DESCRIPTION:
A propos de la sortie de son roman "Comme un chant d'espérance", édité chez sa fille Héloïse d'Ormesson. Interview du 25 août 2014.

A propos de Dieu et de l'Homme.
Jean d'Ormesson est un catholique (il a été élevé dans la religion catholique) agnostique (il ne sait pas si il existe un Dieu).
Mère Thérésa a passé sa vie à douter.

Un de ses formules : "Je doute en Dieu".
Nous avons le choix entre 2 systèmes, aussi invraisemblables l'un que l'autre, avec autant d'arguments en faveur de l'un que de l'autre :
1) "L'univers et nous sommes le fruit du hasard et de la nécessité" (formule célèbre de Jacques Monod). L'origine de la vie est un hasard (très improbable, d'ailleurs, mais qui a eu lieu).
Une fois la vie acquise, la pensée sort de la vie, par le jeu du hasard et de la nécessité.
2) Il y a une volonté, un Esprit, c'est Dieu.

1) D'un côté, on est face à l'absurde : Si nous sommes le fruit du hasard, s'il n'y a rien après la mort, notre aventure sur Terre est absurde. Il n'y a rien à espérer, il n'y a qu'à passr le mieux possible ses 40 à 80 années que nous avons à passer, personne ne sait pourquoi, dans ce monde.
2) De l'autre côté, on est face au mystère : Il y a un Dieu, que nous ne pouvons pas prouver évidemment, mais qui est une sorte de solution à tous nos problèmes.

Jean d'Ormesson a choisi de s'incliner devant le mystère. (Einstein disait "Ce qu'il y a de plus beau chez l'homme, c'est le mystère.")

Mais il a une très grande admiration pour les athées qui font du bien, simplement par amour des hommes.
Aux médecins, il leur dit : "Vous serez assis à la droite de ce Dieu auquel vous ne croyez pas."

Partisan du plaisir, du bonheur, et de la joie.
Franz Schubert, Mozart, Bach
"Le cavalier polonais" de Rembrandt (qui est peut-être un faux).
"Les mémoires d'Adrien", de Marguerite Yourcenar.

18'04: "Ce n'est pas Dieu qui tue les gens, c'est l'idée qu'on se fait de Dieu."

30'36: "Charles Trénet aurait pu rentrer à l'Académie française."

Barbey d'Aurevilly : "Pour le climat j'aime mieux le Ciel, mais pour la compagnie je préfère l'Enfer."

Madeleines musicales :
- "Que la montagne est belle" (Jean Ferrat)
- "Dis, quand reviendras-tu?" (Barbara)
- La barcarolle des Contes d'Hoffmann (Jacques Offenbach)

Emerveillé en lisant Les mémoires d'outre-tombe (Chateaubriand), L'Illiade et l'Odyssée (Homère), Paul-Jean Toulet
- Concerto pour clarinette (Mozart)
- "Lauda Jerusalem" (Vivaldi)

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