s'fassent bodybuilder

C'est c'que j'ai fait, m'éloigner d'la connerie et son maudit qg

J'crée d'la musique contestataire avec des rimes riches

Et j'prends mon pied comme l'éventreur avec ses victimes