Lull

Doux mélange de deux voix complices et

d'une guitare inspirée des musiques du monde,

lull dégage une mélancolie joyeuse

qui donne envie de partager leur univers.

Lena (elle) et Arnaud (lui) écrivent (elle), composent (lui)

et chantent (eux) des chansons faussement douces

sous un joli nom de scène anglo-saxon dont l’un des sens est

« calme avant la tempête ».

Paroles en anglais (pourquoi ? parce que !) entre vestiges de bossa nova, folk capverdien, dub acoustique et Brassens sous ganja.

Ces textes qui parlent doucement de religiosité mal placée,

de tendresse et de solitude, de gens qui souffrent et de jours qui passent,

donnent juste envie de trouver une épaule (ou une oreille) pour se réchauffer.

La note caraïbe est souvent présente, version reggae ou version cubaine,

parfois les deux comme sur Doesn’t Jah Regret ou people suffering.

Sur l’imparable One week time, le picking capverdien épice

l’interprétation de Lena, qui s’épanouit en une longue ballade folk

sur Explanation of a misunderstanding.

Au jeu des influences, on pourrait évoquer Keziah Jones,

Cesaria Evora ou encore Toots & the Maytals découvrant la chanson Rive gauche…

Ouvert et accueillant en tout cas, le style subtil de lull,

qu’une écoute précipitée classerait trop vite « musique du monde »

pourrait être qualifié de fusionnel.

À l’image du couple que Lena et Arnaud forment,

paraît-il, à la ville comme à la scène.

Mais ça, c’est un secret.



It's been 5 years since Lena and Arnaud began to play together. They come from south of France and now live in Paris where they play as often as they can. They are working on a first album and are still looking for a label.