scorpio rising

Location:
Paris, Fr
Type:
Artist / Band / Musician
Genre:
Post punk / Nu-Jazz / Indie
Version fière :



En 1991, les GI LOVE se séparent après deux albums de hard core psychédélique (16 Hardcore Romances, chez All or Nothing en 1989, et Chemical Gardens en 1991, chez Go Get Organized). Le guitariste Antoine délaisse un temps la musique et se consacre à l'étude de la phénoménologie husserlienne (oui pauvre con, il est pas comme toi, il lit pas Closer et Amélie Nothomb, et il t'emmerde !). Il reprend la musique en 1994 en compagnie d'une violoncelliste de formation classique, Justine, avec le projet de se couper de toute influence rock. Les répétitions, arrosées de thé à la bergamote et placées sous le signe de Mallarmé, se poursuivent quelques années et aboutissent à l'album "The Blues Resurrection Project" en 2000. L'album est produit par Philippe Laurent, pionnier de la musique électronique en France, et mélange des duos guitare/violoncelle à d'autres morceaux à l'orchestration plus riche. Après leur séparation amicale, Scorpio Rising réunit désormais un homme avec lui-même et quelques machines, guitare, batterie, piano, voix. Beau, raffiné, subtil, doté d'une masse musculaire enviable et capable d'honorer plusieurs femmes en une seule nuit (tu trouves plus glorieux de te regarder dans la glace le matin en te répétant "je suis une merde" ?) Scorpio Rising enregistre l'album "Born/reborn" en 2002. Entre temps Scorpio Rising a rencontré un vieil homme sur une route de Seine-et-Marne, qui lui a annoncé : "Jamais tu ne connaîtras la souillure du tombeau!" Scorpio Rising se suicide, sur les conseils du vieil homme, et assiste à sa propre renaissance. Le dernier morceau de l'album contient les borborygmes qu'il émet et enregistre lors de ses diverses renaissances, et qui peuvent être tenues désormais pour des preuves irréfutables de la présence d'immortels parmi nous. A la recherche d'autres immortels comme lui, Scorpio Rising se rend en Islande, où l'accueillent divers esprits farceurs, tapis dans les détails de la nature. Il décrit cette expérience dans son troisième album "The invisible society" en 2003. Les diverses révélations dont il est l'objet ne tardent pas à perturber sa vie sociale. Après l'échec de plusieurs psychothérapies d'inspiration analytique et comportementaliste, des IRM, électroencéphalogrammes, magnétoencéphalogrammes sont tentés, à l'occasion desquels Scorpio Rising peut explorer son propre cerveau, découvrant avec surprise que son hypophyse reproduit dans le détail le profil de Staline. Cette expérience, entraînant une confusion explorateur/exploré qui aggrave encore son état, est rapportée dans l'album "Brain catalogue" en 2004. En 2006, l'album "I know you but you don't know me" se présente comme un opéra familial replacé dans le cadre psychiatrique. Aujourd'hui Scorpio Rising se penche sur un projet d'opéra mêlant black métal et free jazz, consacré à la psychanalyse. Un tiers de l'opéra PHALLUS IMPERATOR, présenté comme le premier opéra rock lacanien, est déjà composé (voir Foreskins). D'autres extraits seront affichés bientôt.



[Certains visiteurs s'étant offusqués de cette image de sale con prétentieux que je donnais de moi-même, j'ai décidé de leur proposer une autre version, tout aussi mesurée, mais plus propre sans doute à flatter leur goût.]
Version honteuse :



Viré de son groupe totalement pourri (et dont il vaudra mieux taire le nom) en 1991, pour son jeu de guitare poussif et sa voix de chèvre, le guitariste, Antoine, tente de se consoler de ce triste épisode, et accessoirement de se trouver une nana, en reprenant des études de philosophie, pistonné par son père, à l'époque Président de l'Université. Incapable de lire autre chose que Closer et Amélie Nothomb, il écoeure rapidement ses professeurs, par sa prétention absolue et son incapacité totale à enchaîner deux idées. A nouveau il doit fuir sous les quolibets, les coups de pied au cul, protégé par la police (qu'il appelle à la rescousse), sous les cris de "Mort aux cons", "Va te branler ailleurs, pauvre type !". En 1994, il reprend la musique en compagnie d'une violoncelliste chrétienne et charitable, Sainte Justine, décidée à l'aider. "Tu peux faire quelque chose, j'en suis sûre. T'es pas si nul." Malheureusement sa foi, son humanisme admirables n'y peuvent rien : titubant, bourré à la Valstar, au bout de deux ans il parvient à peine à enchaîner deux accords sur sa guitare. Le triste résultat de cette collaboration (que son atterrante nullité pourrait presque faire passer pour une tentative expérimentale) se retrouve dans un album qu'aucun label digne de ce nom ne daigne écouter. "C'est pas l'Armée du Salut ici !", s'entend-il répondre. Désormais seul, il accumule en quelques années, sous le nom grotesque de Scorpio Rising (déjà utilisé sur cette planète par 15376 groupes), avec un entêtement touchant et pathétique, une centaine de morceaux dont la médiocrité abyssale désespère en quelques secondes l'auditeur le plus indulgent. Moche comme un pou, con comme une huître, vulgaire et mal foutu, doté d'une petite bite qui n'a jamais fait jouir que sa main, Scorpio Rising tente de se faire admettre dans plusieurs établissements psychiatriques, d'où il se fait encore jeter : "Mais vous n'êtes pas fou mon bon monsieur. Vous êtes juste con, complètement con". Il continue d'enregistrer des albums de plus en plus lamentables, qu'il accumule chez lui et qu'il inflige à sa grand-mère, qui a dû le recueillir : "Mamie, c'est moi. Je l'ai enregistré tout seul". "Oh c'est bien mon chéri, c'est très bien." Un jour un copain, apitoyé, lui signale l'existence de My Space : "Tu pourras y mettre ta musique. Ils écoutent pas. Y a même des mecs plus nuls que toi". Grâce à sa page personnelle, Scorpio Rising peut afficher comme amies de jeunes femmes savamment dénudées, aux pseudos les plus exotiques, et les montrer à ses collègues : "T'as vu ça ? C'est mes meufs ! J'comprends pas : elles veulent toutes être sur ma page." Récemment Scorpio Rising, qui n'a jamais eu le moindre projet d'opéra, s'est attelé à l'écriture d'un ensemble de morceaux à la gloire de Nicolas Sarkozy. On pouvait le voir le soir du 6 mai Place de la Concorde, déguisé en Mireille Mathieu, tentant de s'emparer du micro. Depuis, ses envois de foie gras du Périgord, de chocolats ont porté leurs fruits : Alain Juppé a proposé de financer l'album de Scorpio Rising, dédié à Nicolas Sarkozy sur des textes de Didier Barbelivien. L'ensemble pourrait être produit par Gaëtan Hortefeux.



Version authentiquement sérieuse : Le vidéo-clip ci-dessous, illustrant l'ouverture de l'opéra, a été réalisé par Jean-Michel Pupin.
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