BUZZY BWOY

Artiste solo, fondateur du groupe Bluntheadz et compositeur à la fois, Buzzy Bwoy ne chôme pas. Sans contredit un des Mc les plus prolifique de la scène québécoise, il nous a déjà donnés deux albums, Fume-le (2003) et Bienvenue dans mon Game (2005), acclamés par la critique autant que par les fans. Gagnant du prix de meilleur clip au gala Unistar avec Bienvenue dans mon game remix accompagné de Ruffneck et Supa Lexx, Buzzy a su marquer le public par ses morceaux autobiographiques, son sens de l’humour et ses qualités de raconteurs. En tant que membre en règle du BBT (regroupant aussi Ruffneck, Chub-E Pelletier et Verbalist), il contribue au premier et dernier album du collectif. Intitulé BIG, l’album paru en 2006 reçoit un très bon accueil des critiques et s’écoule a 3 000 exemplaires sans aucune promotion. Au sein de son groupe Bluntheadz, il fait paraître deux projets : un mixtape intitulé Buzzy Bwoy présente Bluntheadz, en 2006 et un album, intitulé Real Fam, en juillet 2008. Avant de s’attaquer à la pièce de résistance, Buzzy a livré à ses fans son premier mixtape solo en septembre 2008. Intitulé Buzzy Bwoy est Dolemite, le disque s’est écoulé à 600 exemplaires à ses deux premières semaines de vente. Signe que l’attente des amateurs était grande pour le retour du MC sur le devant de la scène.



De retour en solo, Buzzy nous arrive avec un 3e opus qui risque de faire beaucoup de bruit. Héritier de son premier album sur le plan du contenu, l’album …Jusqu’au cut est bien ancré dans son époque. Réunissant autour de lui la crème des compositeurs de Montréal, le MC signe des compositions lui-même et compte sur la présence de Mista Tee, Peezee, Mistalex, Koudjo, J.H. Howardz, Free Agents et Jay Flex. Le MC lève le voile sur des zones d’ombres de sa vie privée dans J’aurais jamais cru. Il relate la vie dans les rues de la métropole sur La vie l’donne dur ou sur G.D.R. Mais il ne néglige pas les fans de son côté humoristique pour autant, avec des titres comme Tu pues de la gueule grave ou la chanson-titre Jusqu’au cut. Dans les dernières années, Buzzy Bwoy a été au centre de plusieurs conflits médiatisés avec d’autres artistes de la scène Hip Hop. On sent que le MC a mis ce chapitre é puisqu’il nous sert une large part d’égo trips et de morceaux taillés pour les pistes de danse. Votez pour Buzz, donne le ton dès les premières notes avec son rythme lourd et ses synthés corrosif. Street Cred (avec T-U) évoque la relation de Buzzy Bwoy avec ‘la rue’. Finalement, les habitués du nightlife trouveront leur compte avec les morceaux C’est pas terminé (avec K-Nice) et Dans l’club (avec Peezee).



Avec …Jusqu’au cut, Buzzy Bwoy s’installe parmi les rares incontournables du Hip Hop québécois ayant 3 albums à leur actif. Un disque à consommer sans modération !



Après plus de 12 000 albums vendus à ce jour, Buzzy Bwoy reviens à la charge avec son 4e album solo intitulé Le Diable m’appelle. Récipiendaire du Vidéo de l’année au Gala Unistar avec son clip Bienvenue dans mon game (Remix) et plusieurs fois numéro 1 pour ses différents vidéos dans les palmarès de Musique Plus, Buzzy Bwoy est un habitué de la réussite. En 2010, l’artiste propose son album le plus personnel tant au niveau des paroles que de la musique. Il aborde ses penchants sombres et tire à boulets rouges sur la société qui l’entoure. Quelque part entre l’enfer et le paradis, Buzzy Bwoy signe un album qui ne laissera personne indifférent.