SUBTUUM ,Jacky Micaelli U Ponticellu , Stella Matutina - Video
PUBLISHED:  Jun 08, 2011
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Subtuum , Chant marial de l'époque des pyramides
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Une prière d'une grande valeur.

Comme toutes les prières liturgiques antiques, le Sub tuum præsidium présente une noble simplicité, une concision dans l'expression des sentiments, alliées à une fraîche spontanéité.

Plusieurs réminiscences bibliques s'y dessinent, le dernier terme, « bénie », renvoyant à la salutation d'Elisabeth : Benedicta tu in mulieribus -- Tu es bénie entre les femmes (Luc, I, 42).

Une valeur historique.

Le recours à la Vierge Marie de la communauté chrétienne en danger situe sans doute l'invocation dans un contexte de persécution (celle de Valérien ou celle de Dèce).

Une valeur théologique.

Un premier point remarquable consiste en ce que la communauté chrétienne égyptienne se tourne directement vers Marie et demande sa protection. Les chrétiens ont conscience du fait que la Vierge est proche de leur souffrance et lui demande explicitement son secours, reconnaissant par là-même la puissance de son intercession.

Trois vérités théologiques fondamentales y sont admirablement synthétisées :
1. L'élection spéciale de Marie par Dieu (« seule bénie »).
2. La Virginité perpétuelle de Marie (« seule pure »).
3. La Maternité divine (« Mère de Dieu » ou mieux encore « Génitrice de Dieu »).
Cette désignation de Marie comme Theotokos dès le IIIème siècle, soit deux siècles avant les débats liés aux thèses de Nestorius et tranchés au Concile œcuménique d'Ephèse de 431, avait posé problème on l'a vu à C. H. Roberts, l'éditeur du manuscrit égyptien. Pour autant, le terme de Theotokos (« Dei Genitrix ») n'est pas une invention du Vème siècle.
Au IVème siècle, il est particulièrement prisé dans le milieu alexandrin (saint Alexandre d'Alexandrie, saint Athanase, saint Sérapion de Thmuis, Didyme l'Aveugle), mais aussi en Arabie (Tite de Bostra), en Palestine (Eusèbe de Césarée, saint Cyrille de Jérusalem), en Cappadoce (saint Basile de Césarée, saint Grégoire de Naziance, Sévérien de Gabala) et même par les ariens (Asterius le Sophiste).
Auparavant, on rencontre le terme dès le IIIème siècle justement dans l'école d'Alexandrie. Au témoignage de l'historien ecclésiastique Socrate (Hist. Eccl. VII, 32 -- PG 67, 812 B), Origène l'aurait employé dans un livre de commentaires -- hélas perdu -- sur l'Epître aux Romains. Son disciple l'évêque Denys d'Alexandrie utilise lui aussi le terme de Theotokos aux alentours de l'an 250 dans une épître à Paul de Samosate. Il est intéressant de constater que le terme de Theotokos n'était pas resté un simple concept théologique mais avait reçu aussi un usage liturgique en Egypte à la même époque, sans qu'on puisse décider si c'est le discours théologique qui a influencé la prière liturgique ou si c'est l'inverse qui s'est produit. Toujours est-il qu'on comprend mieux l'extraordinaire pugnacité de saint Cyrille d'Alexandrie contre les thèses nestoriennes au Vème siècle, puisque de toute évidence, le terme de Theotokos faisait partie du dépôt de la foi vécue & chantée de longue date dans la liturgie d'Alexandrie.
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