Ludo Pin

Location:
Canada
Type:
Artist / Band / Musician
Genre:
Indie / Hip Hop / Rock
Site(s):
Label:
Audiogram
Type:
Indie
Ludo Pin apparait avec 3 Secondes, titre rapidement découvert et diffusé par Radio Nova, Néo, FIP et les Inrocks. Son premier album éponyme (2008) lui attire immédiatement l'attention curieuse du public, de la presse et des radios.
À la fin d'une tournée bien remplie (Francofolies de La Rochelle, Printemps de Bourges, Francofolies de Montréal, etc.), le jeune trentenaire sort en mai 2010 l'EP digital Le temps nous dira, enregistré et coréalisé avec Bénédicte Schmitt au Labomatic.
Ce maxi pose les prémices d'une fidèle collaboration outre-Atlantique, puisqu'il profite de la participation de la chanteuse québécoise Ariane Moffatt.
À nouveau relayé par les médias, Ludo Pin entame une nouvelle série de concerts en solo, dont plusieurs premières parties de Gaëtan Roussel.
Au cours d'une tournée au Québec, il tombe « en amour » avec une montréalaise et épouse sa ville, posant ses bagages en Amérique.
Ironie du sort, puisque son premier opus fut signé par le label montréalais Audiogram qui avait ouvert une antenne en France. Il reste à ce jour, le seul artiste français signé sur ce label.
Au fil des mois, il côtoie des artistes locaux, se familiarise avec les rues en perpendiculaire et sort de l'hiver québécois quelques nouvelles chansons en poche.
Le printemps 2011 donne naissance à une rencontre marquante, celle de Jean-Philippe Fréchette, alias Navet Confit avec qui ils commencent à enregistrer le prochain opus.
Entre temps, Ariane Moffatt et ses claviers se greffent au projet et la couleur musicale devient plus organique.
Au terme de ce work in progress entre chanson, rap et spoken word, Ludo Pin offre un album empreint d'un nouveau souffle, plus frais, plus personnel, porté par une voix qui se trouve et s'assume.
En concert, il est accompagné par ses deux musiciens québécois, Mathieu Vézio et Gabriel Gagnon.
Baptisé Paris-Montréal, cet opus témoigne de la vie outre-Atlantique de l'artiste. Il sortira début 2013.
Il nous livre ici son spleen ludique rafraîchi par sa toute dernière aventure montréalaise.
On y retrouve sa pop intimiste, teintée de soul, de rock et de hip-hop
Son premier album, porté par le titre « 3 secondes », parait fin 2008 et rencontre les oreilles attentives du public, de la presse, des radios. Douze chansons qui laissaient le champ libre aux possibles et dessinaient déjà les contours d'un style, d'une pensée et d'une voix. Très vite après, il se met à écrire d'autres textes, où les mots semblent encore nous arriver le souffle coupé ; avec ce léger sourire aux lèvres qui n'est pas celui de l'ironie et du cynisme ambiants, mais bien celui du faux calme pour qui il est hors de question de faire semblant d'y croire.
Pour ce deuxième projet, Ludo Pin s'entoure de talents féminins. L'exigence musicale et la finesse de Benedicte Schmitt plane sur tous les titres du Maxi. On croise aussi Ariane Moffatt, qui chante et coréalise avec eux le morceau « Il est probable que », sur lequel elle partage l'incertitude de cet entre-deux générationnel… Ce n'est plus seulement l'angoisse des lendemains qui ne chantent pas, ni l'affreuse désillusion, mais plutôt ce refrain qui oscille entre l'espoir fou et la mélancolie.
Sur le nouvel opus comme sur le précédent, beaucoup de phrases se conjuguent au conditionnel. Les « si » appellent le rêve, n'accusent personne, invitent seulement à bousculer ce qui trop souvent reste figé. Les mots sont percussions, la poésie est brute mais pas brutale, pour l'interprétation et les associations d'idées, confiance est faite à ceux qui entendent.
Bénédicte Schmitt est de ceux là. Déjà coréalisatrice du premier album, elle fut cette fois plus présente, laissant le temps au temps, amassant puis élaguant la matière dans « son » Labomatic, cherchant la cohérence d'un son, l'identité pleine.
« Le temps nous dira » donne à entendre une voix plus dense, certainement mise en confiance par les nombreuses scènes écumées dans la dernière tournée. Certains « on » furent remplacés par des « je », mais le propos oscille toujours avec mystère entre l'échelle secrète et intouchable de l'intime, et celle, plus grande, du monde autour.
En réponse au dogme, à l'habitude, à l'impossible qui n'est pas musique, Ludo Pin se met en mouvement, déplace nos champs de visions et tape du pied pour la danse. Comme si ce « droit chemin » dont il nous parle, était celui le plus court, le plus rieur, le plus sûr.
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