DESCRIPTION:
Père de tous les « Brassens » ce petit gars maigriot, aux regards de flamme, aux lèvres pincées, était un grand poète. Il allait chantant les gueux des villes et des champs, dans son jargon savoureux, avec son inimitable accent du terroir. Il flagellait les tartuferies, magnifiait les misères, pleurait sur les réprouvés et sonnait le tocsin des révoltes. « Un grand poète, vous dit-on » - Adieu de Victor Méric

Qui est Gaston Couté ?

Encore lycéen, il fournit des textes à la revue littéraire et sténographique du Loiret et intègre, quelque temps plus tard, le journal Progrès du Loiret en qualité de reporter. En 1898, alors qu'il vient d'avoir 18 ans, il décide de partir pour Paris, arrive à Montmartre et débute au cabaret Al Tartaine. Vaches maigres et alcoolisme précoce. 1902 marque le début d'une période de succès dans les cabarets de Montmartre. Il partage la bohème de Carco, Mac Orlan, Max Jacob, Dullin et au détour d'une rue, il croise peut-être Apollinaire et Picasso... En 1907, il ouvre, avec d'autres chansonniers, le cabaret La truie qui file. Quelques mois plus tard, ils le ferment. Atmosphère lourde et absinthe épaisse. Trois ans plus tard, Gaston Couté collabore aux revues La barricade et La guerre sociale. En 1911, il décède à Paris à l'âge de 31 ans. La misère et l'alcool ont eu raison de lui. Peu avant sa mort, La guerre sociale annonce que Couté va être poursuivi en cour d'assise pour cause de chanson révolutionnaire. L'inculpation fut prononcée quelques semaines plus tard et la justice condamna sévèrement... un mort.

Liens :
Gaston Couté (1880-1911) le gâs qu'a mal tourné...
Biographie, bibliographie, poèmes, ses interprètes, son patois, itinéraire autour du poète.
http://gastoncoute.free.fr/
L'information Wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaston_Cout%C3%A9
« La Paysanne » Marseillaise de Gaston Couté « le gâs qu'a mal tourné ! »
http://blog.amicalien.com/Thea/t19073_-la-paysanne-marseillaise-de-gaston-coute-le-gas-qua-mal-tourne-.htm
Rubriques : Chants de révolte
Couté : (1880-1911), le « chemineu », le libertaire, ce poète méconnu précurseur de Brassens, a chanté :

« O gouvernants bourgeois à la poigne cruelle
Emprisonnez les gens, faites en des martyrs,
Tuez si ça vous plaît toutes les hirondelles,
Vous n'empêcherez pas le printemps de venir. »

La chanson est extraite du CD "A l'auberge de la route" (1997) du P'tit Crème (http://www.ptitcreme.fr/) composé de Jean Foulon : guitare et chant ; Bruno Méranger : guitare et mandoline ; François Gerbel : basse ; Estelle Boué : accordéon ; Dominique Moreau : percussions.
Depuis 1997, la formation a évolué. Le 1er août 2011, elle perd son bassiste, François. ;-((
Si Jean Foulon et Bruno Méranger sont toujours là, Cédric Vinderger : voix et percussions ainsi que Michel Monier : accordéoniste les ont rejoints. On peut y adjoindre Bernard Gainier (http://www.ptitcreme.fr/bernard.html), dit le diseux qui les accompagne le plus souvent possible.

Le CD autoproduit étant épuisé, j'ai retrouvé la chanson dans le double CD "Hommage à Gaston Couté" (Vol-1) Collection Eponymes Voix & Poésies. http://www.editions-eponymes.fr/ qui vient d'être réédité.

Pour les contacter :
Le Petit Crème
c/o Yves TREFLEZ
61 rue de Coutes
45140 -- Ingre
diffusion.ptitcreme@free.fr
ou
lepetitcreme@free.fr (à confirmer)
http://www.ptitcreme.fr/

Si tu veux en savoir plus :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_P%27tit_Cr%C3%A8me
et
http://gastoncoute.free.fr/le_ptit_creme.htm
mais attention ce dernier site n'est pas mis à jour.

Si l'œuvre de Gaston Couté vous intéresse tu peux rendre visite à sa discographie qui reste à mettre à jour également :
http://www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net/fiches_bio/coute_gaston/coute_gaston_discographie.htm