FEMME FATALE (FF)

Location:
Luberon, Fr
Type:
Artist / Band / Musician
Genre:
Post punk / New Wave / Electronica
Site(s):
Label:
fatalObject music/Brouillard Definitf (distrib)
Type:
Indie
(FR) FEMME FATALE : a little story from *THE BAND WITH A BIG HEART*
FEMME FATALE : a little story from *THE BAND WITH A BIG HEART*
13.03.2008 by MARY-LM



« Tout commence en 1979, par un premier 45 tours acheté avec mes économies d’enfant : les Sparks, « When I’m with you » je n’ai plus jamais cessé depuis, d’écouter tous styles de musique » . C’est à partir de cette confidence, que Marcel, un homme passionné et à l’origine de cette aventure, nous laisse entrevoir le long parcours qui l’a conduit à la création de ce nouveau groupe « Femme Fatale »



Un petit retour en arrière, Aix-en-Provence, France, fin des années 80, Phase Critique, groupe aux sonorités post-punk, à la Warsaw, The Fall, Easy Cure ou Crass, se sépare. C’est alors que Marcel (basse, Rhythm Box, Samples, Synthés) et William (vocal, Guitare, Synthés) donnent naissance à Humour Malade, un groupe électro sombre, issue du courant coldwave aux influences Joy Division, Fad Gadget, Bauhaus, The Sound, Spherical Object, Seconde Chambre, Cabaret Voltaire, The Chameleons, Modern EON, Dazibao, Hotel du Nord, Charles De Goal …



Pendant 4 ans, de 1988 à 1992, Humour Malade officie une centaine de morceaux et reprises . Un concert unique en 1991 dont il reste un film témoin et disparition du groupe. Grâce à la structure du Label Brouillard Définitif* et au travail de mastérisation de AE 'End Of Data', le LP 7 titres d’Humour Malade est sorti fin 2007. A noter également, l’existence de deux vidéo exceptionnelles, réalisées elles aussi par Marcel sur les titres devenus cultes « In my mind » et « One moment like this ».
Car tout est là et si l’on veut comprendre l’univers de Femme Fatale, qui est né 15 ans plus tard, il faut ressentir l’homme qui se cache derrière tout ça !
Plongée dans les souvenirs : Le sud-est comme le sang coule dans ses veines, et l’art de vivre qui s’en parfume On entend les cigales, l’odeur de la guarrigue, la chaleur des rires ensoleillés et le goût du pastis qui rafraîchit lorsqu’on s’attable sous un platane avec quelques amis Et en arrière plan, le chant de l’Italie comme un écho vital et sensuel au loin. Un regard d’enfant posé sur la vie, qui ne l’a jamais quitté, la soif de vivre de l’adolescence, d’une fidélité au passé sans concessions, Marcel est un homme de passions empreint de générosité. De la vie, il en garde des devises « je pars du principe que l’on trouve du bon et du mauvais dans tout et que tous les jours on en apprend », un humour à la Audiard « Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, les types de 60 kilos les écoutent », et un détachement tendre et cynique à la Bacri ou à la Benigni, qui révèlent une tendresse, une sensibilité à fleur de peau et l’âme des poètes…C’est de son cœur qu’il nous parle, ce cœur révélateur qui ne sait que trop vivre, qui rit trop vrai, qui vit trop fort



La musique tout d’abord, tous styles musicaux confondus, avec cependant une vénération pour Joy Division dont il avoue aussi être à la limite du fétichisme. On ne peut cependant pas, ne pas citer : New Order, The Cure, The Chamelons, The Sound/Adrian Borland , The Klinik, Minimal compact, The names, Taxi girl, Dazibao, Trisomie 21, Résistance, Kas product, End of data, Martin Dupont, Vita Noctis etc…
Cinéphile, il porte un amour particulier pour ceux qui ont si bien su évoquer sa terre, les Pagnol, Giono et Fernandel, la nouvelle vague, le cinéma italien et le cinéma des grands, réalisateurs, acteurs ou scénaristes, avec une passion particulière pour les écorchés vifs comme Dewaere, Leotard, Collard et Borhinger… Lui, c’est tout le cinéma qu’il affectionne et cela nous permet de mieux comprendre sa fascination pour la capture d’images, les effets spéciaux Il aurait pu, dans une autre vie, en faire sa route unique Mais cet être entier ne saurait choisir l’une ou l’autre de ses passions Alors, ce magicien fou a su découvrir son positionnement pour trouver un juste équilibre à ce qui donne un souffle vital à sa vie Il sera aussi un DJ qui mixe les sons et l’image et nous en laisse de remarquables perles pour ne pas dire des petits chefs-d’œuvre Je pense à « May - In your mind », « Martin Dupont -Just because », « Guerre Froide - Demain Berlin », sans oublier le tendre et sensuellement subtil « Sandie//Trash play Jane B »
http://fr.youtube.com/user/marcelloblogmyspace
Marcel vit dans un monde dans lequel le passé est omniprésent. Une envie de sortir de l’oubli des groupes du passé, des groupes oubliés ( Dazibao, Therese Racket, Les Provisoires, Seconde Chambre) ou bien encore de promouvoir des groupes cultes comme Charles de Goal, Excès Nocturne ou Baroque Bordello… Tout est source d’inspiration et de partage.
Et un beau jour, une vieille Fender Mustang basse oubliée, qui est retrouvée, les désirs reviennent comme quand on a ses 15 ans, des rencontres et Marcel replonge dans l’aventure, comme un Jacques Mayol ou un Enzo Maiorca (et oui, toujours l’Italie), en créant FEMME FATALE, et repart à la découverte de ses trésors enfouis
FEMME FATALE, parce que ce nom de groupe célèbre les femmes, celles des Fellini, Antonioni et Visconti et fait référence à une époque Velvetienne. Dans cette nouvelle formation essentiellement constituée de femmes. M (Marcel) se lance au chant, en plus de son jeu de basse et autres instruments, sont impliqués dans cette aventure, sa fille Cassandra (K.S.Y.) à la batterie, aux claviers et chœurs (La Ville), MYR (claviers et voix sur « Frederic », et Lomedemon à la guitare et aux claviers (sur La ville).
La dimension musicale de Femme Fatale se ressent d’abord en écoutant « L’équilibre » puis dans la reprise de Frederic (Charles de Goal) avec un son de basse omniprésent, dans une version très coldwave et synthétique. Femme Fatale naît comme un fruit du hasard, avec un son où la batterie et la basse synthé sont plus présents. Avec modestie, il nous dit que ce groupe est en apprentissage… Que la recherche de sons affinés est une obsession, que le choix des instruments a été primordial pour donner une couleur définitive au groupe, à son image, mélange d’humour malade, de cynisme, de gaieté mais surtout d’une intelligence et d’un raffinement extrême pour traverser les époques et entretenir la culture patrimoniale.
L’excellente reprise avec May de « She lost control » de Joy Division en est le sceau le plus flagrant. Tout est dit quand on peut lire ce qu’en pense la célèbre Cerysmatic Factory records* de Manchester le 14 fev.2008 :« Femme Fatale on MySpace put their own inimitable stamp on ’She’s Lost Control’ by Joy Division. »
« La Ville » est un remarquable morceau, qui nous plonge dans une atmosphère 80’s, sombre et mélancolique, dans lequel le froid , la tristesse et la solitude vous kidnappent pour vous emmener dans une guerre froide aux confins de la dualité de l’être, quelle soit avec ses fantômes ou ceux de la société que l’on traverse comme dans un film noir… L’ambiance s’est précisée avec cette mortelle randonnée, désespérée et bouleversante, qui annonce définitivement que le chemin est tracé. Un titre fait pour durer, qui va marquer longtemps. La preuve en est A l’écoute le remix par Curtis Ian and the Joy Division Femme Fatale a l’étoffe des grands, des groupes qui marquent et dont les morceaux vous poursuivent, s’impriment en vous pour ne plus vous quitter.
Femme Fatale a déjà trouvé sa route !



MARY-LM
www.myspace.com/mariesgarden
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FEMME FATALE
www.myspace.com/femmefataleblog
FEMME FATALE (Still Mixed)
www.myspace.com/femmefatalestillmixed
HUMOUR MALADE
www.myspace.com/humourmalade
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Brouillard Définitif*
www.myspace.com/brouillarddefinitif
Cerysmatic Factory records*
www.cerysmaticfactory.info
May
www.myspace.com/maymusiqueindie
Curtis Ian and the Joy Division
www.myspace.com/curtisianandthejoydivision
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