Polar "Assez pour nous" (clip)
Polar nouvel album
"Le Brasier": le clip
BIO
Il s'appelle Polar, mais son vrai prénom, c'est Eric.
Il s'appelle Polar, mais sa vie ne ressemble pas un roman noir, bien au contraire. D'ailleurs son précédent album s'appelait Jour Blanc, en souvenir de celui à marquer d'une pierre blanche où cet anglophone par filiation (sa mère est irlandaise), poussé par Miossec, s'est mis à chanter en français. Le premier titre qu'il a écrit en VF s'appelait « Le Brasier » et il y a jeté toutes ses appréhensions. Cali a craqué pour lui et l'a emmené en première partie de sa tournée. Et depuis, la carrière de Polar, déjà riche des trois albums qui lui ont permis de s'exporter jusqu'aux Etats-Unis, a pris une nouvelle ampleur.
Et c'est sous un jour encore plus radieux que ce nomade à la guitare en bandoulière revient avec "French Songs", certainement son disque le plus accompli à cette heure. Drôle de destin pour cet ex-champion d'athlétisme dont la carrière aurait très bien pu s'inscrire dans le cadre de l'équipe nationale suisse.
"Je suis revenu / Tu n'en reviendras pas / Revenu de tout / Surtout revenu à moi". Pour accomplir ce travail sur lui-même, Eric a bouleversé son processus créatif.
Alors que jusqu'ici, il se repliait régulièrement sur les bords du lac Léman pour écrire (son père est suisse-allemand, et il vit en Suisse depuis l'âge de 8 ans), c'est de l'autre côté de l'Atlantique que les premières chansons de "French Songs" sont nées.
A Montréal, une ville où il n'était parti que pour donner quelques concerts, et où il a fini par rester deux mois et demi, dans un appartement loué symboliquement à la frontière entre le quartier francophone et le quartier anglophone. Au contact avec la scène locale (The Dears, Jérome Minière, Patrick Watson.), Polar se sent en confiance. Il rencontre des artistes décomplexés, qui ont dynamité les frontières entre les genres, et peuvent aussi bien faire du rock expérimental la veille, de la chanson le jour-même, et du jazz le lendemain. Il se reconnait bien dans cette boulimie de musique lui qui, depuis plus de 10 ans, multiplie les projets culturels (programmation de festivals, musique pour de la danse contemporaine.) et assume pour la première fois toutes ses envies. A commencer par celle de composer en français, cette langue dont il a mis un moment à prendre le rythme rigoureux.
Il rentre à Paris avec des carnets bien remplis, fait un premier tri, puis repart en Sardaigne battre l'inspiration pendant qu'elle était encore tiède. Encore une fois, il a envie de se confronter à un environnement qu'il ne connait pas pour faire le vide. Et c'est au bord de la mer que cet amoureux de la nature termine l'écriture de ses chansons.
"Il reste de l'espoir / Mais pas beaucoup / A peine deux grammes un quart / Assez pour nous". Parce qu'il envie de bouleverser sa manière de travailler, Polar remet pour la première fois ses nouveaux titres entre les mains de deux réalisateurs artistiques: Régis Cecarelli (Tété, Henri Salvador, Abd Al Malik.) et Jean-Pierre Sluys (Vincent Delerm, Bumcello.).
Ils sont à l'origine du "casting" qui participera aux sessions d'enregistrement : le bassiste Laurent Vernerey (venu du jazz, il a plus de 500 collaborations à son actif, de Claude Nougaro à Benjamin Biolay), le guitariste Philippe Almosnino (membre des légendaires Wampas, il a aussi bien accompagné Tarmac qu'Anis), le pianiste Steve Nieve (compère d'Elvis Costello depuis plus de deux décennies, présent également sur le dernier Daniel Darc).
A l'heure de commencer à coucher sur bande ses nouvelles compositions, Eric écoute beaucoup Beck, Neil Young, Randy Newman et Glen Campbell. Il a envie d'un son pop-folk assez orchestré. Et c'est encore plus loin que le studio l'a conduit : car pour la première fois sur un disque de Polar, on sort du format "rock" pour laisser la place aux cordes et aux cuivres. On entend même sur "Amène le vent" une fanfare qui rappelle l'univers des films de Kusturica ou sur "Ne te laisse pas éteindre" un violon qui le réconcilie avec ses origines celtiques (les fans des Waterboys apprécieront). On tape du pied au rythme enlevé d'"Assez pour nous", hommage discret à ceux de la Motown dont Eric est un fan inconditionnel.
Jamais jusqu'ici un disque de Polar n'avait reflété avec autant de fidélité l'accomplissement de son auteur. Sans pour autant renier ses origines boisées et intimistes, qu'on retrouve sur "A l'ouest" ou "Mon corps se souvient".
Parce qu'il avait également envie de renouveler son écriture, Eric a fait appel à Pierre-Dominique Burgaud, qui a signé deux textes ("Assez pour nous" et "Le chauffeur") et coécrit "Avec des si", dont la mélodie a été composée en compagnie de. Stephan Eicher. Au-delà des origines géographiques, impossible de ne pas mettre en parallèle le parcours de Polar et le sien, des débuts en anglais au sein de la scène alternative jusqu'aux premiers pas en français effectués avec l'appui d'un auteur chevronné. Un chemin depuis l'underground jusqu'à la lumière, celle de la Sardaigne, celle de Carpentras où les premières prises ont eu lieues, et celle des titres évidents que sont "Comme ça" ou "Assez pour nous", singles en puissance à même d'assurer à Polar une reconnaissance méritée, à la hauteur des efforts que ce dernier a accompli pour y parvenir. Il y a toujours eu une dimension sportive dans la carrière discographique de cet ancien vainqueur du cross du Figaro : un goût de l'exigence et de l'endurance.
Avec "French Songs", il n'a jamais été aussi prêt à revendiquer une place sur le podium. Celui des auteurs épanouis qui ont fait la paix avec eux-mêmes. Et qui, après avoir vécu repliés sur eux-mêmes, n'ont plus peur de tendre la main vers leur public.
un clip réalisé par un fan. merci Virgile Depres.
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