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Paroles en dessous
Texte et voix: Waner
Instru: Nappi
Facebook: https://www.facebook.com/ArtetFactsmusic?ref=hl
SoundCloud: https://soundcloud.com/art-facts/art-facts-souvenirs-damn-sia


Loin des doublons faciles, et des parterres de fleurs
Moi mes poumons noircissent et mes artères se meurent
Dans les rues où l'on s'active moi j'fais la sieste deux heures
Trouve-moi sous l'ombre assis, cigarette de beuh
J'vois des bouffons factices, ça me martèle le coeur
Tous les couillons paniquent face aux cartels de keuf
J'sais qu'ces moutons racistes veulent pas la même demeure
Que mes soûlons d'la street, qui dealent barrettes de seum
Roule un joint dans l'coin, la beuh tyrannise le groupe
L'homme en fait d'moins en moins, la forme des pyramides le prouve
J'ai besoin de vitamines, de cracher l'feu comme Bowser
Mon coeur est vide à vie comme l'utérus d'une bonne sœur
Même les cardiaques car-jackent et canent dès qu'ils détalent
J'suis pas Olivier d'Carglass mais j'ai d'la résine spéciale
Jamais je flambe, même quand ça change d'atmosphère
Y'a que devant un plant d'beuh que j'prends la grosse tête
J'fais l'fou quand y'a la foule mais j'suis trop sage dedans
Dans vos bouches deux fois par jour comme le brossage de dents, ouais

J'suis assidu dans la vie d'rue, j'mérite mon matricule
Parti du fond vers l'altitude, jadis quasi-nu arrive en habits d'luxe
Mon attitude agite plus d'une particule
Manipule tes mandibules quand tu m'back minus
Et là j'stimule cet art qui tue, sur instrumental
Un gus sans âme intrus dans l'rap pour instruire l'mental
Et l'intellect des lecteurs, j'me délecte
De l'avis d'la plèbe comme si j'devais plaire à des électeurs
Les gamines veulent du sang au cou à cause de Pattinson
Même sous Parkinson j'te mets cent gros coups à la Sangoku
Des gens autour nous pensent trop cools, les fana s'additionnent
Et si le flouze rentre beaucoup, le crew se ballade à Kingston
Ces chanteuses Rn'B ne sont que des p'tites connes
Parlent d'amour mais sont frivoles à poil dans les journaux people
Sous nos guibolles, le même bitume depuis des décennies
On pavoise les parois mais tu crois quoi c'est pas indélébile
Et j'te fais sursauter l'esprit, quand tu survoles mes écrits
Tu veux qu'j'me calme ? Essaie d'abord de chuchoter des cris