"Boomshek est né de l’union de deux frères, aux styles musicaux bien distincts pour ne pas dire opposés. : l’un baigne dans le hip-hop depuis tout petit alors que l’autre a grandi avec du rock plein les oreilles. Question son, parlons-en. Des énormes beats au son gras accompagnés de puissantes guitares au grain incomparable, le tout emmené par un rap au flow surréaliste et adoucit par des envolées mélodiques à couper le souffle. Rien que ça.
Les deux frères se répartissent les tâches dans le processus de création de cette machine à faire vibrer les corps.
Tout d’abord, il y a l’auteur, Daimon, 20 ans, qui au premier abord fédère par sa bonhomie. Mais une fois la bête lâchée sur scène, on se retrouve face à un véritable molosse rappeur assoiffé de mots à la technique impressionnante qui vous envoie son énergie à la figure et vous enivre par ses textes habiles et puissants. Enrichi par de nombreuses scènes dans sa région d’origine, le Nord-pas-de-Calais, Daimon veut maintenant conquérir des territoires inconnus pour y semer ses bonnes paroles.
Et puis, il y a le compositeur, Matthieu Mendès, 25 ans. En 2005, il sort un premier album chez Warner Music, dans le label de Marc Lumbroso, édité chez peermusic France. En très peu de temps, le premier single « J’en sais rien », puis quelques mois plus tard, le second, « Wake me up », se retrouvent à tourner en boucle sur les ondes, et les clips sur les chaînes musicales. Fort de cette expérience et d’une tournée qui s’en suivit dans toute la France, notamment avec le tourneur P.O.P, il prit la décision de concrétiser ce bout de collaboration naissante avec son frère, alors qu’il était encore sur la route.
Et là, surprise, après deux ou trois titres enregistrés, la décision est prise : l’avenir sera Boomshek. Fini les albums solo, fini les galères chacun de son côté. Place à la force du métissage, à la puissance du mélange, à la richesse de l’union de deux frères que tout oppose.
L’invasion a commencé, n’essayez même pas d‘y résister…"
