Grace

Location:
Montpellier, Languedoc-Roussillon, France
Type:
Artist / Band / Musician
Genre:
Blues / Folk / Soul
Label:
Mercury / Universal
Type:
Major
Nous sommes faits pour évoluer. Se remettre en question, voir les choses d'un œil nouveau, telle est notre nature. Et ce n'est nullement un hasard si Grace a choisi cette affirmation comme titre de son nouvel album : « Made for change ». Le changement, Grace connaît. Au cours de sa jeune vie déjà bien remplie, elle n'a cessé de voyager, à travers les continents, les cultures et les musiques, avec une insatiable curiosité et une inaltérable soif de connaissance. Son premier album, « Hall Of Mirrors », paru en 2008, contenait déjà les prémices de ce multiculturalisme élevé au rang d'art : un recueil de blues, de folk, de soul et de reggae servi par une voix hors du commun, une de ces voix qu'on n'oublie pas, gorgée d'émotion et de joie, de douceur et de ferveur, d'énergie positive.
Depuis ce premier opus remarquable, Grace a changé…tout en restant la même. Elle a embrassé de nouveaux paysages, croisé de nouveaux personnages, au cours de voyages et de tournées en forme de périples chaleureux. Et nous revient aujourd'hui avec un nouvel album encore plus passionné, dans lequel elle signe textes et musiques, à la fois résolument personnel et largement ouvert sur le monde. Le partage, c'est le maître mot de Grace. Partager l'espoir, la tolérance, la fraternité, à travers sa musique. Une raison de vivre, une raison de chanter, qu'elle sait communiquer avec un bonheur contagieux au cours de ses concerts.
Ce nouvel album est aussi une aventure collective. Le groupe dont elle s'est entourée, sur scène comme sur disque, les Victory Riders, nom inspiré par la légende de Crazy Horse, est à lui seul un reflet de ce melting pot qui fait l'originalité de Grace. Des musiciens de diverses origines, réunis sous la houlette de Jérôme Degey, producteur, compositeur, arrangeur et instrumentiste, capable de passer des rythmes d'Afrique de l'Ouest au blues du Mississipi, de la musique sud américaine au reggae jamaïcain avec la même spontanéité.
La naissance de l'album s'est déroulée en trois temps et trois pays, la France, les Etats Unis et le Brésil. De la maison de Grace, dans le Languedoc, aux forêts d'Amazonie, en passant par Miami, Floride. C'est là, entre deux sessions avec le légendaire ingénieur du son Jimmy Douglass (qui a collaboré aussi bien avec Al Green qu'avec Timbaland, AC/DC, Jay Z, les Stones ou Justin Timberlake) que Grace a retrouvé son père et sa mère, tous deux musiciens, et en a profité pour les faire participer à quelques titres. Juste retour des choses pour une petite fille qui a grandi dans le bus de tournée de ses parents…
Depuis son enfance, on l'a dit, Grace n'a cessé de bourlinguer à travers le monde : Américaine née au Canada, elle suivit sa mère au Kenya à l'âge de sept ans, avant d'aller apprendre l'art des griots au Sénégal et en Ethiopie, le yoga et la musique soufi en Inde. Pas étonnant donc que cette exploratrice des sons et des cœurs se soit retrouvée en pleine jungle amazonienne pour une nouvelle aventure. En février 2010, invitée à donner un concert là bas, elle a partagé un temps le quotidien du peuple Surui, une tribu qui lutte contre la déforestation illégale, parfois au péril de sa vie.
Une expérience inoubliable pour cette passionnée de traditions, de nature et de cultures, qui a accepté d'être l'ambassadrice de l'association Aquaverde, qui œuvre pour le reboisement de la forêt amazonienne. Sur le site Graceforest.com, on peut désormais planter un arbre en ligne pour participer à ce combat écologique.
Un combat pacifique auquel la vie de Grace ressemble toute entière. A l'image de ce nouvel album, dans lequel on retrouve, encore magnifiés sous la plume de Grace, les thèmes de justice, d'amour et de solidarité. Comme dans la chanson « Like A Phoenix », qui évoque, à travers la métaphore de l'oiseau Phénix qui renaît de ses cendres, cette petite flamme qui permet de ne jamais perdre espoir même quand on a touché le fond. Comme dit la chanteuse, « c'est comme le lotus, cette fleur magnifique qui ne pousse que dans les eaux sales… ». Un thème abordé aussi dans « Heading West », « Made for change » et surtout « I know you can », où, sur une musique country mariée à des rythmes africains, Grace affirme que le plus long voyage commence toujours par un petit pas. Repousser ses limites (« Rainbow Hour »), aller de l'avant (« Cannot Go Back »), croire en la vie (« No Better Place »), autant de messages positifs délivrés par Grace à travers ses chansons, entre un hymne aux mères du monde entier, passées, présentes et futures (« Salam' Mama ») et une quête de spiritualité au-delà des religions ou des cultures (« Solid Gold », « Lord I'm Thankful »).
Soul, gospel, blues, reggae, folk, pop, musique africaine, Grace serait-elle une chanteuse de world music ? « Mes influences sont multiples, répond-elle, je me sens avant tout citoyenne du monde. Mes chansons célèbrent cet arc en ciel de croyances différentes, de cultures diverses. C'est la musique de la Terre, la musique du cœur. »
Rien que le prénom met déjà sur la piste. Grace, dans le langage théologique, est synonyme de faveur, d'affection et de bienveillance. Dans la langue de tous les jours, le mot évoque le charme, la douceur et la beauté. Ce mélange de tendresse et de spiritualité, de chaleur et de suavité, justement, c'est tout Grace. Une chanteuse à part, unique, « hors format » comme elle dit modestement. Et son premier album, intitulé « Hall of mirrors », est à son image: un recueil de folk, de blues, de reggae et de soul à la sincérité et à l'émotion communicatives.
Communiquer, c'est le leit-motiv de Grace. Chanter pour toucher les gens, « pour leur faire kiffer la vie ». Pour transmettre aussi, tout ce qu'elle a pu apprendre au cours d'une jeune existence déjà bien remplie. C'est que Grace, sous ses allures de princesse orientale un brin mystérieuse, est une sacrée bourlingueuse. Américaine née au Canada, elle a passé son enfance dans le sillage de ses parents musiciens, entre concerts et tournées : « J'ai appris à marcher dans un bus, raconte t-elle en souriant. Nous vivions dans une ferme de la Nouvelle Ecosse, sans eau ni électricité. J'ai appris très tôt ce qu'était l'écologie. »
Elle a sept ans quand ses parents se séparent. Elle suit alors sa mère, engagée dans une mission humanitaire au Kenya. Une deuxième enfance, africaine celle là, qui marquera à la fois sa vie et sa musique. L'Afrique, elle y retournera souvent, notamment pour étudier l'art des griots, entre Sénégal et Ethiopie. Une soif de connaissances qui l'emmènera jusqu'en Inde, où elle s'imprégnera de yoga et de musique soufi.
Nomade insatiable, Grace a vécu aussi en Alsace, au pied des Vosges (« j'en ai gardé de merveilleux souvenirs de vendanges et de mirabelles. »), en Californie, où elle milita pour la reconnaissance des peuples amérindiens au sein d'une association nommée Survival, ou encore dans un squat au coeur du Montana (« j'en ai été chassée un jour par un grizzly !» , avoue-t-elle en éclatant de rire) et à Paris, rue des Abbesses. Comme elle dit : « Je suis une chanteuse de blues américaine, avec des racines européennes et le coeur en Afrique ».
Des influences planétaires qu'on retrouve bien sûr dans sa musique. Fille spirituelle de Tina Turner et de Bob Marley, Grace évolue entre ballades soul et rythmes reggae, folk-blues et musiques du monde, avec une aisance qui évoque les plus grandes vocalistes de jazz et de gospel. Sans fioritures inutiles ni arrangements racoleurs, elle impose, à la seule force d'une voix exceptionnelle gorgée d'émotion, des chansons bien singulières mais aux thèmes universels, qui parlent d'espoir, de tolérance, d'amour et de fraternité. La sensation d'être perdu, alors qu'il suffit souvent d'ouvrir les yeux pour avancer, dans « Lost », la difficulté des rapports amoureux sous forme de jeu cruel, dans « Gambler » ou « Open Road », la rébellion contre l'égoïsme qui fait tourner le monde, dans « Imagine one day », ou l'affirmation que la vraie richesse est celle du coeur, dans « Bang Bang ».
Au hasard des morceaux, au gré d'harmonies familières ou de clins d'yeux musicaux, on croise John Lennon, Stevie Wonder ou Ike et Tina Turner (« Working together », une reprise à l'efficace simplicité), poésie soufi, guitares africaines et scansions ragga. Un « Hall of mirrors » étincelant et révélateur, où chacun peut dénicher son propre reflet.
« Mes chansons me dévoilent, alors que je suis plutôt quelqu'un de timide, qui aime être voilée. » avoue Grace. Ce n'est pourtant pas l'impression qu'elle donne sur scène, entre transe tournoyante, émotion recueillie et énergie conviviale. « Pour moi, chanter c'est échanger » dit-elle encore. Un libre échange qu'on reçoit de bonne grâce. Amazing Grace.
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