F.E.P. (La Fanfare en Pétard) développe un style bien personnel, actuel et électrique, loin des sentiers tracés par les multiples troupes de rue.
De la fanfare, FEP ne garde que les instruments : Soubassophone, sax ténor et alto, trompette, kick et snare drums, pour servir des instrus modernes sur lesquelles le flow tranchant et pertinent de MC Gaston se déploie.
Les fondations du groupe sont posées en 2001 en tant que fanfare de rue.
Le style s'affine en 2005 avec l'arrivée de Gaston au chant et sax alto, et s'affirme (mute) en 2009 avec la décision de faire principalement de la scène pour développer un style plus électrique. Dès lors, la fusion opère. Le style se précise, les connexions se font entre le flow du chanteur, une section cuivre des plus minimales et une rythmique tenace.
Observateur du quotidien, Gaston pose un regard critique sur la société et les travers du système, développant une fureur festive condensée en 2009 dans un premier album « Crame la mèche ». DJ Nelson, Mr E, et Papet J viennent y prêter main-forte. Le groupe sillonne toute l'Europe, du Glastonbury au Paléo Festival, en passant par Les Francofolies, et plus de 200 dates en France, Hongrie, Kazakhstan, Espagne, Belgique, Italie, Croatie …
FEP sort en octobre 2011 un nouvel EP, tout en travaillant à la réalisation d'un futur album attendu pour 2012. Les deux titres « Noir comme l'or » et « Ermite » poussent encore plus loin les limites de la fanfare, l'envoyant valser dans un style actuel où se mêlent Hip Hop et Electro.
Si les fondations du groupe sont posées en 2001 dans les couloirs du conservatoire de Strasbourg, celui-ci ne trouvera réellement son chemin qu'en 2005, avec l'arrivée de Gaston au chant et au saxophone alto. Dès lors, la fusion opère et la FeP devient un groupe à part entière. Le style se précise, les connexions se font entre le flow du chanteur, une instrumentalisation minimale cuivrée et une rythmique tenace.
Gaston débite un message fort : observateur du quotidien, il pose un regard critique sur la société et les travers du système. Mais la FeP ne se prend pas au serieux pour autant. Une fois propulsés dans leur spectacle, sur scène ou en rue, les six musiciens donnent littéralement vie à leur musique. Affublés de rouge et de noir, ils incarnent des personnages enragés glissant sans complexe vers l'auto-derision. En Pétard, certes, mais pas vraiment méchants ! La formation tout-terrain joue sur les chorégraphies, les mimiques, en instaurant un rapport singulier avec le public qui, d'abord surpris, se régale et en redemande.
La Fanfare en Pétard a posé sur un nouvel album son univers hors-normes. « Crame la mèche » est un condensé de cette fureur festive. Loin de sonner "fanfare", ce premier opus de 15 titres sombre dans une joyeuse zizanie post-apocalyptique. L'électronique vient chatouiller les peaux, les cuivres virent à l'acide.
Photos: Sophie Dungler (snoufoto@yahoo.fr)
