ANTIDOXA clip "Malgré moi" - Video
PUBLISHED:  Sep 15, 2012
DESCRIPTION:
Titre tiré de l'album "Pièges à convictions"
en téléchargement libre sur Jamendo:
http://www.jamendo.com/fr/list/a113604/pieges-convictions

Réalisation:Nicolas Bertolini--Assistant réalisateur:Yannick Durand-Curtet--Assistants/doublures:Jean-Romain Delmas-Marsalet, Victor Soubeyrand, Philippe Bauser-Poirson, Brice Perronet.

Texte:

Nosepad:
"Je" met fin aux problèmes, en les plaçant en quarantaine,
"Je" préfère la sécurité, plutôt que la vitalité,
"Je" clôt mes paupières avec le dos d' la cuillère
Qui je suis, "je" n' sais pas, mais "je" planifie mes pas,
"Je" me freine, met des bâtons dans mes roues,
"Je" me traîne, souvent me passe la corde au cou,
"Je" m'inspire le dégoût, la répulsion, la haine,
"Je" resserre les écrous, qui me brident et me bernent,
Constamment, "je" me place, dans un puit de méandres,
Consciemment, "je" me froisse, et puis "je" m'effondre,
A poursuivre les ombres, des rapaces qui croassent,
"Je" ne puis me défendre, "je" m'enlace et m'angoisse,
"Je" me fait de la peine, en retournant ma veste,
"Je" nourrit ma déprime, sous l'eau "je" maintient ma tête,
"Je" m'embrouille, me déteste, "je" m'ennuie et puis "je" m'aime,
"Je" surveille mes faits et gestes, jour et nuit même si "je" mime,
"Je" compresse ma poitrine, m'empêche de respirer,
"Je" m'oppresse, m'opprime, mais cherche à m'exprimer,
"Je" me fait déprimer, frileux "je" me juge indigne,
"Je" pourrais m'escrimer si "je" me tue c'est un crime,
Quand "je" perd/ les pédales, mes moyens, mon sang froid,
Quand "je" passe mon temps, à passer mon tour,
Quand "je" m'emplit de flou et trahit ma confiance en moi,
"Je" suis bien plus menaçant que tous les rapaces qui m'entourent.

Refrain:
Tu ne peux te vaincre ni lutter/J'essaie, mais ça empire!
Tu ne peux t'éteindre, ni chuter/Je sais, laisse-moi tranquille!
Tu ne peux te vaincre ni lutter/T'es qui toi, que veux tu?
Tu ne peux t'éteindre, ni chuter/Mais tire-toi, j'en peux plus!

K1000:
Je pénètre ton cerveau de visites insidieuses,
Incisives, invisibles, intimistes et vicieuses.
Entends-tu les cliquetis dans ton crâne déchiqueté,
Plein d'éthique étiqueté, ton mental mon échiquier.
Je te parle de paix quand tu héberges la lutte,
Te vole ton enfance et te force à faire l'adulte.
C'est pour combler mon orgueil, ma fierté, mon ambition,
Que tu cherches tant à être humble, et tu es donc en scission.
Chaque chose donne la naissance à son contraire, par essence,
Telles sont les règles en ma présence dans cette évanescence.
Je suis un poison, une prison imposante,
Une cloison épuisante, une pression incessante.
Je calcule, je compare, je pense et interprète
Hiérarchise et intercède, schématise et interfère.
Les éloges t'insultent, elles se logent et t'insurgent,
Te dévorent et m'insufflent, me forgent à ton insu.
Tu ne peux te vaincre, mais tu essayes et faillis.
Car en fait tu es hélas, l'assaillant et l'assailli.
Tu es la maladie et tu veux être l'antidote.
En combattant le mal par la mal tu me rends si fort
Vouloir m'éteindre, c'est en somme m'attiser,
Tu m'as somatisé, Tu restes traumatisé.
Se combattre soi-même est un leurre, une mascarade,
Car c'est ton ombre que tu fuis, dans cette cavalcade.
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