Interview : Cold Canyon

Published: May 09, 2018
<div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://2.bp.blogspot.com/-t6Mf-pC7Uqw/WvL34HKlhQI/AAAAAAABG-A/gj9e6hGYqz8bK5P2I7K2m5kiohjU6HiYACLcBGAs/s1600/31958790_165200254171671_6137676169140502528_n.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="402" data-original-width="600" src="https://2.bp.blogspot.com/-t6Mf-pC7Uqw/WvL34HKlhQI/AAAAAAABG-A/gj9e6hGYqz8bK5P2I7K2m5kiohjU6HiYACLcBGAs/s1600/31958790_165200254171671_6137676169140502528_n.jpg" /></a></div><i>AlternativNews</i> suit de très près la scène française depuis toujours. Entre découvertes et grosses pointures, notre webzine couvre au maximum l’actualité des groupes Made In France. Aujourd’hui, AN vous présente<b> Cold Canyon</b> : une jeune formation parisienne qui risque de faire parler d’elle très vite. Entretien à lire dans le post complet, accompagné du clip officiel de leur tout nouveau single "Nowhere To Stay".</div><a name='more'></a><br /><br /><div style="text-align: justify;"><b><u>AN :</u> Salut les gars ! Je crois qu’on est les tout premiers à parler de vous, alors je vais vous poser la question la plus classique mais qui prend tout son sens ici : pouvez-vous vous présenter ?&nbsp;</b></div><br /><div style="text-align: justify;">Loïck : Vous êtes les premiers, clairement, forcément !&nbsp;</div><div style="text-align: justify;">Nicolas : Même nous on n’en parle pas.&nbsp;</div><div style="text-align: justify;">L : Même nos voisins ne nous connaissent pas.&nbsp;</div><div style="text-align: justify;">N : Nos copines non plus d’ailleurs ! (rires)&nbsp;</div><div style="text-align: justify;">L : Alors on s’appelle Cold Canyon, on est un groupe vraiment tout neuf. On est un groupe de rock au sens large du terme car on mélange pas mal de styles différents. On s’est créé dans ce line-up là, le définitif, il y a à peu près 8 mois.&nbsp;</div><div style="text-align: justify;">N : Ca fait au moins un an et demi, voire plus, que le groupe existe, que l’on se voit sans avoir de line-up défini. Quentin, le chanteur, nous a rejoints il y a 8 mois. A partir de là, ça a vraiment commencé.&nbsp;</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Tu viens de mentionner Quentin, peux-tu faire un petit tour du line-up ?&nbsp;</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">N : A la base il y a Loïck et Max, Loïck à la batterie et Maxime, qui est un pote d’enfance à la guitare.&nbsp;</div><div style="text-align: justify;">L : En fait j’ai créé le groupe avec Maxime que je connais depuis toujours, on s’est connus à la maternelle, et on fait de la musique ensemble depuis vraiment très longtemps. On a eu envie de faire un groupe sérieux ensemble, dans un style qui nous parlait bien aujourd’hui. On a composé nos premières chansons ensemble puis j’ai contacté Nico, qui était le bassiste de notre ancien groupe A Call To Sincerity. Je savais que je pouvais avoir confiance en lui, qu’en tant que musicien c’était un mec fiable.&nbsp;</div><div style="text-align: justify;">N : Je me réinstallais pour de bon en France à ce moment-là également. J’ai beaucoup voyagé ces dernières années et j’ai décidé de revenir.&nbsp;</div><div style="text-align: justify;">L : C’était l’occasion de refaire un groupe ensemble car on en avait envie. Et donc Quentin, le chanteur du groupe, est le dernier membre à avoir intégré la formation. Je l’ai rencontré ailleurs, il m’a dit qu’il était chanteur et qu’il cherchait un groupe, on l’a testé ça a marché et voilà !&nbsp;</div><br /><div style="text-align: justify;"><b>Vous vous êtes présentés comme un groupe « rock au sens large du terme ». Vous pouvez présenter quelques influences musicales que vous avez ?&nbsp;</b></div><br /><div style="text-align: justify;">N : Nos influences sont très larges !&nbsp;</div><div style="text-align: justify;">L : On a tous des influences qui se rejoignent, mais différentes. Nico, Quentin et moi avons un gros noyau qui est le même.&nbsp;</div><div style="text-align: justify;">N : Ca ne se ressent pas dans le son que l’on fait nous mais c’est ce qui nous a rapproché.&nbsp;</div><div style="text-align: justify;">L : Ca se sentira plus dans les prochaines compos. Dans ces premiers morceaux qu’on va lancer, c’est surtout les influs de Max et les miennes qui se ressentent car on a fait les sons ensemble. C’est plus à la Foals, Alt-J… Tous ces groupes à la culture anglo-saxonne, brit pop etc. qu’on aime bien. Lui il écoute aussi Drenge, Interpol, tous ces groupes avec un son un peu plus new wave. Nous pour le coup, on aime bien les groupes un peu plus new school, genre Panic ! At The Disco, twenty one pilots…&nbsp;</div><div style="text-align: justify;">N : The 1975… En fait on a un côté très pop que Max n’a pas forcément.&nbsp;</div><div style="text-align: justify;">L : Max est un peu plus rock… Enfin, il est très éclectique, il écoute plein de trucs, mais c’est vrai que dans son style de compos, il est quand même un peu plus rock.&nbsp;</div><div style="text-align: justify;">N : On essaye d’apporter le côté pop, un peu dansant. On se complète.&nbsp;</div><br /><div style="text-align: justify;"><b>Vous nous avez parlé de quelques compos que vous avez, vous en avez combien ?&nbsp;</b></div><br />N : Là, on en a 4 qui sont mixées, masterisées et prêtes à être sorties… selon une date de diffusion qui approche (rires). On est en train de travailler là-dessus. Après, on a une ou deux compos en réserve qui se finalisent, qu’on essaye de travailler un peu plus tous ensemble. Les premières compos c’était beaucoup Max et Loick en fait. Je suis arrivé en cours de route, j’ai ajouté quelques trucs à la basse, j’ai écrit des textes aussi, au final on a tous apporté notre touche mais à des moments différents. Là, l’idée c’est d’essayer de se voir pour composer ensemble et d’avoir une approche un peu différente. Du coup les 4 morceaux sont prêts depuis décembre/janvier, d’ailleurs on vient de sortir un clip sur l’un de ces morceaux.<br />L : Ce premier single s’appelle "Nowhere To Stay".<br />N : Derrière, l’idée c’est de continuer à composer, de se faire plaisir et au fur et à mesure balancer un peu tout ça et se faire une petite place.<br />L : Voilà, en fait on va faire un album tout simplement ! C’est le chaînon classique, prochaine étape c’est de sortir nos morceaux, faire le plus de lives possibles parce que le but c’est quand même de faire des concerts, et d’arriver à un album complet, d’une dizaine de titres environ. Faut savoir qu’on est assez lent dans processus de composition, car c’est difficile de se voir. Max habite en ce moment à Calais, sinon il est en Picardie, c’est pas tout proche. Le fait de pas pouvoir réunir tout le groupe pour composer c’est pas forcément évident, on a une vie à côté en plus. Même si on veut professionnaliser le groupe le plus possible, il y a toujours les problèmes d’emploi du temps et de distance, mais on travaille sérieusement là-dessus.<br /><br /><iframe allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="" frameborder="0" height="340" src="https://www.youtube.com/embed/Mv_MGS7bvjY" width="600"></iframe> <br /><div style="text-align: justify;"><b>Comment, lorsqu’on vient d’univers assez différents comme vous, on peut se former sous une identité commune, complètement différente de son passé, et travailler ensemble pour aller dans la même direction ?&nbsp;</b></div><br /><div style="text-align: justify;">N : Effectivement, nous on faisait du metal avec ACTS, mais on n’est pas que ça, on écoute beaucoup de groupes bien plus « pop », plus faciles d’accès. Ça a toujours été le cas, même pendant ACTS on avait ce noyau-là qui était assez parlant.</div><div style="text-align: justify;">L : Puis à un moment tu vieillis tout simplement. A un moment, on n’avait plus envie de faire de metal. Personnellement, j’en écoute plus énormément, peut-être 20% des musiques que j’écoute c’est du metal et c’est que des groupes à l’ancienne. Je n’écoute plus ce qui sort de nouveau car ça me parle moins… Mais ouais, à un moment t’as envie de faire un autre style de musique et quand t’arrives à trouver les bonnes personnes, qui ont tous les mêmes influs, ça créé une cohésion.</div><div style="text-align: justify;">N : Finalement, quand tu trouves les bonnes personnes, tout se fait assez facilement dans le sens où on a une base qui est commune : c’est déjà de faire la musique, quel que soit le style, sans avoir à se mentir. On aime ce qu’on fait. Même si au début on s’est greffé au projet Quentin et moi, on a apporté notre propre souffle sur les compos de Max et Loïck, ce qui a permis de créer une cohésion dans le groupe et ça permet derrière de construire quelque chose. Au début c’étaient leurs compos, aujourd’hui ce sont les nôtres, qu’on a retravaillées ensemble. Ce qui est le plus dur, c’est vraiment de trouver les bonnes personnes, et après se dire « OK on rigole plus, on fait un truc sérieux ». Tant que tu ne te dis pas ça, ça n’avance pas… A un moment le line-up s’est figé, y a eu quelques mois où l’on attendait de voir si vraiment ça collait ou pas. A un moment donné on s’est dit « on est vraiment prêt, on veut le faire, on a les bonnes personnes, faisons-le ».&nbsp;</div><div style="text-align: justify;">L : Mais, encore une fois, c’est difficile de trouver chaque membre d’un groupe qui soit motivé par le projet et qui donne vraiment tout.</div><br /><div style="text-align: justify;"><b>Loïck, tu as fondé le groupe il y a un an et demi. Tu n’avais plus d’actualité musicale depuis le split d’ACTS, comment tu t’es dit « c’est le moment, je veux refaire un groupe » ?&nbsp;</b></div><br /><div style="text-align: justify;">L : Toute ma vie j’ai fait de la musique, je viens d’une famille de musiciens et je n’ai jamais voulu arrêter. La musique c’est un peu le but de ma vie ! Après ACTS, sur le moment je n’avais pas forcément envie de faire un groupe tout de suite, je voulais me laisser un petit peu de temps. Mais avec Max, ça faisait des années qu’on voulait faire un groupe ensemble, dans ce style-là. Mais c’est bien d’en parler, mais à un moment faut se dire « c’est bon, je le fais ». A un moment, tu t’assois sur une chaise, tu prends ta gratte et tu lances le projet. C’est un peu un déclic, en fait. On parlait et on s’est dit « qu’est-ce qu’on attend au fait ? » et on se lance… C’est marrant de le dire comme ça (rires). Tout bêtement, si tu veux vraiment faire quelque chose, faut se donner le moyen de le faire et se bouger le cul.&nbsp;</div><div style="text-align: justify;">N : Chaque projet est un peu abstrait au commencement. Au début, Loick composait avec Max des petits sons. Et puis c’est ça, à un moment donné on se dit « on se bouge, Nico t’es de retour » et à partir de là on se donne les moyens et ça avance. On a un peu galéré au début, car un projet à ses débuts c’est pas très concret. Au final, tu ne t’en rends pas compte, mais un matin c’est concret, t’as fait des choses.&nbsp;</div><div style="text-align: justify;">L : Tout le monde trouve son rôle dedans et met les ingrédients qu’il faut pour que les choses avancent.</div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-KYmf4QF-76Y/WvL6ywenRUI/AAAAAAABG-Y/JaXv4lBS4WkEIZm3NAbklHTh2YGtJDZ9wCLcBGAs/s1600/Unbenanntc.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="378" data-original-width="600" src="https://1.bp.blogspot.com/-KYmf4QF-76Y/WvL6ywenRUI/AAAAAAABG-Y/JaXv4lBS4WkEIZm3NAbklHTh2YGtJDZ9wCLcBGAs/s1600/Unbenanntc.png" /></a></div><br /><br /><div style="text-align: justify;"><b>Votre expérience avec vos anciens groupes ça aide pour ça ?&nbsp;</b></div><br /><div style="text-align: justify;">L : Oui ! C’est de l’expérience, c’est toujours bon à prendre. Ça aide plus pour le côté organisation en fait. Même si c’est pas Nico et moi qui nous occupions de ça dans notre ancien groupe, on y a quand même un peu mis la main à la pâte et ça aide vraiment. Tu te rends pas compte à quel point organiser la vie d’un groupe c’est un taf de tous les instants, c’est vraiment un travail à part, limite un emploi secondaire. Ça prend vachement de temps, et il faut vraiment être passionné et être motivé par ton groupe pour faire ce travail supplémentaire.&nbsp;</div><div style="text-align: justify;">N : Là où ça t’apporte, c’est que ça t’évite aussi de faire des conneries, des erreurs un peu bêtes… On en fera sûrement, mais à l’époque on avait mis un an et quelques à enregistrer un morceau qui était tout pourri, il était marrant quoi, mais il était un peu pourri. On était avec les mauvaises personnes… Maintenant on sait avec qui travailler, même pour l’identité. On bosse avec des potes, qui ne sont pas que des potes mais qui sont aussi des gens talentueux. Par exemple, on va voir Charly (CHT Designs + guitariste de Novelists) pour la créa, un ancien d’ACTS.</div><div style="text-align: justify;">L : On reste quand même toujours avec les potes. Par exemple, Nico de Novelists (DNA Music Studio, ex-ACTS) a mixé nos morceaux, Charly nous a fait notre logo, Flavien Stirnemann avec qui on avait déjà bossé avec ACTS nous a fait notre clip…</div><div style="text-align: justify;">N : On savait de qui s’entourer en fait. On s’est entouré de personnes de confiance, efficaces, et qu’on sait qu’elles pourront nous porter dans ce projet. Avant on aurait mis 6 mois à trouver quelqu’un, là on s’est dit « on veut faire un clip, on sait qui aller voir ». La relation à l’argent, c’est important aussi. Avant, on était un peu sur nos sous étant plus jeunes, on n’avait pas forcément beaucoup de thunes, et y avait aussi ce côté où t’as envie de faire de la musique sérieusement sans vraiment te donner les moyens. Aujourd’hui on sait qu’il faut qu’on dépense aussi de l’argent si on veut que certaines choses avancent, c’est comme ça.</div><div style="text-align: justify;">L : Pour résumer, l’avantage d’avoir de l’expérience dans un groupe avant c’est l’organisation, la communication, l’aspect marketing… Tous ces trucs par lesquels on est déjà passé, dont on n’est pas étranger, ce qui fait qu’on gère mieux ça.</div><div style="text-align: justify;">N : Après on fera peut-être un flop ! (rires) Mais au moins on sera organisés.</div><br /><div style="text-align: justify;"><b>Même niveau com, je vous ai découvert en fait via une notification sur les réseaux sociaux, où j’ai vu que Nico avait créé un profil au groupe…</b></div><br /><div style="text-align: justify;">L : C’est assez marrant ça !</div><div style="text-align: justify;">N : La promo digitale, je bosse là-dedans. Je sais comment ça fonctionne. Encore une fois, on va peut-être se foirer, on fera peut-être mal les choses… Mais aujourd’hui, de par l’expérience d’ACTS et de par l’expérience de mon taf, je sais comment ça fonctionne et donc on se donne les moyens. On sait qu’il faut qu’on commence fort, qu’on ait des morceaux qui soient de bonne qualité, pas des enregistrements pourris dans un studio tout pété. On répète beaucoup, on y met beaucoup d’effort et d’argent.</div><div style="text-align: justify;">L : On essaye d’arriver les plus pros possible, on arrive et on balance une chanson qu’on a bien enregistrée et mixée, qu’on a pris le temps de composer, et on a essayé d’avoir un beau clip avec, avec de belles images… On essaye de faire tout bien pour arriver avec le projet le plus pro, le plus solide possible.</div><br /><div style="text-align: justify;"><b>Est-ce que tu penses que d’avoir un style musical un peu plus large, un peu plus accessible que le metal, ça peut jouer aussi ?</b></div><br /><div style="text-align: justify;">N : Alors là c’est un peu tout ou rien. D’un côté tu te dis que c’est plus large donc les gens sont plus prêts à t’écouter, mais d’un autre côté on est qu’un petit poisson dans la mare, dans un énorme océan. Dans le milieu metal parisien/français, tu peux vite te faire une place si tu fais bien les choses. Le rock au sens plus large du terme, je pense que c’est un gros challenge, qui a ses avantages et ses inconvénients.</div><div style="text-align: justify;">L : Après on est parti dans ce style de musique car c’est celui qu’on voulait faire, qui nous plaisait le plus. Mais c’est sûr que à terme, c’est plus vendeur de faire de la pop que de gueuler, forcément.&nbsp;</div><div style="text-align: justify;">N : Mais c’est pas pour ça qu’on le fait, c’est parce que nous ça nous fait kiffer, parce qu’aujourd’hui on veut un truc différent. Même si effectivement c’est plus facile d’accès pour les gens, encore une fois on est dans un milieu encore plus vaste que le metal et c’est ça la difficulté. Mais c’est un gros challenge et c’est beau si on y arrive.</div><br /><div style="text-align: justify;"><b>Depuis 2010-11, où l’on suivait As They Burn, Early Seasons, Admiral’s Arms et tout plein de groupe de metal/hardcore comme ça dont la plupart a aujourd’hui splitté, la scène française s’est tournée vers un registre un peu plus rock avec pas mal de succès. Vous pensez que cette réussite peut jouer en votre faveur ?</b></div><br /><div style="text-align: justify;">L : Honnêtement, la nouvelle scène française dans le rock, je connais pas trop. Les groupes français que nous on kiffe, c’est plutôt Phoenix, les groupes classiques. Sinon, on est plutôt influencés par les groupes anglais et américains, comme un peu tous les groupes français au final. Je connais pas trop la scène rock française actuelle, et c’est un tort.</div><div style="text-align: justify;">N : Avant de « profiter » de la notoriété d’autres groupes, il faut déjà qu’on se fasse notre petite place. Après, si d’autres groupes peuvent nous apporter de la visibilité on prend.</div><div style="text-align: justify;">L : Ouais, rien n’empêche de faire des dates avec eux. Après, je ne me suis jamais dit que ce serait un tremplin. En même temps, vu que je ne connais pas la scène musicale des groupes un peu jeunes français, c’est difficile. En tout cas des groupes de notre style, j’en connais pas beaucoup. L’ancienne scène, des années 2010 jusqu ‘à 2015, c’est vrai que tous ces groupes-là ont splitté. Il n’en reste plus beaucoup, Chunk (Chunk! No, Captain Chunk!), BTM (Betraying The Martyrs)…</div><div style="text-align: justify;">N : Encore une fois, on fait vraiment ça parce que c’est le style qu’on aime et pas du tout par rapport au reste de la scène, la preuve, c’est qu’on ne la connait même pas, et c’est un tort. Mais on n’a pas réfléchi aux autres groupes, si ça peut nous apporter quelque chose tant mieux. Effectivement, ça peut être sympa d’écouter à l’occase ce qu’il se fait.</div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-MK6743bI8CI/WvL65haC4jI/AAAAAAABG-c/eUNigv_IdAodm1933ia-cJ_DbeHngz1lgCLcBGAs/s1600/Unbenannt.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="439" data-original-width="600" src="https://1.bp.blogspot.com/-MK6743bI8CI/WvL65haC4jI/AAAAAAABG-c/eUNigv_IdAodm1933ia-cJ_DbeHngz1lgCLcBGAs/s1600/Unbenannt.png" /></a></div><br /><br /><div style="text-align: justify;"><b>Au tout début de l’interview, vous avez mentionné le fait que vous aviez plusieurs morceaux, et que vous travailliez sur la réalisation d’un album. Fini le schéma classique de passer par la case EP ?</b></div><br /><div style="text-align: justify;">L : On était parti sur un EP au début.</div><div style="text-align: justify;">N : Ouais, on était parti sur un EP, mais là façon classique de faire de la musique, c’est-à-dire tu sors un EP, tu sors un album, tu sors un EP, tu sors un album etc. aujourd’hui on n’est pas, enfin moi personnellement, je ne suis pas convaincu que ça marche. L’idée c’est de sortir nos morceaux, si derrière on trouve que l’identité de chaque morceau correspond, et que ça fait un album cohérent, on les mettra ensemble ! Sinon, ce sera des morceaux, des singles on s’en fout. L’idée c’est de faire notre petit bout de chemin, et après on verra si ça se concrétise sur un EP, sur un album…</div><div style="text-align: justify;">L : Sur un double-album… (rires) Très honnêtement, on va balancer des morceaux qu’on a, un par un, on va voir si ça matche. Après ça va être l’album, je ne pense pas qu’on fera d’EP. Aujourd’hui, le monde change (rires).</div><div style="text-align: justify;">N : Dans l’état actuel des choses, j’ai l’impression qu’un EP c’est une vitrine quand t’es déjà connu.</div><div style="text-align: justify;">L : Ouais voilà, autant faire un gros album et essayer de le faire connaître le plus possible.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Qu’est-ce qu’on peut donc vous souhaiter pour la suite, et le tout début de votre aventure ? Des concerts pour vous faire connaître ?</b></div><br /><div style="text-align: justify;">N : Des concerts, des concerts, des concerts.</div><div style="text-align: justify;">L : Des concerts, des tournées, des fans (rires).</div><div style="text-align: justify;">N : Des gens qui nous écoutent s’il vous plaît ! On souhaite faire le max de concerts dans le maximum d’endroits possibles. Mais si demain tout simplement on a une petite base de fans, fidèles, qui nous aiment bien, c’est déjà cool, ça nous permet de nous dire qu’on ne fait pas ça que pour nous, qu’on fait ça aussi pour les gens, que ça devient un projet qui est plus grand que nous.&nbsp;</div><div style="text-align: justify;">L : Le rêve ultime c’est ça, de vivre de sa musique. Parce que vivre de sa musique dans un groupe que t’as fondé avec tes potes, y a rien de comparable. C’est le main goal !</div><br /><b>AN : Merci les gars !&nbsp;</b><br /><br />L &amp; N : Merci Axel et merci Alternativ News !<br /><br />Interview : Axel G.
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