JEWEL A.K.A THE PUSHER

Jewel a cette manie de ne rien faire comme les autres.



Tous d'abord il n'a pas grandi dans une de ces cités de la périphérie parisienne, mais dans une ville plutôt calme qu'on nomme Libreville au Gabon sur le continent africain.



Adolescent il n'a pas traîné au Trocadéro en écoutant (dans un walkman de 15 kg) les premiers flows rageurs des Run DMC, mais écoute plutôt la soukouss festive de Koffi Olimide et Papa Wemba qui ordonne, quoiqu'il vous arrive dans la vie à rester élégant .



Arrivé à Paris il ne met pas non plus la cape du gangster (très en vogue a l'époque) mais plutôt celle du garçon qui découvre consciencieusement ce mouvement, cette musique qu'on appelle le Hip Hop.



De là, sa vie bascule doucement mais sûrement dans l'amour et la pratique du rap et commence à multiplier les rencontres et collaborations.



Pour commencer il crée le groupe Cartel Black avec RCFA et s'attaque dès qu'on lui en donne l'opportunité à des freestyles au côté par exemple du groupe TOUT SIMPLEMENT NOIR.



Ensuite des rencontres clefs vont le conforter dans son idée de devenir un artiste à part entière.



Tous d'abord Sly (SLEO) qui le fait poser sur la mixtape "Welcome to the next level " produite par DJ GANJA.



Son premier maxi "X-TRA LARGE" arrive dans les bacs avec le morceau « LE FOND ET LA FORME » avec en featuring TRIPTIK et RCFA.



Les collaborations, les compilations, les mixtapes, les productions avec dans le désordre, Triptik, Connexion du Bitume, DJ Poska, DJ Manifest, Octobre Rouge etc. se multiplient et ne se ressemblent pas.



De toutes ces rencontres, une sera particulièrement cruciale pour Jewel celle avec Cut Killer.



Une première invitation concluante sur la compilation spéciale Rap Français "1 son 2 rue" et Cut Killer sort son deuxième maxi "AVE" (Push Records/double H).



C'est tout naturellement que Jewel sous l'oeil toujours avisé de Cut Killer prépare à tout juste 24 ans son premier album intitulé "LAUVIAH" prévu pour février 2004.



Avec des inspirations telle que Timbaland ou The Neptunes qui ordonnent aujourd'hui à coups de basse clinquantes au même titre que Koffi Olimide hier que, quoi qu'il vous arrive dans la vie, la basse doit rester lourde, les filles jolies et les bijoux en quantité doivent faire bling bling.



Souvenez vous . Jewel a cette manie de rien faire comme les autres.



En février nous pourrons faire tourner sur nos platines un premier album d'un jeune artiste parisien issu du continent africain intitulé "LAUVIAH" avec un son, un flow et une qualité issue elle du continent américain.



Jewel & Triptik - Le Fond Et La Formeenvoyé par lil_kamz