Live Report : Caliban + Lionheart + Bad Omens @ Trabendo, Paris - 11/12/2018

Published: January 13, 2019
Le 11 décembre marquait notre dernier concert parisien de 2018, et encore une fois, on devait ce petit plaisir à Alternative Live. Au programme : Caliban, Lionheart et Bad Omens. Report dans la suite de l’article !

Ce mardi soir-là, rendez-vous était donné au Trabendo pour une affiche… un peu étonnante, avec Caliban en tête, et Lionheart et Bad Omens en groupes d’ouverture. Du metalcore allemand, du hardcore américain et du metalcore américain, pas le mélange le plus commun, mais les fans ont répondu présents pour un groupe ou l’autre.

  
La soirée débute donc en compagnie du quatuor Bad Omens, qui ont fait se déplacer un grand nombre de fans si on en croit la foule déjà présente quand les lumières s’éteignent (et le nombre important de gens arborant le merch de la formation).  Et effectivement, les fans sont bien là, et ils se font entendre dès les premières notes.

 
Le groupe n’a droit qu’à une demi-heure de set, mais c’est suffisant pour donner le ton de la soirée. Le public est très réceptif et reprend les paroles de "Broken Youth", "Exit Wounds" ou "The Worst In Me" en chœur et répond sans ciller à la moindre sollicitation du chanteur, Noah Sebastian. Sur scène, le show est carré et nous ne trouvons rien à reprocher à la prestation du groupe.

 
Là où la surprise est plutôt agréable aussi, c’est quand le frontman annonce les deux nouveaux morceaux, "The Hell I Overcame" et "Careful What You Wish For", et que la foule non seulement les acclame, mais prouve qu’elle les connait eux aussi déjà par cœur. Le prochain opus du groupe devrait sortir en courant d’année 2019, et c’est plutôt prometteur de constater un tel engouement. (Franchement, on sait pas pour vous mais de notre côté on est conquis aussi par ces deux titres.)

 
Un beau carton plein pour Bad Omens, qui ont satisfait le public qui les connaissait déjà et se sont, à coup sûr, attiré de nouveaux adeptes ce soir-là. Le seul regret que l’on pourrait avoir, c’est la petite incohérence de l’affiche – il est clair que ç’aurait été un tremplin d’autant plus important pour eux s’ils avaient eu l’opportunité de jouer avec des noms plus appropriés… Mais ce n’est qu’une question de temps, car nous les reverrons bien rapidement dans les parages !

 

Pour la deuxième partie de la soirée, nous accueillons les Californiens de Lionheart, à qui nous pensions pourtant avoir dit adieu il y a deux ans. Mais le groupe s’est reformé entre temps et nous a même pondu un nouvel album, Welcome to the West Coast II, en écho au volume I qui était sorti en 2015.



Les fans de hardcore foncent dans le pit et se lâchent dès les premiers accords de "Cali Stomp". On change de registre, mais la foule fait preuve de tout autant d’enthousiasme, ravie de retrouver ce groupe culte mené par un Rob Watson décoiffant. Moins de refrains repris en chœur, plus de mouvement dans la fosse, c’est clairement une ambiance hardcore qui fait très vite grimper la température.


Même les moins connaisseurs se laissent prendre au jeu et foncent dans le tas. Les titres les plus récents, comme "Vultures ou Trial By Fire", ont droit à un accueil tout aussi chaleureux que les morceaux plus anciens, mais la véritable partie qui emballera les fans, ce sera la fin du set, avec le combo Rest In Power + LHHC, histoire de partir en beauté.

 
Après une vingtaine de minutes pour reprendre leurs esprits, les fans reprennent place face aux Allemands de Caliban, qui font leur entrée sur scène en maîtres de cérémonie. Nouveau changement de registre, et franchement, ça commence à être un peu déstabilisant. Mais l’énergie sur scène reste la même, et c’est le plus important après tout.



On passe de l’allemand à l’anglais, transitionnant de "Dein R3.ich" à "Walk Alone" ou de "We Are The Many" à "nebeL". Et, le moins qu’on puisse dire, c’est que la bande d’Andy Dörner n’a rien perdu de son panache au bout de plus de vingt ans d’existence. Bon, pour être tout à fait honnête, Caliban n’est vraiment pas le groupe que je préfère, et que le tout est un peu répétitif, aussi bien les morceaux que les jeux de lumière.

 
Mais il faut avouer que leur prestation n’en reste pas moins appréciable, et que tout le monde y trouve un peu son compte, même les fans des deux groupes précédents. Pour le final sur "Nothing Is Forever", un certain nombre de crowdsurfers (... dont le chanteur du groupe) se lâchent et offrent au groupe de beaux derniers instants sur la scène du Trabendo.

 
Au final, cela fait deux concerts que les groupes qui nous comblent le plus sont ceux qui ouvrent la soirée (voir notre report d’August Burns Red, où Betraying The Martyrs ont été géniaux – comme toujours). C’est plutôt un bon signe, cela dit ; cela signifie que la relève est assurée, et que les étoiles montantes ont un véritable talent !

Un grand merci à Alternative Live pour ce dernier concert de l'année. 

Texte : Laurie B.
Photos : Mathilde M. 




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