TONY TRUANT

Location:
PARIS, Bi
Type:
Artist / Band / Musician
Genre:
Rock
Site(s):
Label:
Les Disques Poussinet
Type:
Indie
En 1980, Antoine Masy-Perier, qui a biberonné Gene Vincent, Kinks, Velvet Underground, Stooges, Bob Dylan, New York Dolls, Dion, Flamin'Groovies et autres garage punks, se fait remarquer bruyamment au sein des bien-nommées Gloires Locales, en compagnie de Gilles Tandy, l'Olivenstein «fier de ne rien faire». La formation est fructueuse et prépare Antoine à un événement considérable: au printemps 1981, il rejoint les Dogs, le meilleur groupe français de rock de tous les temps mais aussi ses favoris personnels.



Avec les Rouennais menés de main de maître par un Dominique Laboubée à l'insolente élégance, Antoine restera onze ans et gravera plusieurs albums qui sont désormais les Missels du rock d'ici. On retiendra, naturellement, le manifeste « Too Much Class ForThe Neighbourhood », des milliers de concerts, des dizaines de chansons. L'apprentissage est fini.
En 1992, Antoine Masy-Perier quitte le navire qui continuera de belles aventures jusqu'à la disparition tragique de Dominique à l'automne 2002. Un jour, notre héros, en se fouillant les favoris qu'il a imposants, se découvre des super pouvoirs, et se mue en TONY TRUANT. Désormais, il chantera, et en français. La langue est cocasse et poétique, référencée et imagée. La musique sort de ses gonds et du cadre dogsien.
Un premier album, « Your Room Is Ready Sir », enregistré avec le Million Bolivar Quartet, soit quelques Dogs pas chiens et un Wampas, sort en 1990. Le rock and roll est de mise, mais l'ironie pointe son nez.
En 1994, c'est avec les Dignes Dindons (Joseph Racaille, arrangeur émérite et Cyril Lefebvre, ténor de la guitare slide verticale comme horizontale, ainsi qu'Ernie Brooks ex. Modern Lovers) qu'il signe « Pupille Mon oeil », un album principalement acoustique. La chose, de toute beauté, montre Truant en fin de siècle décadent et décalé, jamais sérieux mais toujours céleste. Deux ans plus tard, en 1996, « Radio Château Rouge », enregistré avec son Négligé, rebranche les guitares et affirme une écriture de plus en plus identifiable .
Par la suite, on voit Tony avec l'Ukulele Club de Paris. Un album « Manuia » paraît en 2001, sur lequel Tony chante et compose quelques perles, une fois de plus joliment enfilées.
En 2003, Tony tonne. Il est énervé! Avec ses Deux Solutions, le Truant enregistre, à l'ancienne, un album brutal de rock and roll garage, « Ovomaltine, Benzédrine et Vengeance ». La chose est furieuse et sonne merveilleusement.
Après la sortie compilation « Tony Truant On The Rocks » en 2005 où on peut retrouver toutes ses plus belles chansons, Tony décide de monter son propre label : Les Disques Poussinet. Warner et Universal tremblent ! Cette même année, il intègre définitivement les Wampas.
Début 2006. Sortie du 25cm « Allo Brooklyn, Ici Montmartre » enregistré avec les fantastiques Fleshtones à NYC.
Il continue à sillonner la Gaule, prêcher l’archisainte parole R’nR et enregistrer avec les Wampas. Pour ne pas perdre de temps ni lâcher le morceau, on voit Tony, et surtout on l’entend, avec deux nouvelles solutions, deux tueurs infâmes, les frères « Boom-Boom » Machine : JB Boom-Bom Machine à la batterie et Etienne Boom-Boom Machine à la basse.
Ils jouent, se régalent et enregistrent « L’Œil Americain », secourus par la crumb de la crumb des amigos de la musica.
Puis, dans tout ce bordel, à partir de maintenant et jusqu’à dorénavant, Tony décide, avec Hervé Legeay à la guitare électrique et Jidé Jouannic à la contrebasse, que : « la batterie, c’est bourgeois ». Ils filent enregistrer au Kaiser Studio « Mélange », qui sort à l’instant.
À très bientôt pour de nouvelles aventures quelque part dans le coinsto.
BOOGA WOOGA FOREVER
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