.Au début, en 1974, Guy Bélanger semble définitivement se diriger vers une carrière axée sur le blues traditionnel. Il fait la rencontre de Bob Walsh, aussi originaire de la ville de Québec qui l'initiera aux rudiments du blues, partageant les differentes scènes blues de la capitale, première rencontre avec la vraie école. Plus tard, il joint les rangs du groupe Delta Blues band avec qui il joue pendant plus de 4 ans. La formation présente près de 250 spectacles par année tant en Ontario qu'au Québec ou dans les Maritimes avec un répertoire composé principalement des grands classiques du blues. C'est d'ailleurs avec le Delta blues band qu'il a l'occasion de côtoyer de grands noms tel que Muddy Waters, Koko Taylor, Big Mama Thornton, James Cotton et Dutch Mason. Toutes ces expériences différentes contribuent grandement à élargir ses horizons musicaux.
En 1987, il se joint à la formation du bluesman Bob Walsh et participe à plusieurs spectacles dont ceux du Festival international de Jazz de Montréal (7 éditions). En 1992, l'opportunité de se joindre à la formation montréalaise de blues Wang Dang Doodle se présente. Composé d'excellents musiciens, l'aventure se poursuivra jusqu'en 1996 avec la parution d'un album. En 1995, le groupe québécois Les Colocs l'invite à participer à l'enregistrement et à la présentation de leur deuxième album Atrocetomique. Suivra une succession de collaborations avec plus de 50 artistes québécois et français. En 2003, la rencontre avec le guitariste Claude Fradette donnera jour à la bande sonore du film Gaz Bar Blues qui remportera le prix Jutra de la meilleure musique et du Lys Blues du meilleur album blues en 2004. Finalement, et à ce jour, Guy a retrouvé Bob Walsh, et accumule les tournées autant au Canada, en Suisse et en France, avec le résultat que l'on connaît! Un premier album de compositions et de collaborations a vu le jour en 2008.
CROSSROADS
Montréal, 11 août 2010 - Instrumentiste prodigieux, compositeur émérite et imaginatif, Guy Bélanger est un créateur vrai et entier. Deux ans après la parution de son premier album solo, une œuvre solide et mature encensée à l'unanimité par la critique, l'harmoniciste y donne enfin suite avec Crossroads, un disque charnu de 15 titres à paraître le 31 août prochain.
Album au titre évocateur, qui n'est pas sans rappeler le Cross Road Blues du mythique Robert Leroy Johnson - une impression que l'extraordinaire ouverture Where The Buffalo Sleeps, en hommage à l'harmoniciste américain Norton Buffalo, semble mettre en musique -, Crossroads se veut en quelque sorte un périple. Un singulier voyage nous menant à la croisée des chemins, à la croisée des genres, ici et ailleurs, quelque part entre blues et folk, entre passé et présent. Au fil des pièces, instrumentales et chansons, compositions originales et réinterprétations, qui défilent en alternance, on redécouvre avec le plus grand des bonheurs le talent immense de ce virtuose, mis en valeur par les performances vocales et le jeu de chevronnés collaborateurs, parmi lesquels figurent notamment Kim Richardson et Éric Lapointe.
