A.S. Dragon

Location:
Paris, FR
Type:
Artist / Band / Musician
Genre:
Soul / Rock / Psychedelic
Site(s):
Label:
Tricatel
Type:
Indie
&



Originally conceived by producer and arranger Bertrand Burgalat (Nick Cave, Laibach, Jad Wio .) as a house band for his label Tricatel, following the model of 60's soul labels (e.g. Booker T & the MG's with Stax) and especially for the needs of famous writer Michel Houellebecq's tour in Spring 2000, AS Dragon quickly revealed itself as a full time band.

The former members from Kojak (F), Needles (CH) and Montecarl (F) remember a sold out gig that the prophetic novelist never attended: "It was our best show . at least, the one that made us realise we weren't just a backing band."

Nevertheless, AS Dragon hits the road again late 2000 with Bertrand Burgalat, following the release of his acclaimed debut album "The sssound of mmmusic". The experience was immortalised on a live album entitled "Betrand Burgalat meets AS Dragon", out on late 2001. But the band really took its full dimension with the arrival of their frontwoman, Natacha, until then dancer at NY's school of Martha Graham, with russian roots. The new alchemy results in a mix of genres, an hybrid rock n' roll tainted with psychedelism, soul and even electro-pop.

With a stylish ambition of Roxy Music, a convulsive soul inherited from the Small Faces, their soon to be released album 'Spanked' takes us aside Blondie to the Pop bands paradise who reconciled punks and clubbers.&



Fracassant le ciel de son groove tellurique, A.S Dragon immole, enflamme, punit, pardonne, guérit et délivre un rock'n'roll hybride teinté de soul autant que de pop électronique, avec une énergie dont celle-ci ne peut que rêver. Alliant ambition frimeuse et soul convulsive, A.S Dragon a bâti avec son premier album studio, "Spanked", une pop d'avant-garde séduisante et enragée.

Les cinq individus composant le groupe ont été soudés par Bertrand Burgalat, patron du label Tricatel et meneur de revue du groupe lors de sa tournée solo.

En mai 2005, "Va chercher la police", leur deuxième album, est sorti chez Naïve.



L'expérience est immortalisée avec l'album live "Bertrand Burgalat meets A.S Dragon" en septembre 2001, juste avant le départ du guitariste Peter Von Poehl.

Libéré du regard paternel mais bien veillant du patron Tricatel, le groupe se trouve au début 2002 une figure de proue dans la bestiale Natasha, orage roux au tempérament cataclysmique et à la voix séduisante et fragile comme un rideau de soie déchiré. Issu de la danse contemporaine, élève new-yorkaise de Martha Graham, Natasha apporte au groupe l'élément volatile qui lui manquait. L'inspiration, la rage, quelque chose d'unique et qui aboutit aussitôt à l'écriture des chansons qui composent "Spanked", durant six semaines de travail intensif. Ils trouvent aussi un nouveau bassiste avec David Forgione, personnellement choisi par son prédécesseur, parti tenter l'aventure solo. Les nouvelles compositions et des concerts-blitzkrieg à travers la France et l'étranger (notamment quelques dates new-yorkaises) affirment rapidement à quel point A.S Dragon virevolte au-dessus du reste de la scène musicale.

Car les influences du groupe brisent les barrières des genres. De l'énergie cubiste d'une soul stoogienne ("Spank On Me", "Dirty"), co-chanté par Hervé Bouétard, jusqu'à la suavité lysergique ébranlée par l'émotion ("Une Hémisphère Dans Une Chevelure", adapté de Baudelaire), A.S Dragon déploie une palette musicale d'une richesse inouïe, nourrie de riffs sursaturés de Stéphane Salvi autant que des expérimentations soniques du clavier Mickaël Garçon et de son mur de synthétiseurs analogiques. Quant aux tendances power-pop du groupe, elles sont canalisées par le romantisme voluptueux de Natasha, qui transforme "One Two Three Four Boys" en une expérience charnelle, une délicate mélodie au désespoir enflammé. Loin des exigences toujours changeantes du petit monde de la branchitude parisienne, A.S Dragon trace sa route sans se soucier des poses et des modes, imposant sa vision et son univers sonique à coup d'agressivité et de séduction.



Le groupe a établi ses quartiers généraux à Mains d'Oeuvres en 2001 où ils sont en résidence et où, avec le label, ils ont longtemps trouvé le lieu de prédilection du Club Samedi Tricatel.&



A.S DRAGON // Par Patrick EUDELINE



Oui, l'obsession et la culture pop avec le style. Car que serait la "touche française", sans cela : le "style".

Comme, au hasard, une image de Gainsbourg chantant "Manon", Gitane au lèvres, regard en dessous et chemise blanche Renoma impeccable. Quelque chose comme cela.



C'était tout cela, Tricatel. Derrière il y avait les gens d'A.S Dragon. Le groupe maison. Comme la Tamla Motown, les disques Stax, l'école Spector en avaient un. Oui, comme les grands d'hier. Dont la raison de vivre était de créer un son. Laisser une marque. Une vision.



Aujourd'hui, il y a Natasha. Natasha qu'on a vu partout. Portée par la foule ou torse nu, en perfecto usé ou coiffée mod, genre icône, quoi. Bien sur quand il y a une Natasha devant, c'est difficile de ne pas la remarquer. Surtout, quand pour ses débuts, elle ose sans barguigner se colleter avec Baudelaire ou Betty Davis.



A.S Dragon vient de sortir son deuxième L.P (Va Chercher la Police). Enfin, pourrait-on dire. Et c'est un disque de pop. Pop au sens ou vous voudrez l'entendre. Avec des chansons entre années soixante et quatre-vingt. En français, bien évidemment. Et sans guère d'équivalent dans le paysage local actuel. Oui, quatre vingt, puisque la rumeur y tient. Mais des eighties qui auraient troqué les boites à rythmes et les synthés cheap pour un groupe. Un vrai groupe, qui bourre comme on ne sait simplement plus le faire, façon Vanilla Fudge, tiens !. Enregistré live ! Ou quasi. Avec les musiciens qui se regardent dans le blanc des yeux. AS Dragon, ce sont, bien sur, des guitares en ligne claire, des basses filles de la Tamla, des claviers louchant vers le Soft Machine ou le Bowie glam ,un batteur a l'anglaise - oui R. Wyatt ou Kenny Jones, ce genre là - mais c'est surtout, maintenant, des chansons. Des chansons, disait-on? Quand on sait que Virginie Despentes a écrit trois textes, on évitera de s'inquiéter pour leur pertinence. Oui, ça parle. Et cela n'est plus guère si fréquent. Le premier single, "Comme je suis", est une pure bluette en colère. La French Touch commence ici.



Contact management AS Dragon :

Thomas Bonardi, t.bonardi@easynet.fr
0.02 follow us on Twitter      Contact      Privacy Policy      Terms of Service
Copyright © BANDMINE // All Right Reserved
Return to top