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CLIPS VIDEO. IM PROUD/ID RATHER SLEEP ALONE (program33) réal'LES 2TOTORS
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Bérénice déteste le maïs, elle déteste que l'on entre dans sa chambre quand elle n'est pas là, et qu'on lui touche les cheveux. En revanche, Bérénice aime prendre la ligne 1 du métro parisien, elle aime l'odeur de l'air juste avant l'orage et le bruit de la cigarette qui se consume.
Le 5 juillet 1984 Bérénice vient au monde à Montmorency.
La sono familiale ne chôme pas et distille des musiques de toutes tendances : de Renaud, Jonaz à Balavoine, en passant par Deep Purple, Led Zeppelin ou Fleetwood Mac, sans oublier tous les tubes des années 80.
Réfractaire au système scolaire, c'est alors grâce à la chorale du collège qu'elle prend conscience de sa passion pour le chant.
Le 26 avril 1996, le temps s'arrête. Sa mère, âgée alors de 36 ans, décède brutalement, lui laissant pour seul héritage sa guitare.
C'est ainsi qu'à treize ans, Bérénice glisse les doigts sur ce précieux instrument et compose ses premières mélodies. Par la suite, elle dédiera la chanson " Inside " à sa mère.
Androgyne, mystérieuse, Bérénice, une voix suave et mélangée, allie d'origines la poigne polonaise au charme indien.
En 2000, elle quitte les bancs de l'école. Car, bien qu'elle ne souhaite pas particulièrement en faire un métier, sa rencontre fortuite avec Benoît Courti et Jean-François Fréret la propulse sur le projet Female Music (2001), compilation branchée en licence chez Universal, à laquelle Bérénice, Margot Schreiber et Claudia MacLean prêtent leurs voix. Le projet s'entoure de grands noms tels Jean-Baptiste Mondino, Frédéric Beigbeder, Frédéric Taddeï et Valéry Zeitoun, qui voit en cette jeune fille de 16 ans, « La » révélation de l'album.
À la création de son label chez Universal, Valéry la signe en exclusivité et Bérénice devient la première artiste AZ avec l'album Imperfect Girl en 2003. Le succès radio des premiers singles, I'd rather sleep alone et I'm proud, et sa façon si particulière d'habiter une scène, notamment en première partie du chanteur français Calogero, assurent la promotion de l'album. Cette dernière collaboration est des plus importantes puisqu'elle lui permettra de travailler notamment aux côtés de Marc Lavoine et Dany.
À sa sortie, l'album entre dans le top 50 des ventes françaises et s'émancipe avec succès dans le reste de l'Europe (Pologne, Allemagne, Suisse notamment).
Aux pieds d'une jolie victoire, AZ s'engage sur un second opus. Plus mûre, plus habile à la création, Bérénice se veut plus présente sur la direction artistique. Elle se mêle aux compositions, s'enchaîne aux arrangements et glisse quelques notes rock aux couleurs eighties. Une pop piquante, revêtue de cordes estampillées « Woodstock ».
L' étape suivante se joue au studio Juno où Bérénice est présente à chaque instant. On enregistre les voix, les sons, les cordes, l'émotion s'immisce. Une façon de travailler « live », qui donne corps à un album puissant, efficace et personnel.
Mais l'album est si spécial, qu'AZ hésite sur le lancement, et la place à lui donner en pleine vague « télé réalité ».
D'un commun accord, elle quitte Universal Music pour se consacrer à la
préparation d'un troisième album, plus épuré, plus personnel et surtout plus libre. On peut déjà en goûter quelques extraits dans les salles parisiennes investies ainsi que sur le web.
