Reine Paulet moi je n aime pas travailler - Video
PUBLISHED:  Nov 26, 2013
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Reine Paulet naquit à Alger le 6 décembre 1906, du deuxième mariage de sa mère avec Joachim Cavieux.
Au lycée d'Alger, elle faisait l'admiration du professeur de gymnastique, Madame André, et, dans une école de danse classique réputée de la ville, celle de la directrice de l ' établissement, Miss Mac Kaye. Toutes deux prévoyaient pour elle une éblouissante carrière mais dans la capitale de la France hexagonale.

A l'âge de 22 ans, Reine réussit à persuader mère, famille, et amis, de l ' aider moralement et financièrement à partir pour Paris et s'y installer.
Ses beaux yeux vert émeraude, sa minceur, obtenue par une volonté obstinée, son "défi à la pesanteur" lorsque séductrice, elle dansait, classique ou moderne
Et, plus tard, son "tour de chant" qui fit les plus belles soirées de " l' ABC " et des plus élégants night-clubs de Paris. A Radio France elle était régulièrement invitée en "vedette du jour".Ainsi,le samedi 26 février 1941, à 12h50, avec l 'orchestre de Jo Bouillon (qui fut le mari de Joséphine Baker).
Reine avait épousé Albert Tavel, influent impresario, qui croyait, à juste titre, à son immense talent.
Avec lui sa carrière promettait d'atteindre les sommets prédits par ses professeurs.
Elle avait imaginé un « One lady show », un « Tour du monde en chansons ».
Sa réussite financière lui permettait d'arborer des tenues de scène somptueuses et d' obtenir des cachets des plus en plus importants.
Un milliardaire belge, F.M. fasciné, la combla de cadeaux, de joyaux de plus en plus fastueux, signés par les plus grands orfèvres parisiens.
Grisée par le succès et l ' argent, elle divorça. Ce fut, selon ses propos, « la plus grande bêtise de sa vie ». Elle ne voulut jamais se remarier.Elle commença une carrière cinématographiquedans les années 30 avec des filmls comme "Bourrasque", " La Bandera", "La griffe du hasard" ou "Pépé Le Moko"Mistinguet interprétait la chanson « Mitsou » dans les années 1925. »Mitsou » y était la plus belle, la plus aimable et la plus amusante à la fois
Ses amis et ses proches la nommaient « Mitsou ». Elle assurait que l'origine du surnom était extrême orientale et signifiait un superlatif de beauté, bonté, élégance.
Etant « Mitsou », elle se devait d'interpréter nombre de chansons inspirées par Chine ou Japon.
Elle étudia les cultures sino-japonaises.
Nôtre » Mitsou se plaisait à utiliser son puissant imaginaire. Il nourrissait positivement son remarquable talent de chanteuse en son « One lady show »...
Plus tard, il devint son refuge après les terribles évènements de la guerre 1939-1945.
Les calomnies dont elle fut l'objet, à la Libération, les contrôles fiscaux nés de « l'épuration », le triomphe des jalousies, et, auparavant, la dénonciation qui la fit arrêter par la Gestapo, et expérimenter torture et prison modifièrent son comportement.
Reine Paulet avait été accusée d'être juive. Sur la foi d'une simple lettre anonyme.
Elle put se défendre, grâce à son compagnon qui remua ciel et terre pour la libérer. Il distribua de fortes récompenses. Il mena son enquête généalogique en Algérie , alors française, d'où Reine était originaire.
il put prouver son appartenance à une famille de pionniers, traditionnellement et très anciennement catholique .
Sur le bureau de l 'officier instructeur, avant d'être libérée, Reine put consulter la lettre dénonciatrice. Elle provenait d'une petite actrice jalouse.
Maison achetée aux fantaisistes Charpini et Brancato bien oubliés aujourd'hui aussi.
Elles étaient trois. L' une d'elles devait périr en déportation
La gouvernante me raconta les coups à la porte à 2 heures du matin. Les deux hommes de la Gestapo qui sommèrent brutalement Reine Paulet de les suivre.
Après la Libération elle dut renoncer à ce métier qu'elle adorait.
Ne voulant pour rien au monde quitter son cher Paris, elle se réfugia dans son appartement du 43 avenue Foch.
Elle avait perdu tous ses biens et ses précieux bijoux.
Elle vécut d'une petite rente, servie par une assurance autrefois souscrite, et de l ' aide de ses filles.
A 85 ans cependant elle pouvait encore se dorer au soleil en maillot deux pièces sur les plages de la Côte d' Azur où elle était invitée par sa famille.
Pour conserver la ligne, elle déjeunait « léger ». Pour tout dîner, dans son lit, devant sa télé, elle dégusta, au long des décades un petit verre de Scotch.
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