Bernard Lavilliers - Night Bird - 1981 - Video
PUBLISHED:  Jun 23, 2012
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Bernard Lavilliers - Night Bird - 1981

"Les oiseaux de nuit sont des animaux solitaires, ils se cachent quelquefois dans "l'Imaginaire" des Poètes ou dans les circuits intégrés des synthétiseurs, quelque part à l'Ouest en Californie.

Pour faire sortir de l'œuf "Bel oiseau nocturne et magnétique" nous nous sommes attablés, François BRÉANT et moi, dans un garage en tôle de Santa Monica et nous avons observé les "couchers de soleil" qui brûlent sur Hollywood, travaillé plusieurs nuits pour voir se lever les Aurores spatiales de Los Angeles.

Cet oiseau de nuit a été couvé à deux, à l'aide de ce monstre appelé "FAIRLIGHT COMPUTER MUSICAL INSTRUMENT" avec la complicité des techniciens du Village Recorder et sous la présidence de Richard MARSAN".




Enregistrements:
Los Angeles: Village Recorder - Ingénieurs: Jeff Harris, B. Thomas.
Paris: Palais des congrès - Ingénieur: Jean-Luc Lemerre assisté de Bernard Moulinier
Mixages Paris: Aquarium. Ingénieur: Jean-Luc Lemerre assisté de Yann Lalou-Keraly
"Eldorado": Paris: Studio Plus 30.
Prise de son et mixage: Claude Sahakian

Arrangements et supervision musicale: François Bréand et Pascal Arroyo
Gravure: Jean-Pierre Bouquet pour Translab Paris
Maquette et photos: Jean-Baptiste Mondino
Direction artistique: Richard Marsan
Dominique Mahut : L'aveugle
Lisa Lyon : La femme fatale



"La "Corvette" noir métal remontait le Sunset
Le FBI au cul, caché par mes lunettes
Je laissais dériver mon délire Parano
Pendant que le batteur vrillait ma Stéréo.

Ne sachant où aller, je traversais Hollywood
Où les stars embaumées se touchent coude à coude
Où l'on ne produit plus que des films de terreur
Comme pour exorciser la tension extérieure.

L'univers qui craquait et puis cette fissure
Qui un jour après l'autre diminue le futur
Quand la Californie sombrera dans l'azur
Tout ça me laissait froid comme le scorpion, mon frère.

J'étais fait à l'image du monde qui m'a créé
De plus en plus cynique, de plus en plus glacé
J'enjambais des cadavres depuis quelques années
Je ne avals rien de bon et rien de spontané.

Huit jours que je vivais dormant dans les parkings
Cinéma permanent, liberté en leasing.
Erreur d'appréciation laissant sur la vitrine
Le sang du directeur sécher sur le standing.

Je me voyais très lucide couper au machine-gun
Cinq voitures de police hurlant au maximum
Ou bien, serré à vie, entouré de pédés
A Saint-Quentin-sur-Mer, quartier sécurité.

Entre Compton et Watts, en pleine guerre des gangs
Survivait un marchand d'armes de Thaïlande
J'arrivais au moment précis, juste un peu tard
Il saignait cinq kilos d'Héro sur le comptoir.

Une panthère dorée, dans un éclair de strass
M'attira vers le fond, une main dans son sac
Pendant que tout le quartier ratissait la boutique
Des aveugles, des armoires, des Blacks, des Chicanos
Des Junkies de soixante-dix, rien que la peau sur les os
Des maquerelles, des gourous, des mouchards, des pompistes
Des poètes, des marins, des tueurs, des analystes
Des chauffeurs syndiqués, des gardiens de cimetière
Des laveurs de carreaux, des rouleurs de carrure
Des joueurs de go, des ramasseurs d'ordure
Tout ce que la ville produit de sportif et de sain
Avait rendez-vous là, elle me dit "allez viens !"

Et cet oiseau de nuit m'emporta dans sa jungle
Dangereuse, secrète, du venin sur les ongles. Je l'aimais...

Petit monstre, petit monstre, pourquoi m'as-tu plaqué ?
Emmenant mon cash, mes deux calibres, mes faux passeports
Les diamants étaient vrais.
Entends ma voix, comme un murmure, je cultive derrière mes murs
Une vengeance qui suppure, je connais la nuit de ta mort.

Night bird, ma seule histoire d'amour. Night bird, on se reverra un jour.
Petit monstre, petit monstre, pourquoi m'as-tu donné ?

La nuit, le jour, je pense à toi comme un boxeur juste avant son combat.
T'es partie avec un médium amoureux fou et impuissant
Qui te touchait de temps en temps de ses longs doigts d'aluminium.

Night bird, ma seule histoire d'amour. Night bird, on se reverra un jour.

Sanglant rasoir, éclair rasant comme un foulard sur son cou blanc
Tes métaphores sont rectilignes
Sanglant rasoir, tes mots d'amour quand tu les signes
Sont toujours à l'encre de Chine.
Petit monstre, petit monstre, pourquoi m'as-tu aimé ?

Nous avons vécu tous les vices, petit monstre pourquoi m'as-tu aimé ?
Je t'ai cherchée sans le savoir, je t'ai trouvée sans le vouloir
Le sang est beau lorsque il est frais, je connais la nuit de ta mort.

Night bird, ma seule histoire d'amour. Night bird, on se reverra un jour.
Petit monstre, petit monstre, petit monstre"

( Merci à noiretblanc66 http://www.youtube.com/user/noiretblanc66 pour l'acquisition vidéo et le son bien... c'est le son de l'album original version CD de 1981 ! Voili, voilou ... ! Désolé pour le cut de fin dû à la synchro Musique / Images ! )
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