PKRK

L'œil torve, toutes griffes dehors, le cadavre du punk que l'on a cru mort, d'un bond, saute à la gorge de tante morose (punk's not dead on vous avait prévenu). PKRK, engeance illégitime, naît d'un croisement contre nature entre une hyène et un zombie, trépigne d'avance à l'idée de vous froisser les méchamment tympans avec ses chansons pas propres, vicieuse et autres perceuses pour enfants pas sages. PKRK, dix ans sur le carreau, deux cirrhoses et trois dépressions plus loin, fête sa remise en service en grandes pompes funèbres. Ce gang de pyromanes désœuvrés patentés revient sur les planches avec un tout nouveau set-napalm, spécialement étudié pour une combustion spontanée totale et définitive de la scène.



PKRK reprend du sévisse. Le gang messin condamné à la peine maximale il y a dix ans, s'est fait la belle la nuit dernière. On n'est plus sans nouvelles depuis qu'un communiqué indique clairement que ces quatre malfrats ont remis la main sur leurs gratte-flingues en vue d'une série de casses mémorables sur le mode opératoire bien huilé qui a fait leurs heures de gloire dans les années 90, autrement dit défouraillage tous azimut. Selon des sources bien déformées, PKRK a monté une cavale sans faille. Toujours sur la brèche, jamais deux nuits au même endroit, c'est entre mars et avril qu'ils frapperont sans ménagement une tripoté de succursales hexagonales. Une balle dans la chambre, les chargeurs pleins jusqu'à la gueule et le doigt crispé sur la détente, cette bande de doux dingues fête sa libération anticipée avec un répertoire au vitriol qui va laisser des cicatrices.A bon entendeur salut !!!!!!