BARBARA CYRILLE
est le fruit (passion-née) d'un métissage "bretagno-guyanais", voyant le jour le 7 février 1979. Cette enfance aux confins de deux cultures fera émerger en elle ses doubles origines: la métropole sera son lieu de vie, la Guyane son lieu de rêve. Car c'est principalement sur la terre paternelle que Barbara puisera son énergie, ses envies, son inspiration. Son père, Henri CYRILLE, lui-même musicien, chanteur auteur compositeur de centaines de chansons dont la fameuse "notre terre lointaine", n'y est pas pour rien, ainsi que son regretté Grand père Albert CYRILLE, musicien ,accompagné de son banjo, qui fut l'un des membres phares de la formation musicale "la lyre cayennaise", le groupe traditionnel , symbole de la culture musical typique de la Guyane.Ces derniers lui auront transmis l'amour et la passion pour la musique. Après quelques années d'apprentissage du solfège et du piano, Barbara n'a pas de conviction mais une certitude: son existence sera teintée de musique métisse, et elle n'en sera plus seulement l'heureuse spectatrice, mais l'actrice héritière des valeurs de ses ancêtres.
C'est ainsi qu'elle débute dès ses 14 printemps au cabaret montmartrois Armelle et Henri, école de chaque instant où elle continue encore aujourd'hui d'enchanter chaque week-end les oreilles de chacun. Les années qui s'écoulent lui fournissent alors diverses expériences: un premier album en 2000 (Tempête de rêve) qui reçu un bon accueil et dont le titre Métissage fût diffusé sur de nombreuses radios ciblées tropicales, le tournage du clip de ce même titre, un live au New Morning en 2002 avec Tempête de rêve ainsi qu'à l'Opus Café en 2003, des reprises avec les formation Alta (où elle suit des cours de perfectionnement du chant de 2000 à 2002), des concerts à La Péniche pour le salon de l'outre-mer, à Villepinte, mais aussi pour des comités d'entreprise ou des associations et plus récemment l'an passé en Guyane avec son père pour un retour aux sources avec tous les artistes guyanais, des enregistrements pour des groupes (elle est par exemple la voix féminine du groupe IDYLIK) ou des radios (Europe 2) et bien-sûr tous les ans la fête de la musique au 3 rue Audran!
Parallèlement Barbara, qui est co-auteur et co-compositeur de ses chansons, se nourrit de multiples influences qui vont de la soul (Roberta Flack, Carol King, Lionel Richie, etc.) aux musiques caraïbéennes, tout en conservant une tendresse pour les duos piano-voix quand il s'agit de se plonger dans des sujets plus mélancoliques. Sa tessiture plutôt grave lui permet d'aborder ces derniers mais aussi de se fondre dans une atmosphère plus suave aux consonances métissées et tropicales. Son univers se pare de ses couleurs et lui ressemble: les sentiments, les conflits, l'autre, les origines, sont des thèmes que Barbara traitent toujours sous une forme festive et légère ne dévoilant que trop bien un fond objectif qui donne à réfléchir.
En témoigne son dernier opus Mes reflets ;
Âprès avoir présenté cet album depuis sa sortie sur de nombreuses scènes, podiums, lors de diverses prestations, Barbara prépare pour 2009 de nouvelles choses, et travaille sur l'écriture et les mélodies d'un prochain album, afin de poursuivre sa quête du Bonheur qui passe aussi par cet art qui donne autant de plaisir à celui qui le fait, qu' à celui qui l'écoute.
A suivre alors
Auteur: Géraldine PIOUD
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English Version
Barbara is the fruit (impassioned) of a “bretagno-Guianese” interbreeding, being born on February 7, 1979. This childhood with the borders of two cultures will make emerge in it its double origins: the metropolis will be its place of life, Guyana its place of dream. Because it is mainly on the paternal ground that Barbara will draw her energy, its desires, its inspiration. His father, Henri Cyrille, itself musician, does not have nothing to do there. He transmits with the passing of years this passion for the song to him, for the music. After a few years of training of the musical theory and piano, Barbara does not have a conviction but a certainty: its existence will be tinted of mongrel music, and it of it will not be only any more the happy spectator, but the actress heiress of the values of her ancestors. Thus it begins as of its 14 spring with the Montmartrean cabaret Armelle and Henri, school of each moment when it continues still today to enchant each weekend the ears of each one. The years which pass provide him various experiments then: a first album in 2000 (Storm of dream) which received a good reception and whose Métissage title was diffused on many tropical targeted radios, the turning of the clip of this same title, live in New Morning in 2002 with Tempête of dream like in Opus Café in 2003, of the recoveries with the formation Alta (where it follows advanced courses of the song of 2000 to 2002), concerts with the Barge for the living room of overseas, in Villepinte, but also for association or work's councils and more recently year passed to Guyana with his/her father for a return to the sources with all them Guianese artists, of the recordings for groups (it is for example the female-intonated voice of group IDYLIK) or of the radios (Europe 2)…. and well-sure every year the festival of the music to the 3 street Audran! In parallel Barbara, who is a joint author and Co-type-setter of her songs, nourishes multiple influences which go from the soul (Roberta Flack, Carol King, Lionel Richie, etc) to the musics caraïbéennes, while preserving a tenderness for the duets piano-voice when it is a question SE OF PLUNGING IN subjects plus melancholic persons. Its rather serious tessiture enables him to approach the latter but also to be based in an atmosphere more suave with the métissées and tropical consonances. Its universe avoids its colors and resembles to him: the feelings, the conflicts, the other, the origins, are topics that Barbara always treat in a festive and light form revealing only too well an objective bottom which gives to considered. In its last opus testifies My reflections (left on June 21, 2007)…
