Franck: Piano Quintet in F minor - 1. Molto moderato quasi lento - Allegro - Jacqueline Eymar (1955) - Video
PUBLISHED:  Mar 12, 2013
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Jacqueline Eymar; Quatuor Loewenguth

Élève du pianiste et compositeur Yves Nat, Jacqueline Eymar a mené dans les trente années d'après-guerre une riche carrière de soliste et de pianiste de musique de chambre. Jacqueline Eymar a interprété un répertoire large et varié, dans lequel la période romantique (Brahms, Schumann, Schubert...) et la musique française (Debussy, Fauré, Franck...) occupaient une place de choix. Soliste de l'Orchestre national et de l'Orchestre de la Radiotélévision française, elle était également une habituée des grandes associations parisiennes, jouant pour la Société des concerts du conservatoire ou dans le cadre des concerts Colonne et des concerts Lamoureux. Elle a réalisé en Europe, en URSS (1958, 1961, 1967), en Asie du Sud-est (1965) et en Amérique (1971) de nombreuses tournées, offrant au public des récitals de piano ou des concerts de musique de chambre.
Outre son activité de soliste, Jacqueline Eymar a consacré une partie importante de son travail à la musique de chambre, collaborant activement avec Günter Kehr -- violoniste et chef d'orchestre allemand -- et avec le trio Kehr, fondé par ce dernier. A l'heure de la réconciliation franco-allemande, ils se réunirent en quatuor et donnèrent ensemble de nombreux concerts en France, en Allemagne et dans le monde.
La critique lui reconnaissait une puissance et une élégance de jeu exceptionnelles, saluant le plus souvent la conception architecturale qu'elle avait des œuvres. Le 30 mars 1960, René Dumesnil écrivait dans Le Monde : « J'ai rarement vu possession si complète d'une interprète par la musique qu'elle anime ». Le 13 février 1965, le compositeur Luc-André Marcel s'adressait à elle en ces termes : « La façon dont vous illuminez tel détail, dont vous faites émerger tel plan second, dont vous conduisez un crescendo, est d'une telle évidence qu'on ne peut pas ne pas écouter. Par surcroît l'extrême beauté du son et l'étonnante variété des couleurs, l'absence totale d'arbitraires, de virtuosité gratuite, rajoutent encore à cette impression d'entendre une musique pure. »
Jacqueline Eymar a accordé une grande importance aux compositeurs contemporains, faisant découvrir aux publics français et étrangers des artistes tels qu'André Jolivet, Georges Migot, Serge Nigg, Antoine Tisné, Marius Constant ou Luc-André Marcel, dont elle a créé les deux concertos pour piano. En 1960, elle interprète salle Pleyel, à Paris, le concerto pour piano de Khatchatourian (1926), celui-ci dirigeant l'Orchestre national.
Dans les années 1980, elle s'était retirée dans sa maison familiale de Pourrières (Var), réservant ses interprétations à un public d'amis mélomanes. Elle s'y est éteinte le 6 décembre 2008.
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