Sara Rénélik

Location:
Ca
Type:
Artist / Band / Musician
Genre:
Roots Music / Soul / Folk
Site(s):
Label:
Independant/Agape Musique
Type:
Indie
Sara Rénélik



Haïtienne d'origine, Sara Rénélik, chanteuse, chorégraphe
et danseuse, s'implique activement en Haïti depuis plusieurs
années. Elle contribue, à titre de consultante artistique,
à plusieurs événements culturels au Québec et en Haïti et
permet à ceux-ci d'activer leurs liens.
Chorégraphe-danseuse et/ou enseignante pour des
productions d'envergure telles que le Cirque du Soleil
(Saltimbanco, La Nuba), l'École Nationale du Cirque,
le Théâtre Français de Toronto et chanteuse
pour des artistes tels qu' Emeline Michel, Eval Manigat,
Azor, Luck Mervil, etc., elle se pourvoie d'une diversité
d'influences et d'expertises et développe son propre style
tant en chorégraphie qu'en musique où se rencontrent
culture traditionnelle haïtienne et influences contemporaines.
Gagnante en 2005 du Prix MAESTRA SOCAN/SODRAC,
qui encourage les femmes en musique, elle lance ensuite
son premier album, Aube, lancé en 2006 et nominé
aux Prix de la Musique Folk Canadienne de 2007.
Très active dans la communauté haïtienne de Montréal,
elle devient une personnalité prisée se distinguant
par son dévouement au rayonnement de sa culture d'origine.
Elle fût porte-parole du Mois du Créole de 2005, artiste invitée et conseillère artistique de l'événement aujourd'hui très populaire, le Festival du Film Black de Montréal (anciennement Festival du Film haïtien de Montréal)de Fabienne Colas. Avec elle, elles construisent ce qui est aujourd,hui un événement incontournable dans la communauté haïtienne et québécoise de Montréal.
Elle gagne le Concours « Mon accès à la scène » initié par la Fondation du Maire de Montréal, le Cirque du Soleil et l'Arrondissement Ahunstic-Saint-Michel pendant la même année. Elle participe ensuite à de multiples événements où la cause des femmes occupe un premier plan autant en Haïti qu'au Québec. Entre autres en Haïti, le Festival CulturElles de l'Institut Français, éditions 2007 et 2008 et la Journée de la Femme 8-8-8, Wit fanm kanpe pou wit mas 2008 au Parc de la Canne à Sucre ainsi qu'au Festival Destination Aquin en 2009. Aussi, elle fût invitée en 2009 au Cameroun en Afrique pour l'événement « Ladies Unplugged ». Elle collabore tout récemment (printemps 2010) avec l'illustre artiste haïtien, Azor, et présente au Green Planet Movie Awards à Los Angeles ainsi qu'en tournée au Japon, un extrait de leur nouvelle création.
Ce parcours lui permit de réaliser l'importance cruciale de défendre la cause des femmes ainsi que de s'impliquer davantage dans son pays d'origine. Présente au moment du séisme du 12 janvier, elle se joint aux efforts de reconstruction, particulièrement au projet de la construction de l'École La Renaissance de Grand-Goâve, projet d'École Verte en autosuffisance énergétique. Par le biais de la culture, mieux outiller cette jeunesse par des activités de ressourcement et de valorisation de soi pour mieux défendre leur place au sein de la société d'aujourd'hui demeure maintenant pour Sara une de ses grandes priorités.
Plus d'un à pu la remarquer lors de l'événement commémoratif du 12 janvier au Bureau d'ethnologie d'Haïti où sa performance de la chanson traditionnelle "Papa Danmballah" lui a valu une acclamation sans précédent. Le tout fût diffusé à la télévision à travers tout le pays.



Elle se joint tout dernièrement en tant que formatrice en danse et en expression corporelle à l'équipe mandatée par la Fondation One Drop, présidée par le fondateur et président du Cirque du Soleil, Guy Laliberté pour leur projet en Haïti. Ce projet de création de spectacle de la troupe de théâtre de Dieuvela Étienne représente le volet
"art social" du projet humanitaire en collaboration avec OXFAM-Québec qui se concentrera aussi sur des initiatives d'accès à l'eau potable et dans la construction de jardins communautaires. Les représentations sont prévues pour commencer pour l'été 2011.
Elle participe dernièrement au spectacle de l'investiture du président Michel Joseph Martelly le 14 mai dernier. Avec foi, force et enthousiasme, elle se rapproche de sa terre et s'établit tout dernièrement à Santo Domingo pour mieux s'attarder aux projets qu'elle développe dans le pays.
Haïti chérie, c'est son moto, suivant les pas de d'autres avant elle comme entre autre une de ses modèles,
Toto Bissainthe, Sara s'ancre dans sa terre préférée, la terre kiskéyenne.
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