A 25 ans, François-Xavier, alias Carbonnell, mène une double vie : journaliste le jour et compositeur le soir. Entouré de ses musiciens, ce multi-instrumentiste (guitare, piano, ukulélé, mandoline…) livre un troisième album personnel et attachant, loin des autoroutes formatées de la bande FM.
La pêche à la lune propose une folk soyeuse et délicate, transpercée de foudres nocturnes et de soupirs intimistes. Alliance assumée de comptines bucoliques et de mélopées bastringues, Carbonnell prend plaisir à égrainer ses chansonnettes décalées avec un timbre nonchalant qui fleure bon la bohème et l’insouciance. Un improbable croisement entre Renaud et les Beatles.
D’une plume échevelée, Carbonnell joue avec les mots et les registres, tisse sa toile dans les recoins les plus inattendus du quotidien, tour à tour rêveur, tendre ou facétieux, où l’on décèle parfois l’oeil du chroniqueur. Un univers poétique à échelle humaine, où chacun se reconnaîtra parfois comme dans un miroir.
Après Des crocodiles et des rêveurs (La Médiaphorie, 2004), La saison morte (autoproduit, 2005), ce troisième opus a été enregistré et mixé par le prometteur Matthieu Guihot à Saint-Cyr l’Ecole et masterisé à Clichy par un grand nom des studios français : Raphaël Jonin (Jean-Jacques Goldman, Johnny Hallyday, Mathieu Boogaerts, Tarmac, Camille…).
Depuis ses débuts, François-Xavier Carbonnell a déjà partagé la scène avec les Joyeux Urbains, Syd Matters ou les Fatals Picards… De nouvelles dates sont en préparation pour défendre ce disque sur les planches.
