Dominique Fillon

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Location:
Ile-de-France, France
Type:
Artist / Band / Musician
Genre:
Jazz / Latin / Acoustic
Site(s):
Label:
Ampsa/Raoul Breton
Type:
Indie
Dominique Fillon est né le 25 février 1968 au Mans. Il faut bien une date et une ville pour avoir un état civil. Mais la musique s'embarrasse peu de ces détails-là. Dominique Fillon est pianiste de jazz. De ces musiciens qui dépassent les frontières et les genres. De ceux dont la date et la ville de naissance résonnent comme une anecdote.
Dominique Fillon contourne soigneusement les routes balisées, les prédispositions. De la musique classique que savourait son père, il retient le piano. La pop Anglaise chère à ses frères l'imprègne de belles mélodies. Il fuit la facilité de plaire à l'un ou d'imiter les autres. Dominique Fillon choisit le jazz.
« Do your thing » disent les Américains. Un appel à la liberté dont il a fait sa philosophie.
Comme on plaque une petite amie ennuyeuse, il plaque le lycée en terminale. Il ne veut plus réviser que ses gammes, et jouer. Jouer tout le temps, jouer partout, avec cette fougue des autodidactes. Les bars du Mans, sa ville natale, deviennent son école. Et plus il joue, plus vite il apprend. Alors, il joue beaucoup du solo au quintette. Ses formules font mouche ! Et déjà il rêve de la capitale. Paris est toujours plus proche lorsque l'on y est. Alors il y va. Première étape, l'American School of Modern Music. Une nouvelle petite amie trop disciplinée à son goût. Il la quitte 3 mois plus tard. Dominique Fillon est autodidacte. « Do your thing » répètent-ils ! Il le fait et atterrit au Caf' Conf, un vivier.
Les artistes viennent y repérer de bons musiciens. Le jeune Manceau ne passe pas inaperçu. Il joue avec Chris Henri, Eric Sauviat, Paco Seri, Hervé Brault, Jean-Christophe Maillard, pour ne citer qu'eux.
Sa carrière commence. Oui, il a choisi le jazz. Pourtant, d'autres musiques l'appellent et il multiplie les compositions, les réalisations d'album et les tournées avec Angélique Kidjo, Ralph Thamar, Bernard Lavilliers, Jimmy Cliff, Michel Fugain, Lokua Kanza, Monica Passos, Sara Tavares, …
Sur une tournée de Michel Fugain, un ami "backliner" lui demande conseil pour ses chansons. Dominique Fillon vient de découvrir Stéphane Sanseverino. Il réalise ses trois premiers albums, Le Tango des gens, Les Sénégalaises et Exactement chez Sony Music.
Quelques années plus tard, Youtube l'amène jusqu'à Matthew Andrae. Au hasard d'un clic. Il produit aujourd'hui cet artiste Apache de Santa Fe.
Il ne s'égare pas. Il fait des « Détours », nom de son premier album sorti en 2007. Des détours qui donnent une sublime densité à son jazz. Sur ce disque, il invite quelques pointures, parmi lesquelles Steven Rodby, contrebassiste du Pat Metheny Group, Steve Shéhan, Stéphane Huchard, Jean-philippe Fanfant, Luiz Augusto et Franck Tortiller. Deux ans plus tard, Dominique Fillon compose « Americas ».
Naturellement, Steven Rodby lui souffle le nom d'une ville pour l'enregistrement. Chicago, bien sûr. Chicago, La Mecque du Jazz.
Un renversement s'opère alors. L'Amérique du Sud souffle sur l'Amérique du Nord, une chaleur rouge et ocre. L'Amérique du nord se glisse au sud et libère son blues et ses accents celtiques. Dominique Fillon, Steven Rodby et Nic Cecire, le remarquable batteur australien, s'unissent en trio sur ce continent recomposé. La chanteuse coréenne, Youn Sun Nah, deux guitaristes, l'un suédois, Ulf Wakenius (un des derniers musiciens d'Oscar Petterson), l'autre français Olivier Roman Garcia, et l'ingénieur Helik Hadar (Madeleine Peyroux, Herbie Hancock, Mélodie Gardot), rejoignent cette nouvelle terre de rencontres. Loin du légendaire West-terne. Une West-terre universelle. Le jazz. Americas.
Pendant qu'il tourne avec son quartet, au Japon, à Singapour, en Malaisie, en Australie et en France, un label Japonais lui demande un album en trio qu'il compose rapidement, comme cela vient, « As it comes, ». Ce sera le nom de cet album enregistré dans son studio avec Kevin Reveyrand et Francis Arnaud.
Avec des titres aux noms évocateurs comme « Song for Aké » composé pour son épouse Japonaise, « Al mood samba » hommage à Al Jarreau, « Letter to M », lettre à Michel Petrucciani, « The Jacket », « Samberland », dans la grande tradition du « trio de Jazz », Dominique Fillon présente 10 nouvelles compositions et une reprise swing de son « Détours »…
L'année 2012 est marquée par 2 autres magnifiques projets :
L'équipe d'Herbie Hancock demande à Dominique de présenter sa musique à la première édition de la journée internationale du Jazz à l'Unesco, ainsi que de participer à la création de cet événement en tant que conseiller artistique et collecteur de fonds.
Sa performance clos les festivités de l'après-midi, et on retrouve Dominique sur la grande scène de la soirée, aux cotés de Nicole Slack Jones, accompagné par Terri Lyne Carrington et Ben Williams.
L'autre grand projet de cette année est caritatif puisqu'il s'agit de jouer pour collecter des fonds qui aiderons à la reconstruction du parc d'instruments de l'école d'Okuma, près de Fukushima, détruite pendant le tsunami de mars 2011.
Un grand concert au Bilboard de Tokyo est organisé avec le quartet de Dominique, auquel s'ajoute Akemi Toyama, Coba et Kazumi Watanabe.
Le Japon est encore une fois au cœur de l'activité de Dominique avec cet événement qui a permis aux éleves d'Okuma de retrouver la joie et le plaisir d'apprendre et de pratiquer leur instrument.
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