PUBLISHED: Mar 22, 2015
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Markus Hediger lit le poème
Les voyageurs, recrachés
par le train sur le quai, se bousculent
au-devant de moi qui cherche,
phare en os et chair, à repérer
le visage x. Et toujours, là-bas
dans le lointain, il en est
un autre, toujours quelque petite
femme aux cheveux blancs, aux plats
souliers... Elle aurait beaucoup de temps
à laisser derrière elle, à pourfendre
de son corps ah ! dérivé
par la houle humaine et me rejoindre
dans un sourire, une étreinte,
moi qui, sous le beau jour tamisé
des vivants, attends le visage x.