Instru d’loveur encore une fois, j’passe tout mon temps à chuchoter
Celle qui dit adieu tous les jours, car trop longtemps s’est crue d’coté
Des lunettes noires, juste un clin d’oeil aux femmes cognées
Tu m’crois subtile ou compliquée, j’reste moi meme, j’peux pas m’paumer
J’me trompe parfois, j’te jure que, j’voulais pas mentir
Mais tu peux compter sur moi, sois sur que jamais j’te trahis
J’ai oublié la mesquinerie, j’voudrais laisser tomber la rage
J’prefere etre en colere que triste, alors j’la garde elle fait barage
J’ai toujours eu du mal à trouver la bonne distance
Donc j’me tiens éloignée froide, d’ces mots qu’les gens s’disent tant
J’ai toujours était trop libre, intolérance à la contrainte
Et quand j’ecris jamais j’me relis, bien trop peur des phases a la con
J’ai eu un pere qui tappe fort, qui parle fort
Malheureux comme les pierres, m’a appris l’desaccord et mes premiers accords
M’a appris a tenir droite, a n’jamais plier sous les coups
Toujours avoir de quoi répondre, preferer mourrir qu’être à genou
Face à c’mélange d’odeur, j’me perds dans ta peau
Jeune fille qui n’croit en l’amour qu’avec ses dents plantées dans ton dos
S’trompe sur l’nom des sentiments, s’trompe d’attachement
N’vit qu’au travers de tremblements sevrages et crises de manque
Reaction a des stimulations, j’voudrais fonctionner qu’aux envies
A force de trouver le bonheur seule, evidemment triste aujourd’hui
Asphyxie mentale, le gout du sang pour m’reveiller
T’sais bien que j’peux pas etre moi meme sans vous delaissez
Toujours de trop, toujours un d’trop, dés que j’suis pas toute seule
Et quand t’ecris jamais j’te lis, bien trop peur d’sentir ta douleur
J’ai toujours tout fait trop vite, j’reste pas en place, j’ai peur d’mourrir
Manger boire ou vomir ? Rever ou m’empecher de dormir ?
Rater trop d’gens qui m’plaisaient, trop d’chance de m’taire mais
J’reste la plus forte que j’connaisse, et si j’m’effondre, faudra m’enfermer
J’ai l’coeur qui brule, alors j’écris les doigts glacés
En aveugle les yeux troubles, des larmes que j’n’ferai plus couler
Le coeur qui brule, la nuque en sueur, les doigts glacés
J’me vois mourir les joues trop sèches et les yeux mouillés
Mes peurs me tuent, j’ai l’sang malade empoisonné
La gorge nouée, les pieds cassés, j’reste à m’faire mal j’sens rien passer
Le coeur qui brule, faudrait m’abattre m’achever
Un animal sauvage blessé, sans même le courage de se relever
J’me veux solitude, silencieuse, différente, amoureuse
D’un homme qui grandirait seul, ma force vaut plus que sa douceur
Je n’joue pas d’piano du tout, j’essaie juste d’être debout
Rien n’m’atteind tout me touche, et c’gout amer dans ma bouche
Rien n’m’atteind, tous me touchent, sa peau gravée dans ma bouche
Aucun n’me retient, tous me touchent, et c’gout amer dans ma bouche
Et c’gout amer dans ma bouche
Et c’gout amer dans ma bouche, je n’veux pas connaitre l’amour
Et à chaque fois qu’il me trouve, nouvelles traces blanches que j’dois coudre
J’compte plus mes rêves, j’les tatoue, des rêves perdus dont on s’fout
De nombreuses perles qui t’rendent fou, qui brillent juste autour d’mon cou
Judith, Raion?, lilloise, parisienne?, de sexe féminin, féminine?
Juive tunisienne polonaise.
Les cheveux noirs, parce que la coupe du deuil est trop dure. Parfois du maquillage, surtout quand on n’me voit pas.
Serveuse? surdouée? sensible? Abimée? Dure? Froide? Artiste?
J’aime boire, fumer des marlboro, le CocaColaLight, les séries americaines, la musique, la musique qui fait monter l’estomac, qui fait bouger les hanches, qui fait sourire, qui rend heureux, la musique triste.
J’aime etre seule, j’aime mon frere, mon chat?
MOI : les humains, les amis, la famille, Et toujours mes envies avant tout.
Dans ses reves fantasmes? souvenirs?, avec des cicatrices qui restent blanches au soleil. Libre, Seule, Forte, douce?, belle?, tres belle?
Toujours en retard, toujours a temps. Ya jamais assez de lumiere.
Je crois en Dieu . ou pas.