Lorsqu’en 2005, Robin Bertin (batterie), Marc-Anthony Messerli (guitare) et Manu Tarabay (guitare, chant) sont rejoints par le bassiste Julien Waroux, les quatre jeunes lausannois sortent de l’ombre et de donner vie à leur premier amour : le rock’n’roll !
Traînant derrière eux des années de grattes et de percussions, l’époque des bœufs dans la cave des parents est révolue. Il est temps pour eux de donner corps à leur passion, et le groupe décide d’enregistrer une première démo de trois titres.
Ne comptant pas s’arrêter là, il faut également un nom à cette formation qui mêle rock des seventies et ballades progressives. Entre métissage musical et mysticisme des textes, Green Fairy colle aussi bien aux notes qu’aux mots. Si leur musique ratisse large, c’est que leurs influences sont multiples : si Marc-Anthony et Manu font du rock seventies de nos parents, leur cheval de bataille, Robin et Julien se sentent, quant à eux, plus proches des sonorités métal.
Malgré cette diversité d’atmosphère, la démo élaborée qui sort en 2006 -grâce aux conseils avisés d’Antoine Estoppey (ingénieur son) - est constituée de compositions inspirées essentiellement des seventies (conduit par des grands noms tels que Led Zeppelin, Pink Floyd ou Deep Purple).
Fort de ces deux expériences en studio, le groupe prend de l’assurance et ne veut pas se contenter d’enregistrer ses compositions, mais veut aussi partager sa musique et se produire sur scène. Les jeunes groupes de tous univers musicaux fourmillent en Suisse romande ; pourtant du rock enivrant qu’on entendait outre-manche sur l’île de Wight, personne n’avait alors osé s’y attaquer. S’engouffrant dans la brèche, les lausannois relèvent le défi. Les berges du Léman deviennent alors leur terrain de jeux !
Présent lors de manifestations dans la région, le groupe, qui remplit bars et petites salles rock des environs, se produit en 2007 à la Fête de la Musique d’Athènes.
À cette époque, Green Fairy, qui s’est fait un nom sur la scène rock, décide alors de voir plus loin et de concourir pour les Montreux Music Awards, à l’occasion duquel ils gagnent le premier prix. Le studio Alzac leur ouvre alors ses portes pour un premier album. Privilégiant dès lors le travail en studio, le groupe se produit plus rarement. Mais en 2009, après une absence remarquée, Green Fairy remonte sur scène à l’occasion de la sortie de son premier album From East to West.
Plus progressif que le précédent, l’album marque une évolution : les membres du groupe ont grandi et leur musique aussi. Si les influences métal sont plus présentes, le rock n’est, quant à lui, pas en reste. Avec cet album, les musiciens ont cherché à raconter des histoires, dans lesquelles les notes comme les mots deviennent sur chaque piste les acteurs principaux.
L’année 2009 et ce premier album marque la consécration du groupe. Concurrent au Lausanne Radio Active, Green Fairy tire son épingle du jeu. Ce rock unique en son genre sur la scène lausannoise leur permet, en décrochant le premier prix, de s’offrir une place au Festival Rock Oz’Arènes d’Avenches 2010. Autant de nouveaux horizons pour un groupe qui poursuit un voyage à peine entamé.
