Baron Faty pousse ses premières notes à Paris, dans un quartier populaire du 20 ème arrondissement. C’est là qu’il grandira, bercé de métissage urbain et des rumeurs mélodiques de la rue.
Amoureux des mots, il choisit de conter les maux de sa génération dans un langage universel : le hip hop.
C’est avec Le Cartel Despee qu’il se fait d’abord connaître en 1994 sur l’historique cassette freestyle de CutKiller sur laquelle on retrouve tous les groupes notoires de l’époque. La même année il intégre Boogotop, collectif de rappeurs né sous l’impulsion de Doudou Masta, dont il fait d’ailleurs toujours parti. S’en suivra l’album Antidote en 1999 et son successeur Ghetto World en 2006.
Auteur, compositeur, interprète celui qui adopte le nom de Baron Faty en hommage à sa filiation royale sénégalaise se sent vivant sur scène. Dès 1999, il enchaîne les live avec sa nouvelle formation LA BARONNERIE, regroupant trois de ses amis avec lesquels il produira un maxi 4 titres qui s’écoulera à plus de 3 000 exemplaires, suivi par les radios spécialisées comme Générations 88.2 ou Skyrock.
Dès lors il enchaîne les salles. Du Caveau des Artistes à Paris, Bâtiment des forces motrices à Genève (2005) , Oslo, au Studio de l’Ermitage en 2006 avec cette fois ci une formation live incorporant 3 musiciens : un contrebassiste, un batteur et une accordéoniste sous le nom du BARON FATY’S BAND et déchaîne la même ferveur et curiosité du public, faisant salle comble à chaque fois.
Féru de rap, c’est sans tabou qu’il fait les premières parties de grands noms de la variété française tels Marc Lavoine pour ses concerts à l’Olympia de Paris ou collabore avec Julie Zenatti pour un duo sur la compilation «Hipnose ». Nouvel arrivant dans la variété française , il fait également les ouvertures de concerts hip-hop de Doudou Masta, Princess Aniès ou Lord Kossity.
Musicalement, Baron Faty mûrit très vite et le costume hip hop devient vite trop petit pour ce schizophrène musical. C’est sans complexe alors qu’il lorgne du côté de la chanson française et s’approprie les codes et rythmiques façon « Titi parisien » qui marque fortement son album. Il renouvelle son style en y ajoutant également des ambiances africaines renforçant la consonance intimiste de l’album. Ses collaborations artistiques ne trompent pas sur l’ecclectisme et l’ouverture de son projet : Emilie Loizeau sur l’entêtant « Ces petites choses », Lucia Barahona sur « Laisse les anges faire » et Francis Roy et Jean Jacques Hertz ( musique du film Doberman de Yann Kounan) à l’arrangement pour « Chérie, je t’aime ». En 99, il rencontre Koxie à qui il fait enregistrer sa première maquette. En 2007, il interprète le rôle d'Alphonse à ses côtés sur le titre tube de l'été "Garçon". Mais rassurez-vous il n'a pas perdu sa cédille
Ses thèmes de prédilection : l’amour bien sûr mais celui du quotidien sous toutes ses formes de la rencontre à la rupture, du désespoir de l’absence à l’insupportable soupçon d’être quitté….
Son challenge avec son album : chanter au monde que sa musique est une arme de séduction massive qui touche sa cible à chaque fois.
BARON: DEFINITION SOMMAIRE.
Baron est un titre de noblesse.
Ce titre est dérivé du vieil allemand bar, libre ou selon d'autres auteurs, du latin vir, homme.
Dans la hiérarchie moderne des titres de noblesse, baron est un titre inférieur à celui de vicomte, mais supérieur à celui de chevalier. La femme d'un baron porte le titre de baronne.
En France
Au Moyen Âge, le terme barons (barones), d'origine germanique signifiant "homme libre" ou "guerrier"*, désigne tous les membres de la haute aristocratie, qui tiennent directement leur fief du roi. Les Montmorency se qualifiaient de premiers barons de France, de premiers barons chrétiens.
_ Il a été avancé récemment (Michel Pastoureau L'Ours. Histoire d'un roi déchu aux éditions du Seuil) que le mot "baro" signifiant "celui qui frappe et qui tue" viendrait de l'allemand Bär (ours).
À partir du XVIe siècle, le titre de baron est intégré à la hiérarchie nobiliaire, en étant le plus bas degré, il s'applique alors individuellement au détriment de « sire de. » ou de « seigneur de. ».
En France, le titre de baron était jusqu'à la Révolution attaché à un type de fief qui a
été érigé en baronnie. En Bretagne, les ducs érigèrent neuf baronnies à l'imitation des neufs évêchés du duché.
À partir de Napoléon, le titre fut accordé de façon héréditaire sans plus de considérations féodales.
Dans les pays européens
_ Angleterre : Dans le système nobiliaire britannique il ne faut pas le confondre avec le Baronnet. En Angleterre, le titre de baron est le plus bas degré des pairies d'Angleterre, d'Irlande, de Grande-Bretagne et du Royaume-Uni. On s'adresse à lui par lord N. et ses enfants reçoivent le titre de Honorable, abrégé en Hon.
_ En Écosse, le titre de baron est attaché à une terre et n'est donc pas un titre de la pairie. Le titre de baron écossais est vendable. Les barons écossais ont perdu leurs droits de juridiction avec l'abolition de la féodalité par l'Abolition of Feudal Tenures etc. (Scotland) Act 2000, entré en vigueur le 28 novembre 2004, qui préserve cependant leur dignité, ce qui inclut la précédence et les privilèges héraldiques qui y étaient attachés.
_ En Espagne, il existait deux types de baronnies : les anciennes juridictions féodales, supprimées au XIXe siècle et les titres accordés par les souverains depuis le XVIe siècle, titres qui n'avaient pas d'assise féodale.
_ Dans le Saint Empire romain germanique, le titre de baron (Freiherr) était accordé par l'empereur, là aussi sans assise féodale, on parlait de « baron de N. et du Saint-Empire ». À noter que tous les enfants, même les filles, portent également le titre.
_ De même en Russie, le titre de baron était accordé par le tsar de façon héréditaire.
_ En Belgique, le titre de baron — baronne pour une femme — est supérieur à celui de chevalier et inférieur à celui de vicomte.
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