Black Stone Cherry France

Location:
FR
Type:
Artist / Band / Musician
Genre:
Rock / Psychedelic
Label:
Roadrunner Records
Type:
Indie
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Voilà un reportage sur le groupe, filmé et monté par l'excellent site, www.noisepod.fr



Le Sud des Etats-Unis est surtout connu pour sa musique et la forte ambiance familiale qui y règne. Ces deux aspects se retrouvent au sein de Black Stone Cherry, un groupe du Kentucky qui redéfinit le rock US pour un public jeune. En comparaison, BSC est original : ils empruntent le côté « plus fort que tout » du rock classique et le modernisent avec une attitude rentre-dedans qui est à la fois rock US classique et moderne.

Peu de jeunes groupes (aucun des membres n’a plus de 23 ans, le plus jeune a 20 ans) ne sonnent si puissant ou polyvalent. Leur son est brut et lourd, mais Black Stone Cherry vient clairement du Sud, et ils sont là de la façon la plus vraie, grâce à leur amour de la musique : c’est dans leur sang, c’est dans leurs racines.



BSC vient d’Edmonton, une petite ville du sud du Kentucky, qui est au milieu d’une zone aride (où l’alcool est interdit) et où il y a peu de choses à faire. Pour beaucoup, dont les membres de BSC, la musique a été leur échappatoire. Et il y avait beaucoup de musique autours d’eux. « Il y a plein de super groupes country et gospel que nous adorons », dit Ben. Avec toute cette musique, il n’est pas étonnant que les quatre membres de BSC ont une riche tradition musicale dans leurs propres familles, en commençant par leur grands-parents, puis leurs parents, jusqu’au groupe lui-même. Le père de John Fred, Richard, est un des fondateurs du groupe du Kentucky Headhunters, lauréat d’un Grammy Award, alors que le grand oncle de Jon était batteur de jazz. Chris a eu sa première guitare de son grand-père, qui construisait les instruments lui-même, et a appris ses premiers accords avec son père. Et ils n’ont pas été encouragé uniquement par leurs familles : à chaque fois que Chris avait des soucis à l’école, il atterrissait dans le bureau du principal, jammant avec ce dernier !



Entouré de musique et de soutien à Edmonton, BSC a pu se développer loin des tendances. « Quand tu viens d’un coin où il n’y a pas de compétition dans le style de musique, tu crées ton propre style de musique », déclare John Fred. Chris ajoute : « Quitte à être ici, au milieu de nulle part, il vaut mieux faire son propre truc juste pour s’amuser ». Chris et John ont commencé à jouer ensemble alors qu’ils étaient ados au lycée, Jon et Ben les ont rejoints plus tard, créant officiellement le groupe le 4 Juin 2001. BSC s’est installé pour répéter dans une maison vieille de plus d’un siècle, qui était occupée par les Headhunters depuis 1968 et a répété inlassablement.

Il y avait une certaine atmosphère dans cette maison qui émanait des murs ornés de souvenirs rock de plus d’une décennie : des posters, flyers, pochettes d’albums. « On a grandi en regardant ces posters et en nous visualisant comme étant dans une chambre d’enfant », explique John Fred. « Cela nous a poussé à essayer de créer quelque chose du même niveau ».



Alors qu’il y a des échos du passé dans leur musique (leur son rappelle Zeppelin et ils sont souvent associés à des groupes comme Skynyrd et the Black Crowes), cela agit principalement comme une fondation de leur musique. BSC est un groupe de rock moderne fonctionnant à plein gaz, aux guitares rugissantes mêlée à une attaque rythmique frissonnante.Ils sonnent aussi truculent et brut que Soundgarden, aussi heavy et fun qu’ACDC, pourtant leurs performances scéniques ainsi que leurs compositions révèlent un niveau musical incomparable. Ils peuvent pondre un riff intense et bluesy qui rappellent à la fois les Guns N Roses et Alice In Chains sur « Lonely Train », une chanson saisissante qui relate à quel point la guerre peut affecter une famille abandonnée quand un soldat est appelé à la guerre. Il y a une intensité dans « Lonely Train » qui prend aux tripes.

Ils peuvent aussi mélanger des ambiances sinistres et cinématographiques comme sur le titre « Rain Wizard », une chanson basée sur une légende locale à propos de sages qui pouvait ramener la pluie durant des périodes de sécheresse et de famine. Et avec le titre dévastateur « Backwoods Gold », BSC prouve qu’ils sont de vrais conteurs avec une histoire à propos d’un homme qui volait de l’alcool dans des petits magasins pour l’amener en ville. Cette diversité est rare chez un jeune groupe et John Fred dit que là était leur intention : « Nous voulions creuser au plus profond de nous-mêmes et en ressortir quelque chose de totalement différent de ce qui se faisait à ce moment-là. Nous voulions faire une musique sur laquelle les gens auraient porté leur dévolu, quelque chose qui serait totalement différent de ce qui se fait maintenant mais rappellerait aux gens les grands groupes icônes d’avant. »



C’est ce qui s’est passé à Edmonton, tout le monde âgé de 7 à 77 ans a adopté BSC. « Les gens ont entendu parler de ces gamins qui jouaient dans des bars rock mythiques qu’on a transformé en soirée rock n roll », se souvient Ben. Très vite, il n’y avait pas une personne en ville qui n’aimait pas le groupe ! Une fois l’enregistrement terminé, le groupe a donné un concert pour fêter leur retour, et 1500 personnes se sont entassées dans le petit gymnase de l’école, la même école dans laquelle Jim avait l’habitude de jammer avec son principal. C’est ce dernier qui a invité le groupe à venir jouer pour célébrer la sortie de leur premier album sur Roadrunner Records. Les routes de la ville étaient couvertes de panneaux pour accueillir le groupe de retour, même les panneaux digitaux annonçaient des messages de bienvenue, annonçant BSC en concert ce soir à la Middle School, des signes qui montrent bien à quel point le groupe est apprécié à Edmonton.



Aujourd’hui, avec le premier album qui est sur le point de sortir, l’Amérique toute entière va bientôt adorer BSC. Evidemment, l’album a été enregistré à la maison dans le Kentucky, entourés de leurs familles et amis, et c’est le père de John Fred, assisté de l’ingénieur du son David Barrick, qui ont produit l’album. Kevin Shirley, qui a travaillé sur l’album « Nine Lives » d’Aerosmith et sur « How the West was Won » de Led Zeppelin, a mixé l’album aux Palm's Studio à Las Vegas, Nevada. Chris explique: « Nous sommes allés là bas et nous avons enregistré comme cela se faisait auparavant, cela à un côté très humain, pas de machines ou autres ». John ajoute : « Tout est dans le groove, la façon dont les gens bougent. » Cet album capture l’énergie cinétique et la force du groupe en concert, et c’est la preuve que BSC est bien un pur groupe du sud. Ou comme Ben le formule : « Nous sommes un groupe de rock n roll sans concessions qui dit la vérité et qui peut aller bien au-delà de son imagination. »
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