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Party crashers : casseurs d'ambiance

Ils ont un seul objectif: gâcher la fête. Les "Party crashers" donnent un avant-goût de ces nouvelles forces inquiétantes qui sont prêtes à secouer les Hollandais. Oops-a-Daisies manie subtilement l'art de la subversion. De son côté, l'artiste-performeur Major B et, incarnation suprême de la révolution pure, les inquiétants Fck'n'bstrds ravagent tout sur leur passage.

Le collectif Fck'n'bstrds
Depuis 10 ans, les Fck'n'bstrds mènent leur révolution primitive à coup de concerts performances où s'accumulent joyeusement les pires provocations. Sorties de l'enfer, d'indécentes créatures plastiques poussent jusqu'à l'extrême les couleurs criardes et le bruit. Entre rituel orgiaque et anarchie joyeuse, elles s'affrontent, se précipitent et brandissent les serpentins d'une fête de la matière. Démonstration harsh noise de machines aliénées et d'individus dépersonnalisés, les Fck'n'bstrds déploient une violence sans cesse en attaque. De leurs agressions visuelles et sonores jaillit une énergie dure, spontanée et excessive.

Les Oops a Daisies
Les Oops a Daisies optent, elles, pour la subversion subtile. Fatigué par la dictature de la hype qui envahit Amsterdam, le quintet a choisi de naviguer à contre courant. Depuis 3 ans, ces drôles de dames s'habillent rétro au quotidien. Pour Lazy Trish et Stringstein c'est même devenu un métier, sur le dernier film de Paul Verhoeven "Black Book" elles ont travaillé comme costumières.

Bart Major
Bart Major a décidé de pourrir la vie de ses concitoyens avec ses séries de photos d'animaux écrabouillés. Pour éviter de rester confiner dans les galeries d'art, il projette son travail sur scène et en musique, histoire de bien gâcher l'ambiance dans les salles de concerts. Sa matière première : les images qu'on ne veut surtout pas voir comme un accident de bus tourné par une caméra de vidéo surveillance.



www.fcknbstrds.com